Le système par répartition disparaîtra un jour ou l’autre

La France, ruinée par la crise sanitaire, devra être reconstruite… comme en 1945 – PAGE GAULLISTE DE RéINFORMATION . Les médias nous manipulent et nous mentent, sachons trier le bon grain de l ivraie

Expliquons tout d’abord pourquoi, en 1946, les dirigeants de l’époque avaient adopté le système par répartition. Il y avait environ 2 millions de salariés qui étaient partis en retraite sans rien percevoir, puisqu’ils n’avaient pas cotisé. Il fallait donc que les nouveaux « Actifs » cotisent afin de payer la retraite de ces salariés.

Cela a parfaitement fonctionné durant des décennies puisque 4 actifs cotisaient pour payer la retraite d’un « Partant ». Mais, quelques décennies plus tard, et cela à cause d’une démographie en baisse continuellement et d’une industrialisation en grande partie disparue, ces 4 actifs ne sont devenus que 1,4 en 2022. Ce système de retraite par répartition est donc en « faillite » et il est absolument nécessaire « non pas de le réformer », car cela ne changera pas le destin final, mais de le transformer totalement. C’est-à-dire en terminer avec ce système par répartition et instaurer un système « par points » uniquement.

Le salarié doit savoir, quand il le souhaite, à quelle retraite il a droit et cela il ne peut le savoir réellement que grâce aux « Points » qui lui sont attribués annuellement.

Donc « le salarié cotise pour « lui » et non plus pour les « autres ».

Ce n’est d’ailleurs pas une innovation puisque le système de retraite calculé depuis des décennies par l’AGIRC-ARRCO » est identique et fonctionne parfaitement, et même avec d’importants bénéfices.

Emmanuel Macron avait, lors de son premier quinquennat, développer son intention d’appliquer ce « système par points » et cela était une excellente initiative. Pourquoi a-t-elle été rejetée par l’ensemble des syndicats ? Par peur, évidemment, que le prix du « POINT » soit décidé par le gouvernement et donc avec la possibilité d’être « augmenté » (pas souvent) mais également « diminué » (plus souvent). C’était une sage précaution. Mais il aurait suffi qu’il soit soumis au même calcul que celui de l’Agirc-Arrco (1,3498 E depuis 2022) ou identifié à un indice « indépendant d’un quelconque gouvernement »

Ce jour-là l’ensemble des syndicats a manqué de réalisme en repoussant ce changement total du « projet retraite par point » et le Président et son gouvernement ont démissionné, comme ils démissionnent sur bien d’autres décisions vitales pour l’avenir de la France.

Le résultat nous le constaterons ces jours prochains mais que ce soit le gouvernement qui l’emporte ou les syndicats ou le peuple, ce système de retraite par répartition disparaîtra un jour ou l’autre et je suis profondément désolé pour les millions de futurs retraités d’après les années 2050 !

Manuel Gomez

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6 Commentaires

  1. pour un marxiste la répartition est la solution collectiviste qui s’impose pour les autres puisque les représentants du marxisme en France que sont les fonctionnaires sont depuis longtemps passés à la capitalisation

  2. Vous oubliez un point particulièrement important : Jusqu’en 1940 il existait la retraite par capitalisation créée par Napoléon III (au début sur la base du volontariat) et en 1940 l’état a volé le montant de l’argent capitalisé (eh oui …).
    Cela explique que le régime par capitalisation ait disparu à cette époque. Il a donc été remplacé par le régime par répartition qui ne demandait par l’apport d’argent pour son financement.
    Les pigeons comptez-vous si le régime de capitalisation est remis en place, comme vont bientôt se compter les pigeons de l’assurance-vie !
    Bonne journée.

  3. Je ne suis pas douée en mathématique mais j’ ai au moins compris que si il y a moins d’ actifs que de retraites il y aura un effondrement de cette ” pyramide de ponzy” …..

  4. quelque soit le système, on paye des cotisations, on reçoit ensuite une retraite, sauf pour les nouveaux entrants qui touchent sans avoir cotisé un sou !

  5. Quand c’est le gvt qui décide de l’augmentation ou non du “point” j’ai plutôt une grosse tendance à me méfier !!

    Par exemple, les retraites devaient initialement être indexées, selon la loi, sur l’inflation et l’État a changé les règles du jeu (en plus c’est passé crème), les retraites “SS” n’ont quasiment pas été indexées pendant 10 ans, donc “le point” géré par l’État non merci.

    Il faut effectivement sortir rapidement du système de Ponzi actuel et créer un fond souverain (géré paritairement ou via un fond de pension) ou seraient versées les cotisations des futurs retraités pour eux-mêmes.

    Ce fond souverain pourrait être utilisé partiellement pour ré industrialiser le pays et préserver ses intérêts stratégiques.

    • Ce système type ponsi a marché jusqu’en 1982 sans anicroche et les caisses de retraites étaient même en excédent: la répartition était honnête.
      Il y a eu ensuite les malversations sans aucun contrôle “On” a pioché dans cette manne pour distribuer tous azimuts à des arrivants et famille sans qu’ils aient cotisé ni travaillé pour et dans le pays. Cette méthode de puiser inconsidérément là est devenue une institution. Ainsi la sécurité sociale prend en charge ceux qui ne devraient pas être là alors que les français n’ont qu’un petit taux de remboursement, le budget alloué au social explose comme les “arrivants”, les impôts et taxes nous assomment, les services publics et le système de santé est au plus mal, la transmission scolaire est effondrée, la justice est inexistante, nous sommes en pénurie de produits basiques, plus d’énergie… Et tout augmente pour satisfaire aux pulsions fantaisistes d’un GVT inapte…

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