Le retour des djihadistes français : la civilisation chrétienne paralysée

« Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». (Dostoïevski – « La légende du Grand Inquisiteur ») 

Depuis que les groupes armés de l’État Islamique ont été mis à mal en Irak et en Syrie, il est régulièrement question du retour des ressortissants « français » internés dans ces pays… jusqu’à ce que cette annonce soit officialisée avec le rapatriement prochain de quelque 200 hommes, femmes et enfants. Cependant, un critère essentiel semble ne pas retenir l’attention, tant de nos médias que des partisans de ce retour : l’extrême sauvagerie de leurs méfaits.

Profondément apatrides, ils n’ont eu de cesse de s’enorgueillir en diffusant dans une orgie de clips d’égorgements, décapitations et mutilations multiples, leurs mœurs barbares. Sur ce point, la chaîne d’information BFM TV nous avait livré un aperçu de leur bestialité en diffusant les images de ces « jeunes Français désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allahu akbar ! » des cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et terrifiantes.

Il y a aussi les femmes françaises converties à l’islam, parties se faire sauter – non à l’explosif ! – mais par une multitude de djihadistes (il fallait bien les divertir et leur permettre de se reproduire…) Du fruit de « leurs passions », des enfants sont nés… la plupart de pères différents. Alors, dans un épanchement de tendresse infinie, les voici suppliantes, pour que l’on rapatrie au plus vite ces enfants en France. « C’est dur de les voir souffrir ! » s’exclame, l’une d’elles, à Franceinfo en novembre 2017.

Aujourd’hui, sachant ce qu’ils encourent s’ils étaient jugés sur les lieux de leurs forfaits, tous se souviennent subitement d’« être français » et comptant sur la mansuétude de nos juges, réclament d’être traduits devant une juridiction française.

Et puis, il y a les autres… tous les autres ! Les islamistes radicaux qui, basés dans notre pays, attendent de fondre sur leurs proies avec, au bout du voyage, la mort qu’ils recherchent car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles »… Paradis où « 70 vierges attendent chaque martyr »…

Pas étonnant que bon nombre de musulmans veuillent mourir en « martyr » !… Seulement, comme disait Chateaubriand, « on n’apprend pas à mourir en tuant les autres ».

Alors, que faire ?… Que faire de ces nouveaux « arrivants » shootés à l’islamisme et à la barbarie ?… Quelles sanctions infliger à ces irréductibles ennemis de tout humanisme ?… De toute civilisation ?…

Les juger ?… Les condamner, sachant qu’ils auront tôt fait de « contaminer » en prison leurs coreligionnaires ? Et après ? Libérés, qu’adviendra-t-il d’eux ?…

À la lumière des actions criminelles qui ont ensanglanté les principales villes  européennes, faute de solution appropriée, on est désormais en droit de se poser la question sur leur sort.

Que faire face à tant de cruauté… de barbarie… d’inhumanité ?… Et les  partisans de la peine capitale de se faire plus pressants après chaque attentat : « Il faut terroriser les criminels ! Il faut qu’ils sachent qu’en tuant, ils seront tués. C’est la seule solution ! »

Lors d’une interview, il fut demandé au général Schwartzkopf, commandant en chef  de la coalition de l’opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak : « Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l’attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? »

Sa réponse :

« Je crois que c’est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c’est d’organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !…

Oui, mais voilà !… En France, c’est le genre de déclaration que refuseraient la  « bien-pensance », le « politiquement correct », les « moralistes à la conscience pure », les « humanistes », qui, choqués par cette « inhumanité » que représente la peine de mort, s’élèveraient avec force contre l’organisation d’une telle « rencontre », réconfortés qu’ils sont par cette prise de position du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, pour qui « ce sont des Français avant d’être des djihadistes ».

Dès lors, la question revient avec plus d’acuité sur le devenir de ces « Français » : quel sort doit-on leur réserver ?…

Bon nombre de députés s’élèvent contre leur retour, réclamant qu’ils soient jugés en Syrie et en Irak… le député LR Pierre-Henri Dumont appelant même à des « assassinats ciblés » : « Ce sont des éliminations ciblées pratiquées déjà par différents services (de renseignement) en Syrie, en Irak (…) c’est-à-dire tuer des personnes qui ont pris des armes contre la France, la France ne doit jamais les réaccueillir », a-t-il déclaré.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, suggère d’instaurer un « bagne démocratique » aux îles Kerguelen pour les djihadistes condamnés, tandis qu’au RN, on indique : « Ce sont des djihadistes, ils ne devraient donc plus être français »…

Mais, face à ce tollé qui n’en est qu’à ses prémices, le drame qui caractérise la justice française réside en ce que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à s’interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.

Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d’une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de tels jugements… On doit adopter une riposte appropriée afin de les stopper dans leur  folie meurtrière ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ».

Dès lors, la France – confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire – ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.

Mais, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent, qu’elle ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette assurance (en tuant, ils savent qu’ils ne seront pas tués !) qui frappent dans nos villes… les peuples loups qui grondent aux frontières. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage… Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues…

Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent brutalement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées et la haine n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».

José CASTANO

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29 Commentaires

  1. Tres belle analyse d’une situation grave dont on ne sait pas si l’allegence de l’ensemble de notre executif decisionnaire envers ces tueurs est liee à leur peur d’enflamer les banlieues ou à leur empathie ideologique envers cette engeance barbare. J’avoue ne plus comprendre la societe dans laquelle je vis, pourtant depuis de nombreuses decennies.

  2. allez dire cela aux familles des victimes du Bataclan, de Nice et de tous les autres attentats perpétrés, et bien je dis non aux retours en France des enfants de parents djihadistes.
    Ces djihadistes ont ils eux un coin d’humanité dans leur cerveau et bien je dis non.

  3. Ils ont fait un choix qu’ils en assument les conséquences pour moi il n’est pas du tout question que l’on rapatrie ce genre de pourriture je dis NON à leur rapatriement charge a la justice Irakienne d’appliquer la peine de mort envers ces djihadistes.

  4. Je dis non également car ce serait une honte pour la France une fois de plus

    • Aujourd’hui 10 juin 2019 rapatriement de Syrie de 12 bombes à retardement
      Le reste suit encore plus de 200 bombes.

  5. Respectons la justice Irakienne et ses décisions ! Et, quand ces djihadistes arrêtés, non repentis et jugés en Irak, pour des raisons qui nous terrorisent encore ; ces gens sont jugés pour leurs actes sur le territoire Irakien et doivent exécuter leur peine décidée par la justice « souveraine » Irakienne.
    Quand ils auront exécuté leur peine, et même si c’était à titre posthume, les avocats en soif de notoriété, pourront engager une « plaidoirie tonitruante » dans un endroit où la Justice Française n’a plus rien à faire !

  6. Il faut les exterminer tous, les djihadistes, leurs femelles et leurs cafards !!

  7. Mais bon sang j’en ai marre que faire ? Mais Rien ils sont condamnés à mort par la justice Irakienne pour crimes terroristes dont acte qu’ils soient exécutés ! Ils ne sont plus français ils ont brûlé leurs passeports ! En plus il y aurait 450 français !
    De plus si on va les chercher ils seront comme des héros ils vont nous faire le coup : Allah nous a sauvé et ils vont faire du prosélytisme car en prison on ne pourra pas les isoler !

  8. J’encourage tous les patriotes à signer la pétition de DAMOCLES (lien ci-dessous). Sur le site vous trouverez toutes les raisons pour lesquelles il faut se mobiliser – Signez et faites signer !

    https://damocles.co/stop-djihadistes/

    Sachez que votre action est vraiment déterminante.

    Damoclès est le seul média capable de mobiliser des centaines de milliers de personnes et de frapper assez fort pour que le gouvernement change de discours.

    Ensuite, quand vous aurez partagé la pétition, vous pourrez partager toute la documentation argumentée que nous avons publiée (si un lien ne marche pas temporairement, copiez et collez-le directement dans la barre d’adresse).

  9. Il semble que pour les Français la cause soit entendue…
    Pour nos Zélites, pas encore !
    On pense construire, “à nos frais” des prisons en Irak pour les “garder” jusqu’à leur mort naturelle ! Coût ? 2 M la bête ! (2 m de corde, recyclable, c’est Un euro !)
    C’est Vous qui voyez !

  10. Si nous étions réellement en démocratie, le gouvernement demanderais l’avis des français par référendum sur une question aussi grave. Comme pour d’autre sujets, ce gouvernement comme ceux qui l’ont précédé fera ce qu’il voudra…

  11. C’est scandaleux !!!
    Ceux qui les protègent et soutiennent, en prison !

  12. ils interviennent quand, en arabie saoudite, pour sauver des vies, ou alors il y a des victimes politiquement correctes et il y a les autres ? pourquoi les irakiens et les syriens n’auraient ils pas droit à l’indépendance nationale, tandis qu’on la laisse largement s’exprimer dans tous les autres pays qui flinguent, torturent et lapident des qui n’ont même jamais pointé arme sur quiconque ; -mais eux ils sont français ? ah oui, quand ça sort de la bouche d’ un anti-nation, anti-Nationaliste, pro musulman, pro immigrationniste, anti frontières, et qu’ils deviennent brutalement “nationalistes” pour sauver des vies islamiques, tout le monde en reste sur le q tellement c’est gros et tout le monde sait que plus c’est gros plus ça a des chances inespérées de passer dans l’inconscient collectif

  13. Radio-Vichy 2 (info) qui vient de se faire allumer par des familles de victimes sur l’EXCLUSIVITE laissée à la parole aux baveux collabos ose défense sa présentation “factuelle” de l’affaire…………….
    99% factuel muzz
    1% pour les autres

  14. une corde c’est ce que mérite c’est gars. de quelle droit l’état français vient ce mêler des affaires d’un autre états. J’espère que l’Irak ne tiendras pas comptes et que c’est Messieurs ce balanceront sur une corde prochainement

    • Ne parlez pas de “Peuple élu” , ça fait trop penser à l’autre…….

  15. Vous verrez qu’ils seront tous rapatriés, qu’à leur arrivée ils ne seront pas attendus par des juges mais par des assistantes sociales, et qu’ils bénéficieront d’une protection policière.

    • C’est certain que ces pourritures sont beaucoup mieux vu par la « justice Française « le pouvoir en place bien pensant,  que les identitaires, patriotes, nationalistes !!!

  16. et s’ils revenaient, ils seraient tous acquittés, comment prouver leur participation active aux carnages, viols, vols etc.

    • pas de pitié pour ses raclures, car eux n’ont aucune pitié.car leurs crimes monstrueux s’élèvent au dessus de la terre.c’est l’inversion des valeurs morales.qu’on fait ses monstres, exactions,pillages, meurtres génocidaires.viols et toutes barbaries commise a grand frais de sang.nous ne pouvons vivre, avec de tels monstres.nous devons les éradiquer au nom du bon sens, et surtout de la paix.

  17. Une société qui ne sait regarder droit dans les yeux sa propre part d’ombre ni nommer clairement ce qu’elle voit court le risque de poursuivre durement des délits mineurs et d’absoudre les crimes les plus graves.

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