Le silence des médias sur les crimes de la Turquie islamiste d’Erdogan

Depuis quelques jours, la Turquie d’Erdogan joue sa partition nazie. L’humanité ne retient jamais les leçons de l’histoire. Nos minables politiciens sont toujours oublieux. Silence des médias qui noient le poisson français dans les inondations. 

Nos tristes et pitoyables donneurs de leçons nous abrutissent chaque jour, par un rappel historique orienté sur l’occupation allemande, sur la Shoah, sur les collabos, sur Vichy, et il n’y a pas un jour, sans que l’on n’entende un rappel aux heures les plus sombres, (documentaires, téléfilms, commentaires,etc.)  y compris par des histrions, ces artistes qui jouent un rôle au théâtre, au cinéma, à la télévision, tous bien trop jeunes pour comprendre, si ce n’est imaginer ce qu’étaient ces heures noires, ces trahisons politiques entre soi, ces exécutions sommaires des uns et des autres et le tombereau de mensonges émis par les communistes dit « parti des fusillés », et que sais-je encore. Je ne reviendrai pas sur les impostures de ceux-ci, et leur collaboration politique avec Hitler et les nazis jusqu’en juin 1941.

Je voudrais seulement rappeler que la Turquie nous fait le même coup que les nazis avec les Sudètes, et avant eux, les Russes et les Autrichiens avec la Pologne.

La Turquie d’Erdogan envahit un pays indépendant reconnu par l’ONU sous le prétexte que sur ce territoire, se trouvent des « terroristes » kurdes. Molles protestations des “Munichois de l’ONU”, de France et d’ailleurs. Un dictateur envoie des chars, bombarde, tue et envisage tout simplement l’extermination d’un peuple, et nul parmi les pays informés ne conteste ! Nous sommes en l’an 1938-39 de la Turquie d’Erdogan. Ce pays est allié des occidentaux, fait partie de l’OTAN et envoie des bombes sur une population avec la volonté de l’éradiquer.

Cet Erdogan refait le même scénario qu’à Chypre il y a 40 ans. Quelque chose déplaît à la Turquie chez un voisin, et elle lance son armée pour occuper une partie de son territoire ! L’invasion turque de Chypre, connue sous le nom d’Attila, excusez du peu, fut une offensive militaire lancée le 20 juillet 1974. C’est désormais 38 % du territoire chypriote qui est occupé par la Turquie.  

Cela fut fait au vu et au su de tous ! Tout en demandant, à l’époque, l’intégration à la communauté européenne, puis à l’Union Européenne. La Turquie a des représentants à Bruxelles, elle donne son avis, conteste, refuse. Son dictateur Erdogan fait de la propagande dans les pays européens en interdisant à ses ressortissants, y compris ceux, ayant la double nationalité, de s’intégrer, à défaut de s’assimiler. Cela fait donc 40 ans que l’île est séparée par la « ligne verte », de cessez-le-feu entre la République de Chypre hellénophone, membre de l’UE et reconnue internationalement, et cette République fantoche turque de Chypre du Nord (RTCN), qui a proclamé son indépendance en 1983, et reconnue seulement par la Turquie.

Cela donne une vision claire de l’impuissance de l’ONU, de ce machin comme disait le Général de Gaulle, et surtout de l’incapacité de l’Union Européenne, des pays dits libres et démocratiques, tous donneurs de leçons en Asie (Afghanistan, Pakistan, Birmanie), en Russie (Ukraine, Crimée, Géorgie), dans tous les pays Africains (Soudan, Yémen, Syrie, Irak) et même à Israël, lui préférant une autorité dictatoriale non élue, et appuyant le terrorisme. Le monde diplomatique vue par les tenants de l’ENA, cette école de cancres en Histoire.

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La Turquie refuse de trouver un accord avec les Kurdes. Pourtant, c’est à la suite de la première guerre mondiale que les frontières actuelles existent. Les Kurdes, malgré les promesses, furent les dindons de la farce des alliés, puis des Jeunes Turcs en suivant : Le démantèlement de l’Empire ottoman décidé par les Alliés à la fin de la Première Guerre mondiale donne aux Kurdes l’espoir d’obtenir un territoire indépendant. Le traité de Sèvres, signé en 1920 prévoit en effet la création d’un État kurde, conformément au principe wilsonien du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Les frontières de ce Kurdistan correspondent alors à la région de peuplement kurde autour de Diyarbakir (dans l’actuelle Turquie), ainsi qu’en Irak et en Syrie, mais rien en Iran, un pays qui n’avait pas pris part à la guerre ! L’arrivée au pouvoir de Mustafa Kemal des « jeunes turcs » a changé la donne. (Source)

Même si l’on peut comprendre les raisons des interventions de l’époque, il n’est pas acceptable que 98 ans après, un dictateur islamiste s’autorise à occuper un territoire reconnu par la communauté internationale et donc l’ONU.

Les Kurdes ont été trahis en 1920, c’est une chose. On peut imaginer un scénario d’autonomie large, et au minimum une négociation. La Turquie dont la moitié de son territoire est en fait Kurde, est arc-boutée dans un refus d’autonomie, ou de fédération au minimum.

Son action me fait penser aux opérations d’occupations d’Hitler. J’envahis, j’occupe et je négocie avec les pantins de type Daladier et Chamberlain. Ce sont les Kurdes qui seraient légitimes finalement, pour exiger leur territoire dans le cadre de l’accord de 1920. Ce sont les Turcs qui agressent. Les Kurdes restent finalement, les éternelles victimes.

Comme pour la seconde guerre mondiale, nous n’en finissons pas de payer les erreurs et les promesses affirmées par les vainqueurs de la première guerre mondiale. Souvenons-nous des erreurs commises en Europe avec les découpages territoriaux des Empires centraux, (Allemagne, Autriche) les additions improbables d’ethnies, dans des frontières irréalistes ! Sans compter les rancunes non traitées, envers un peuple humilié qui trouvera en Hitler, une occasion de revanche, comme le firent les Français après l’humiliation de Sedan, et la perte de l’Alsace Lorraine. Leçons de l’histoire toujours !

Des leçons de l’Histoire encore et encore, que nos dirigeants n’assimilent jamais, quand ils ne les oublient pas. Il est évident que la culture historique des gens qui nous gouvernent est affligeante… Il est vrai, que ce n’est pas à l’ENA que l’on peut le mieux se former à ces connaissances historiques. Il suffit de le comprendre à regarder les résultats de ces énarques qui nous ont gouvernés : Giscard, Chirac, Hollande, Macron, sans compter leurs Premiers ministres !

Espérons que les pays limitrophes et concernés, comprennent qu’ils ne peuvent pas passer les Kurdes par pertes et profits de leurs intérêts, et qu’ils ne balayeront pas la réalité de ce peuple sous les tapis orientaux des palais présidentiels concernées. L’Irak a fait un vrai travail sur ce sujet, qui reste encore à améliorer. La Syrie devra le faire aussi. Quant à la Turquie, avec un dictateur aussi violent et déterminé que celui qu’elle a aujourd’hui, ce n’est pas demain la veille que la paix pourra se faire.

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Gérard Brazon (Libre expression)