Le seul fautif à ce qui arrive au maire de St Brévin, c’est Morez lui-même

La démission de la gringuenaude de St Brévin, ça a été un tollé inouï toute la bien-pensance qui s’est égarée loin de la causalité des faits.
Pourtant il n’y a aucune larme à faire glisser sur ses joues, le Maire a incité à la haine et il en a subi tout normalement les conséquences induites : le seul fautif à ce qui arrive au maire de St Brévin, c’est lui-même, et juridiquement je peux argumenter cette thèse.

C’est simple, s’il avait fait un référendum auprès de ses administrés au lieu d’imposer par la force sans demander démocratiquement et poliment l’autorisation pour son projet, tout ce qui lui est arrivé ne lui serait jamais arrivé.

Il est temps de revenir aux fondamentaux du droit, ainsi de la règle déjà retenue par la Cour de Cassation, « Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes » , lors d’un litige entre un salarié et son employeur où ledit salarié reprochait audit employeur son manquement à l’obligation de sécurité à son égard.

La Cour a estimé que c’est le salarié seul qui s’était mis en danger par son attitude, dédouanant l’employeur de son obligation :
« Et attendu que la cour d’appel, ayant constaté que les faits invoqués par le salarié avaient pour seule cause son propre comportement caractérisé par une violence commise à l’encontre d’un collègue et retenu que l’employeur ne pouvait anticiper un tel risque et qu’il était personnellement intervenu pour faire cesser l’altercation, en a exactement déduit l’absence de manquement à son obligation de sécurité » ;

Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 1 février 2017, 15-24.166, Inédit
https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000034003695/

Pour le maire de St Brévin, il en va exactement de même que pour le salarié ci-dessus où la Cour de cassation a estimé qu’il ne pouvait se prévaloir de ses propres turpitudes pour reporter ses fautes sur les autres, ladite Cour ayant fait bon droit à l’employeur.

C’est bien réellement la Maire de St Brévin le seul coupable des violences qu’il a subies, étant à leur origine, sachant qu’à de multiples reprises il avait été mis en garde par ses administrés, ou une bonne partie de ceux-ci, qui ne voulaient pas de ce CADA.

Ledit Maire, devant une telle opposition, devait obligatoirement réaliser un référendum auprès des habitants de sa commune pour contrôler si une majorité de citoyens le soutenait ou pas.
En s’abstenant de procéder à cette consultation et en voulant imposer de force l’installation d’un CADA qu’une partie, majoritaire ou non, peu importe à présent la consultation n’ayant pas eu lieu, de ses administré ne souhaitait pas, consultation publique qui aurait pu avoir pour effet de rallier démocratiquement la partie minoritaire opposée au projet à la majorité favorable, le Maire s’est mis tout seul dans une impasse démocratique, et en voulant jouer au maire fasciste, il a incité à la haine qui a conduit à des violences dont ledit maire est seul coupable par son attitude antidémocratique pour lesquelles il n’a jamais reçu mandat au surplus.

Du coup c’est Madame Borne et le Président de la République, mais ils sont coutumiers de ces faits, ainsi qu’une bonne partie de la classe politique et plus généralement des élus de ce pays, qui n’ont pas bien analysé la situation et les propres turpitudes dans lesquelles s’était mis tout seul le Maire de St Brévin.

Il faudrait bien que cette affaire serve de leçon à tous les élus français, savoir qu’ils n’ont pas à faire ce qu’ils veulent sans l’assentiment des citoyens dont ils ont normalement la charge et dont tout aussi normalement ils doivent assurer la sécurité et la sérénité.

Ces élus, au surplus, en passant en force, incitent à la haine, ils tombent normalement sous le coup de la loi, et il est scandaleux que ledit maire de St Brévin ne soit pas encore mis en examen pour avoir tant poussé à bout ses administrés qui, victimes de l’attitude du maire, n’ont été que le jouet d’une haine que celui-ci leur avait insufflée les amenant, pour se libérer de leur mauvais sentiment qui les étreignait sans voie de sortie démocratique non violente, n’ont trouvé d’autre moyen que d’incendier son habitation pour se libérer de leur fers.

Bref, incitant à la haine et s’agissant d’une réponse aux propres turpitudes du maire de St Brévin, ce dernier juridiquement doit être vu comme le seul coupable de l’incendie de son habitation.
Il a maintenant démissionné et il a bien fait, il a assez salopé la fonction démocratique des élus de France, et que cela serve de bonne leçon pour tous les autres élus de ce pays s’il leur prenait l’envie de s’affranchir des consultations et demandes polies préalables avant d’imposer leurs projets.

Dans un état de droit où le Peuple est constitutionnellement Souverain ( articles 2 et 3 de la Constitution) on n’impose pas, on demande avec déférence.
On ajoutera au surplus ici qu’il est scandaleux que des villes macronistes comme Neuilly ou le Touquet ne se voient jamais imposer des CADA, et que l’Ile de Ré, c’est 18 000 habitants l’hiver, 180 000 l’été, ce qui autorise 170 000 places pour migrants.
Alors il n’y a qu’à réquisitionner à l’Ile de Ré où les macronistes ont leur résidence secondaire puisqu’ils en veulent, partant du principe qu’avant d’imposer aux autres, il faut d’abord se payer d’exemple.

Après, on pourra peut-être discuter, quand Neuilly, le Touquet et l’Ile de Ré auront chacune leurs 100 000 places de CADA.

Jean d’Acre

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17 Commentaires

  1. C’est bien joli de placer d’office des faux refugIés qui en fait sont des migrants économiques……….
    Qui dit migrant économique, dit travail! Quel travail y a t il dans les villages et petites bourgades??????? Le rsa ?

  2. Bien raisonné ! Quant aux mercenaires des médias ils se mettent automatiquement hors de la démocratie. Il faut leur appliquer “Pas de liberté pour les ennemis de la liberté”. Bandes de voyous !

  3. manque de courage pour la défense de son pays et pour s’opposer fortement à l’envahissement, incapable de demander l’avis de ses concitoyens, ce maire moutonnier ne mérite que mépris – quant aux exactions dont il se plaint, qu’il regarde du côté de l’extrême gauche qui n’est pas une turpitude près pour décrédibiliser les actions de la droite patriote

  4. les maires ne sont obligés par personne pour occuper le poste, alors qu’ils ne viennent pas geindre et pleurer.
    Si la plupart de ceux qui ont des histoires, sachez que bien souvent ils se comportent en petit Napoléon et installent dans leur commune des dictatures!

    • Le message envoyé aux anti-RACISTE est très clair : si vous persistez à ne pas être de DROITE, Riposte laïque viendra brûler votre maison.

  5. Il faut que tous les humanistes et autres féministes laxistes le sachent : s’ils ISENT ne pas être d’extrême-droite, nous brûlerons leurs maisons.

  6. Le problème est surtout qu’il est médecin, et s’est retrouvé mécaniquement avec 70% de sa clientèle… hostile. En clair il ne peut plus exercer à St Brévin.Le tamtam médiatique a été parfaitement orchestré, ils s’y sont tous mis pour insinuer que c’est l’extrême droite et donner son heure de gloire à ce type qui a lamentablement échoué, et probablement mis sur la paille sa ville, les travaux étant manifestement arrêtés.
    Puisse cette histoire refroidir les ardeurs des maires complices de l’envahissement, faites le savoir au vôtre. Le problème actuel de la France est qu’elle n’est plus administrée, les préfets passant leur temps à gérer le coke en stock, en arrosant les associations qui ont emprise sur les CADA, mais aussi la myriade d’officines humanitaires.

  7. Beaucoup de gens comme ce maire ,dès qu’ils ont un peu de pouvoir s’imaginent qu’ils peuvent tout faire, tout dire ,sans demander l’avis des gens ,ils oublient que c’est eux qui sont au service des gens et non l’inverse et .qu’ils ne doivent pas solliciter les gens uniquement quand il s’agit de voter .

  8. La démission du maire de St Brévin les a tous fait pleurer, LA HAUT au gouvernement. Morez jouïra du soutien de beaucoup, de la Borne comme du Jupiter, et toute la clique de faux jetons qui constituent ce gouvernement foireux. Par contre on ne sait pas à quoi va ressembler leur soutien. Ces dictateurs et souteneurs de l’immigration mériteraient le pire sort qu’il pourrait leur arriver de la part de leurs gentils petits protégés de migrants.

  9. Je suis entièrement d’accord avec le titre de l’article . Il avait un DEVOIR envers les “administrés ” de St Brévin qu’il n’a pas su honorer .”Et bien dansez maintenant” ! On récolte toujours ce que l’on sème .

  10. Ce type là a fait connaître Saint Brévin pour autre chose que les beautés de ses plages. Ca fait un moment que ce charlot fait parler de lui en accusant tout le monde : des pouvoirs publics qui lui imposent les envahisseurs à la population qu’il a réussi à séparer. Et maintenant c’est le psycho drame : tout le monde c’est à la dire les journaleux et et les politiques crient leur indignation.
    Mais, on peut résumer : un type incapable élu maire d’une ville. Il a vendu un bien communal à l’état à côté d’une école maternelle pour installer un cada en mettant la population devant le fait accompli. Emballement grotesque de tous ceux qui s’émeuvent de la démission d’un type qui s’est cru plus gros que le boeuf.

  11. Excellent réquisitoire ! Rien à retrancher, rien à ajouter si ce n’est, en effet, que la macronie a tant coutume d’imposer le m 49.3 qu’elle ne discerne plus ses obligations démocratiques décrites par la Constitution française – si tant est qu’elle en a jamais respecté une seule once – ladite macronie soutenue par un “conseil constitutionnel” qui, en fait, n’est qu’un organisme non étatique et créé artificiellement pour la cause (https://www.profession-gendarme.com/la-decision-du-conseil-constitutionnel-du-14-avril-2023-est-entachee-de-nullite/ [Lire un des commentaires sous cet article]).

  12. On ne joue pas avec un boomerang lorsque l’on ne sait pas s’en servir. Maintenant j’espère que les maires des petites et moyennes Communes vont en tirer la leçon et être à l’écoute de leurs administrés. Commençons par rétablir la démocratie dans nos communes petites et moyennes. La commune ou je réside envisagé de vendre des bâtiments dont elle ne peut assurer l’entretien et la rénovation, je suis inquiet.

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