“Contre l’avis de plusieurs professionnels, «Wardi» de Mats Grorud sera retiré du programme «Collège au cinéma». Une décision que l’académie justifie par un contexte sensible, alors que l’Observatoire de la liberté de création s’est déjà insurgé contre les déprogrammations fin octobre.”
«Wardi» de Mats Grorud
Beyrouth, Liban. Wardi, une jeune Palestinienne, vit avec toute sa famille dans le camp de réfugiés. Sidi, son arrière-grand-père lui confie la clé de son ancienne maison en Galilée, Wardi craint qu’il ait perdu l’espoir d’y retourner un jour. Wikipedia
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La présentation de Wardi… c’est juste téléphoné. Le Rectorat pédale dans la semoule libanaise ou plutôt dans l’installation du djihad silencieux.Le vrai. Pas le film, même si le film est une enquête, vraie, partout où le djihad se préparer et s’installe.
Le Djihad silencieux, vous ne connaissez pas ? Parcourez les articles donnés en liens ci-dessous. Est-ce un hasard si c’est un journaliste israélien qui a parcouru pays musulmans, Europe et notamment France pour débusquer les horreurs qui se trament contre nous et nous prévenir ? En vain. Cela date de 2018, on y voyait un appel au Djihad en pleine mosquée parisienne (jamais fermée depuis…), on y voyait les manigances d’Erdogan pour envoyer en Europe ceux des migrants les plus susceptibles d’y déclencher terreur et djihad… Nous avions réussi à nous procurer le film en israélien et par le faire traduire par des lecteurs juifs, ce fut un travail de Titan resté inachevé mais nous sommes fiers d’avoir concouru à faire connaître cette oeuvre majeure qui a disparu de tous les sites, mystérieusement…
Ainsi nos chères têtes blondes de 6e et 5e, sur Paris (mais toute la France y a droit) étaient condamnées à pleurer sur les “pauvres Palestiniens” “spoliés” de leurs terres, histoire de faire coup double : développer l’empathie de nos jeunes pour les musulmans et leur méfiance/haine pour les Juifs ou du moins pour Israël, mais la différence est si ténue et tant de morts juifs ont payé pour le savoir… Wardi était programmé, mais pas Au Revoir les Enfants. Pourquoi donc, monsieur Attal ?
Manque de pot pour nos responsables politiques, Attal en tête, le 7 octobre est passé par là, et c’était hier. Le rectorat n’a pas pu faire autrement que de déprogrammer Wardi (ne pas oublier qu’ils ne reculent que pour mieux sauter).
Naturellement ce sont les gauchos palestinophiles qui protestent…
Naturellement, c’est l’association des prétendument cinémas indépendants parisiens qui gère “collège au cinéma” qui proteste. Et un nid de gauchistes de plus, un ! Et un nid de petits intellos se prenant pour Clint Eastwood quand ils ne sont que les médiocres de la 7e Compagnie.
Naturellement, c’est Libé qui relaie les protestations.
Et pendant ce temps, ce sont nos sous qui payent toutes les initiatives prétendument artistiques de ce type, qui ne visent qu’à manipuler des gosses politiquement. Il a fallu les horreurs du Hamas pour qu’un semblant de lucidité traverse la tête de quelques responsables au Rectorat. Pour un instant. Pour un instant seulement…
Dans les collèges parisiens, le rectorat déprogramme un film d’animation sur une réfugiée palestinienne financé par le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de la Culture et le CNC
Le premier mail du rectorat est tombé le 12 octobre, à l’attention de l’Association des cinémas indépendants parisiens (CIP), qui coordonne le dispositif «Collège au cinéma». Au deuxième trimestre de cette année, les classes de sixièmes et de cinquièmes parisiennes n’étudieront finalement pas le film d’animation Wardi, qui a pour héroïne une fillette palestinienne vivant dans un camp de réfugiés à Beyrouth. Une décision du recteur de l’académie de Paris, inédite en trente ans d’existence des dispositifs d’éducation à l’image (qui touchent 2 millions d’élèves par an), témoignent des professionnels désemparés. Un mail aux enseignants la justifie par le «contexte d’extrême tension internationale et de ses conséquences potentielles sur notre territoire». «Plusieurs enseignants ont fait remonter au rectorat des interrogations quant à l’opportunité de diffuser cette année ce film d’animation qui a pour cadre le conflit israélo-palestinien», étaye le courrier, estimant que «les circonstances dramatiques que connaît actuellement le Proche-Orient, la diffusion et l’exploitation pédagogique de Wardi pourrait se révéler très délicate».
Co-portée par le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture, l’association l’Archipel des lucioles et le CNC, l’opération «Collège au cinéma» vise à faire découvrir aux classes plusieurs films retenus par un comité de sélection national, paritairement composé de représentants de la culture, de professionnels de l’image et de l’enseignement. Dans Wardi, le Norvégien Mats Grorud raconte l’exclusion sociale et politique du peuple palestinien à travers le regard d’une enfant de 11 ans, et retrace l’histoire traumatique de son grand-père, chassé de son village au moment de la Nakba en 1948. Commandes de dossiers pédagogiques, recherche d’intervenants pour les classes, tout était prêt – figurent également au programme les 400 coups de François Truffaut et Tous en scène de Vincente Minnelli.
Christine Tasin
Le Collectif des juifs Républicains demande la déprogrammation de Yalla Gaza
dans les salles et à l’Assemblée Nationale
https://www.tribunejuive.info/2023/11/06/mr-darmanin-yalla-gaza-ne-doit-etre-programme-ni-dans-les-salles-ni-a-lassemblee-nationale/
Voilà, ceci est tout ce qui justifie mon boycott total de toute forme de cinéma : la septième farce.