Le peuple français n’existe pas, donc il ne peut ni mourir ni disparaître

Ce titre peut vous sembler étonnant, mais c’est l’argument invoqué par tous ceux qui contestent le Grand remplacement en cours qui, si rien n’est fait, aboutira à la disparition du peuple français.

Pourtant, les chiffres sont là et sont indiscutables.

Le 1^er avril, sur France culture, a eu lieu un débat sur l’immigration auquel participaient deux invités. D’une part, Didier Leschi – Directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) – et d’autre part, Pierre Brochand – Directeur général de la Sécurité extérieure (DGSE) – de 2002 à 2008.

Didier Leschi a indiqué les chiffres de l’OFII :

En 2022 la France a délivré 320 000 nouveaux titres de séjour (273 000 en 2021) parmi lesquels on trouve 108 000 pour des étudiants, 52 000 pour des immigrants économiques et 156 000 pour des demandeurs d’asile.

L’immigration clandestine représente environ 400 000 personnes par an, chiffre calculé sur la base du nombre d’aides médicales d’État (AME).

Enfin, si l’on prend en compte ceux qui sont complètement clandestins, il faut évaluer ce nombre à environ 10 % de tous les immigrés.

Ajoutons que, selon une nouvelle étude de l’Insee (avril 2023), en France une personne sur dix est immigrée et un tiers de la population française a un lien avec l’immigration.

Ne pas remarquer ou contester le fait que 33 % de la population a un lien avec l’immigration relève d’une cécité totale ou une d’une mauvaise foi absolue.

C’est comme si en plein été alors qu’il y a un soleil éclatant dans un ciel sans nuage, quelqu’un soutenait qu’il pleut  à verse.

Confrontée à une telle affirmation, toute personne douée d’un minimum de bon sens dirait que celui qui déclare qu’il pleut est fou ou entièrement malhonnête.

C’est pourtant ce que l’on observe avec le problème de l’immigration.

L’évolution de notre population est indiscutable. L’INSEE précise même que, depuis 1968, la population d’origine africaine a doublé. Les immigrés d’origine africaine représentent la moitié des immigrés présents en France en 2021. Ils sont 3,31 millions sur les 6,96 millions d’immigrés présents sur notre territoire national.

Et comme ces chiffres ne cessent d’augmenter, et que ces populations ont beaucoup plus d’enfants que les Français « de souche » on est en droit d’en tirer la conclusion que d’ici quelque temps, ils deviendront majoritaires, ce qui aura des conséquences considérables pour notre pays.

Enfin, un dernier chiffre mérite d’être connu, donné par Michèle Tribalat, démographe française, chercheuse à l’Institut national d’études démographiques (INED): 40 % des enfants de 0 à 4 ans ont un lien avec l’immigration.

Oui, presque un enfant sur deux en France en 2023 a un lien avec l’immigration !

Ce mouvement constaté depuis de très longues années est ce que Renaud Camus, ainsi qu’Éric Zemmour, appellent le «Grand remplacement».

Mais les bien-pensants ne veulent pas voir ces chiffres, ni voir la réalité en face.

Pour eux, faire connaître ces éléments c’est inciter à la haine contre les immigrés, c’est donc du racisme, de la xénophobie, bref du fascisme.

Cette manière de traiter les choses est proprement fascinante.

Pourtant, on entend ces discours matin, midi et soir. Largement relayés par les médias soumis aux thèses immigrationnistes et à la bien-pensance, c’est-à-dire presque tous les médias.

Cela pousse d’ailleurs tous ces gens à pratiquer une désinformation, ou même à mentir à la population… «pour ne pas faire le jeu du RN».

Un bon exemple de ces dérives vient de nous être donné par l’actualité, qui permet de prendre conscience de la partialité et de la mauvaise foi des médias et des bien-pensants (s’il était encore besoin de le prouver).

Jeudi 30 mars, un fidèle a été agressé alors qu’il ouvrait les portes de la mosquée d’Échirolles, près de Grenoble. Armé d’un couteau, l’agresseur aurait dit “connaître Le Pen”. Mis en fuite par d’autres fidèles, il est toujours recherché par les forces de l’ordre.

Magnifique cette information… !

L’extrême-gauche et les bien-pensants nous répètent en boucle que les bandes d’extrême-droite font régner la terreur en France et que le fascisme menace le pays (les mêmes font silence sur les innombrables agressions et violences de l’extrême gauche, bien réelles celles-là).

Avec cette «agression» devant une mosquée, ils ont trouvé un exemple prouvant que ce qu’ils disent est vrai, d’autant que l’agresseur a dit «je connais Le Pen».

Donc la LFI (NUPES) s’est engouffrée dans ce qu’elle pensait être une excellente occasion.

Les communiqués et tweets se multiplièrent pour dénoncer l’agression raciste et fasciste et la «haine des musulmans».

Mais deux jours plus tard, ce samedi 1er avril, le procureur de la République de Grenoble a confirmé que les policiers chargés de l’enquête étaient toujours à la recherche du mis en cause. «Probablement déséquilibré» et décrit par la victime comme «un individu d’origine maghrébine de 30-35 ans et d’environ 1m80».

Caramba… l’agresseur est de «type maghrébin», selon la victime.

Mais ça, la LFI (NUPES) ne va pas le faire savoir aux Français, en multipliant tweets et communiqués.

Donc, les idiots et les naïfs qui prennent pour argent comptant les déclarations des gauchistes et des médias bien-pensants, ne retiendront que les communiqués et tweets dénonçant l’agression raciste et fasciste. Alors que c’est un faux notoire. Et c’est tout le temps comme cela.

Autre exemple, concernant cette fois le lien entre immigration et délinquance.

Même si le ministre de l’Intérieur lui-même reconnaît ce lien, non sans quelques difficultés, il est bien réel.

Pourtant les bien-pensants, les médias et les gauchistes le contestent en permanence.

Et peu leur importe qu’il y ait plus de 120 agressions au couteau chaque jour en France.

Le dire, c’est être un raciste et un fasciste. C’est faire le jeu du RN.

Dans les Côtes-d’Armor, les services d’hébergement temporaire et d’urgence pour les migrants sont à “quasi-saturation”, selon les chiffres collectés par Europe1. Notamment avec de nouveaux arrivants en provenance principalement d’Égypte.

Le constat est le même sur les mineurs non accompagnés.

Résultat, plusieurs groupes de mineurs sans papier zonent dans les centres des villes, “de nature à créer un sentiment d’insécurité auprès des riverains et des commerçants” note Europe1.

En parallèle, des phénomènes de délinquance d’appropriation émergent au niveau local mais aussi départemental. Selon un bilan qu’Europe1 s’est procuré, les atteintes aux biens ont progressé de 25 % dans les Côtes-d’Armor l’année dernière, et de 27 % pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique.

Europe1 doit être une station de radio raciste et fasciste …

Mais revenons à l’existence ou pas d’un peuple français.

D’une part, comme nous le disions, les bien-pensants et les médias correspondant nient la réalité d’une immigration de masse, mais ajoutent que l’immigration est une «chance pour la France».

Donc l’immigration massive n’a pas lieu, mais c’est formidable pour le pays.

D’autre part, la France n’est plus ce qu’elle était, mais elle n’a jamais existé.

Quant à la peur des Français de devenir minoritaires dans leur propre pays et de voir disparaître leur culture, c’est en soi une crainte légitime.

Mais elle est sans fondement car le peuple français et sa culture, c’est simple, cela n’existe pas.

D’ailleurs Macron a déclaré : «il n’y a pas de culture française ».

Donc si le peuple français et sa culture n’existent pas, aucune raison de redouter de disparaître.

On ne peut pas mourir si on n’existe pas !

Enfin, s’agissant du peuple lui-même, c’est clair comme de l’eau de roche… il n’existe pas non plus.

Ce ne sont que des valeurs qui existent. Les «valeurs de la République» en l’occurrence.

C’est d’ailleurs pour cela que Mélenchon (NUPES) affirme que la France commence avec la Révolution française de 1789 et ses valeurs «liberté, égalité, fraternité».

Avant, il n’y avait rien. C’était le néant.

Macron, à sa manière durant la campagne présidentielle, n’a pas dit autre chose lorsqu’il déclara : «je ne veux pas construire la France de notre enfance, mais celle de nos enfants».

Pour lui, il n’y a pas de passé qui serait une référence, il n’y a que l’avenir.

Le plus étonnant étant que les mêmes qui nient le droit à l’identité du peuple français et à sa culture sont les premiers à reconnaître ce droit aux étrangers arrivant en France.

Il faut respecter leurs coutumes et leur identité. C’est d’ailleurs pour la France une richesse.

Et cela ne gêne nullement ces gens de prôner une chose pour les Français et le contraire pour les migrants.

Ainsi, personne parmi ces gens progressistes n’a fait de commentaire désobligeant ou outré lorsque le nouveau Premier ministre écossais a prêté serment en tenue traditionnelle pakistanaise.

Aucun de ces progressistes n’y a vu un problème. C’est dire le monde de fous dans lequel ils vivent.

Pour notre part, nous partageons la position du Général de Gaulle :

«C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne.»

Ajoutons que la France n’a pas commencé son histoire en 1789 mais avec la baptême de Clovis en 498, et que son histoire s’est poursuivie, avant la Révolution française, avec une succession de 61 rois sur 12 siècles. Un détail …

La France est donc une nation avec des frontières, un peuple, une culture, des us et coutumes. N’en déplaise aux bien-pensants.

Son peuple a le droit de se battre pour la survie de son pays, de sa culture et de son identité.

Il a le droit de se battre contre cette immigration délirante qui n’aboutira qu’à sa destruction si un terme n’y est mis avant qu’il ne soit trop tard.

La bataille menée à Callac nous a montré la voie à suivre contre la transition démographique en France.

Le peuple irlandais qui mène le même combat confirme que c’est la seule issue possible, sauf à accepter notre propre disparition.

Bernard GERMAIN