Le rassemblement du parti unique de gouvernement autour de Macron

Le 23 avril prochain se tiendra le premier tour de l’élection présidentielle pour la province France.

Ce n’est pas rien. La France est une province historiquement centrale, déterminante dans la mise en place de l’Union Européenne, une pièce maîtresse dans ce système politique totalitaire imaginé et impulsé par le « monde de la finance » comme le nommait avec pudeur le Président sortant.

Depuis des décennies, cet épisode, routinier, se déroulait de manière très satisfaisante. L’une ou l’autre des deux tendances du parti unique, la gauche ou la droite, obtenait la majorité. Elle menait alors une politique provinciale en application des directives du pouvoir central. S’ensuivaient pour les Français, développement du chômage, faillites d’entreprises, détérioration des services publics, diminution de la protection sociale, arrivée de plus en plus nombreuses de populations étrangères se considérant en terrain conquis et entendant instaurer la prééminence de leurs coutumes. Puis, face à la colère créée par une telle politique, l’alternance permettait à l’autre tendance, sur la base ou non de promesses de changement, mais toujours dans le cadre de la province, d’arriver aux affaires – c’est bon les affaires – jusqu’à l’autre alternance.

Il y avait bien le souvenir d’une France état souverain et indépendant, membre permanent du conseil de sécurité de l’Onu, 5ème puissance économique, jouissant d’exceptions culturelles, historiques, laïques, en droit du travail  et de protection sociale aux yeux du monde.  Mais il fallait le refouler sous peine de se faire traiter de raciste, et ça les Français le craignent plus que tout tellement leur éducation les a rendus réfractaires à toute forme de racisme. Il fallait le refouler sous peine de se faire traiter de fasciste, et ça les Français le craignent plus que tout tant la vérité sur le régime horrible  pétainiste de Vichy leur a été inculquée. Il fallait le refouler sous peine de se faire traiter de moisi, d’étriqué, de ringard, et ça les Français le craignent plus que tout parce qu’ils ont la prétention d’être toujours à la pointe de la modernité et de l’avancée de la civilisation.

Lorsqu’un candidat se présentait avec le programme de redonner vie à ce souvenir, les deux tendances du parti unique de gouvernement se retrouvaient  au deuxième tour dans le « Front Républicain » et l’impudent était éliminé.

– Les autres pays transformés en provinces de l’U.E. connaissaient peu ou prou la même situation.

Mais après des décennies d’alternances le bilan est catastrophique, au delà du supportable.

Du coup la candidature de Marine le Pen de rupture avec l’U.E. suscite un vaste écho favorable au point que la perspective de sa victoire n’est plus totalement inenvisageable.

Et le front républicain ?

Le problème pour ceux qui tiennent les rênes de l’U.E. c’est que aucun des candidats des tendances gauche et droite ne sera au deuxième tour. Celui de gauche parce qu’il est le successeur du sortant et de ses 5 % d’avis favorables, celui de la droite, l’alternance attendue, parce qu’il a osé déclarer, entre autres, «  Oui il y a un problème avec l’islam » dans son livre « vaincre le totalitarisme islamique », ce qui lui a valu  de voir ses turpitudes étalées sur cinq colonnes à la une et de subir « un coup d’état institutionnel ». Dieu sait pourtant que son programme – semaine de 48 h, suppression de 500000 fonctionnaires, processus de privatisation de la protection sociale… résonne bien aux oreilles des dirigeants de l’U.E.

– On pourra noter que le rejet des partis institutionnels, surtout de gauche, est une marque de cette période de l’histoire de l’U.E. et donc de son affaiblissement. On l’a vu lors des élections en Autriche ou aux Pays-Bas notamment.

La solution : créer artificiellement un candidat de « front républicain » pour battre Marine Le Pen.

C’est l’opération Macron soutenue par toutes les « sensibilités » du parti unique de gouvernement, de Robert Hue (PCF) ancien candidat à la présidentielle à  Dominique Perben (UMP) ixe fois ministre et une pléthore d’anciens ministres, députés et personnalités de droite, de Jean-Yves Le Drian, ex-ministre de la défense et une foultitude d’ex ministres, y compris le Premier, députés et personnalités PS à François Bayrou, ex ministre et une petite flopée  de personnalités centristes.

Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais.

Enorme !

A la hauteur de l’effroi qui étreint l’oligarchie face à la perspective de la possibilité de l’élection de Marine le Pen.

Aux Français de prendre leur revanche de la confiscation de leur « non » à près de 55% au  référendum du 29 mai 2005 sur le traité établissant une constitution pour l’Europe.

Aux Français surtout de sauver leur France.

Pas une voix ne doit manquer à Marine le Pen.

Jean Théron

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2 Commentaires

  1. OUI Jean THERON que retiendrons nous de ces 40 ans de mensonges politiques droite gauche que nous ont joué tour à tour les acteurs de cette farce à vomir !!!! du grand dégueuli pour berner le peuple Francais !!! la politique m a toujours dégoutée car jamais rien de positif !!! nous devions toujours suer sang et eau pour mériter de vivre !!! les journalistes englués dans ce pouvoir du fric nous servaient chaque jour ces assiettes répugnantes à avaler de gré ou de force !!! la méfiance voila ce que la politique suscitait pour moi et je constate que j avais raison !!! mais pour la 1ere fois de ma vie j ai adhéré à un parti politique à l aube de mes 60 ans !!! le scoop dans ma vie le FRONT NATIONAL, depuis je n attends qu une seule chose : sortir de l UNION EUROPEENNE afin de vivre EN LIBERTE

  2. Une gauche sans morale, une droite sans projet, sinon abriter ses incompétences dans “l’europe…l’europe…l’europe, la foire d’empoigne médiatique et inutile d’hier a montré la fin d’un monde. 5 ou 6 roquets sans projet qui mordillaient les mollets de 3 ou 4 tenants du système, c’est la médiacrassouille qui a gagné. Le petit peuple des lucarnes, désarmé, impuissant, a regardé cette farce se dérouler en apesanteur alors que la France en chute libre va s’offrir au successuer de hollande , le plus lamentable président qu’un pays occidental ait jamais connu.
    Hier soir on n’entendait que les cris hystériques des deux groupies Elkrief et Ferrari :
    “Macron…Macron… plonge nous dans la merde et le chaos!
    Patience, journaleuses, ça vient!

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