Le Pouvoir ferait bien de se souvenir que c'est la France de toujours qu'aiment les Français !

Les Français aiment la France. Mais quelle France ? Celle qu’ils ont toujours aimée, c’est-à-dire la France de toujours ! Ils aiment son histoire et sa géographie, ses enfants et ses génies, son universalité et sa particularité, ses musées et ses solitudes, ses villes et ses campagnes, ses vallées et ses cimes, ses plages et ses cours d’eau,  ses ports et ses morts, ses parfums et son ciel…
Ils aiment silencieusement ce qu’ils ont construit dans la fureur et dans le bruit. Ils aiment cette élégance de ton et de geste qui les rend frondeurs et révoltés sitôt que la France est en péril. Les Français sont révolutionnaires dans l’âme parce que leur âme est fille des Lumières.
Les Lumières ne sont pas un vain mot : elles montrent le chemin de la raison, qui est audace de juger par soi-même, sans la direction d’autrui. Tout Pouvoir qui ne souhaite pas encourir les foudres du peuple qu’il dirige se devrait de savoir cela !
Partant, comment se fait-il que le Pouvoir actuel soit si éloigné des aspirations instinctives de la Nation ? Ne sent-il pas grandir la colère de ces Français qui, sur leur propre sol, cherchent désespérément la France ? Et comment ces Français la trouveraient-ils s’ils vivent dans des quartiers islamisés, où les produits de consommation courante sont étalés à même la chaussée, où les rues sont obstruées par des hommes en prière, où les antennes paraboliques sont presque aussi nombreuses que les fenêtres qui les accueillent, où les filles impubères sont voilées comme les mères… ?
Que cherche donc le Pouvoir dans ses rapports avec l’islam ? Cherche-t-il l’apaisement à grand renfort de dérogations communautaristes et de mosquées ? Cherche-t-il l’intégration par les vertus du temps qui passe ? Cherche-t-il à fondre la France dans une fédération européenne qui la protègerait de l’islamisme ? Cherche-t-il des voix électorales ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il «cherche». Mais l’enfant désobéissant «cherche» aussi… juste avant la raclée !
Chercher l’apaisement à grand renfort de dérogations communautaristes et de mosquées est illusoire : plus on a, plus on veut avoir ! Chercher l’intégration par les vertus du temps qui passe, c’est attendre ce qui ne viendra pas : plus l’étranger a de temps pour s’intégrer, plus l’intégration tarde ; plus elle tarde, moins elle apparaît nécessaire ; moins elle apparaît nécessaire, moins elle apparaît ! Chercher à fondre la France dans une fédération européenne qui la protègerait de l’islamisme, c’est aller plus avant dans la forêt, alors qu’il s’agit d’en sortir ! Chercher des voix électorales est le mirage ultime, car le vote musulman n’a vocation à être ni de gauche, ni de droite, ni même européiste : il a vocation à être musulman !
Ce quadruple écueil est au cœur des conversations qui agitent le peuple de France. Pour l’instant, la place est à la parole. Demain, la parole sera sur toutes les places. Après-demain, les actes prendront la parole comme on prend ce qu’on ne veut pas rendre.
Quels actes – demandera-t-on ? Ceux qui permettront de rétablir la France dans sa nature et sa culture, autrement dit dans sa vérité et sa liberté !
Maurice Vidal

image_pdfimage_print