Le problème droitard

Pour pouvoir engager une RIPOSTE LAÏQUE contre l’islam, qui soit implacable et déterminante, il convient de chasser le gauchiste de l’équation. On ne le connaît que trop bien : racisme systémique, multiculturalisme, repentance éternelle et autres âneries qui se terminent en –phobe. Inutile de s’étendre…

Mais il convient aussi, dans un même esprit, de se débarrasser d’une autre figure du paysage idéologique français, méconnue et sous-estimée par beaucoup… le droitard.

Portrait…

1) c’est un anti-communiste primaire : à l’image du gauchiste, le droitard a ses obsessions propres. L’euro ? c’est les communistes, Schengen ? c’est les communistes, le mariage homo ? encore les communistes, les immigrés syriens (de Merkel) ? et ben c’est toujours les communistes, etc. Le complot communiste tout le temps, partout. Pas besoin de théorie fumeuse en –isme, le droitard sait ce qu’il doit savoir : les communistes, c’est tous des traîtres, des profiteurs, des vendus, des pervers…et des traîtres.

2) c’est un idolâtre du Kapitalisme : si le gauchiste adore l’Autre, le droitard adore le libéralisme anglo-saxon, singulièrement en matière économique. Si seulement y avait pas l’assistanat, que les entrepreneurs puissent vraiment faire avancer ce pays, sans toutes ses taxes et ses règlements… Il rêve que Madelin et Le Pen fasse un enfant à deux. Le droitard est très fier de payer pour rouler sur une autoroute (payée par son père avec ses taxes et impôts…).

3) c’est une grand gueule : le droitard, à l’écouter, il peut tout faire. Soi-disant esprit frondeur, c’est surtout un lâche qui ne fait rien avec ses mains et tout avec la langue, bien planqué derrière. Plus égoïste qu’individualiste, il vitupère, il éructe, il persifle contre tout et tout le monde mais en définitive, il reste surtout le cul dans le fauteuil devant sa télé, une bière à la main…

4) c’est un réactionnaire : un Français, selon lui, c’est un chrétien, blanc et si possible son propre patron. Un prolo d’usine syndiqué, c’est déjà moins un Français. Ça a quelque chose de suspect, d’étrange(r). Si ledit prolo s’intéresse au bouddhisme, il est classé direct « tarlouze » et si en plus il est un peu basané, c’est fini : « pas français ! ». Ce qu’il reproche aux musulmans, leur intransigeance fanatique en matière religieuse, il l’applique allègrement en matière culturelle. Le droitard croit en la pureté, en la fidélité à la Tradition…tout ce qui n’est pas elle n’est pas français (mais il va lui-même rarement à la messe : comprenne qui pourra).

L’amour de la patrie n’est pas plus de droite qu’il n’est de gauche. Même si ceux de droite ont furieusement tendance à confondre patrie et patrimoine (une résidence secondaire, des pièces en or…). Je soutiens d’ailleurs que la mondialisation est avant tout un projet Kapitaliste (voir l’article « Mondialisation, ce n’est que l’Internationale Kapitaliste »). Et que c’est dans la classe moyenne qu’elle y a trouvé une fidèle alliée.

C’est par la convergence des luttes que les patriotes de gauche et de droite pourront vaincre les ennemis de la France. Ça exige des compromis de part et d’autre.

C’est un combat à mener contre les gauchistes… mais aussi sans les droitards.

Geoffrey Delavallée