Je m’promenais dans une belle ville du Royaume par un samedi ensoleillé et presque printanier. Les filles étaient en fleurs et les fleurs étaient en fête. Au bout de la rue de la République la place de la Liberté, et sur la place de la Liberté, un peuple malheureux, inquiet, désemparé. Toutes les colères sont rassemblées, presque toutes.
Il y a Yvan, 57 ans, beau, grand, les épaules carrées, les yeux perçants, il soutient toutes les causes, il est de tous les combats, un professionnel de la grogne ou de la lutte, c’est selon. Autour de lui des connaissances se ressemblent et les discussions s’animent au sujet de cette supposée réforme des retraites. Je me rapproche et j’écoute, je les comprends ces Français qui triment pour leurs trimestres et des salaires indécents. J’engage la conversation avec Yvan, il est aide-soignant en hôpital public et délégué syndical, je lui demande ce qui le gêne le plus dans ce bidule ? Il me dit qu’il ne voit pas comment des aides-soignants peuvent continuer à soulever des vieux douze heures de suite à 64 ans. Il a raison Yvan. Même à 50 ans, lorsque vous êtes une petite femme c’est clairement surhumain ; qu’est ce qui peut motiver de si braves gens à se crever la santé pour celle des autres et 1 500 € par mois ? L’amour, peut-être ? Bien sûr ils pourraient revenir aux 40 heures, 8h/jour sur 5 jours, et prendre davantage de temps par patient ? Yvan n’est pas contre, mais il est déjà à 50 heures payées 35, puisqu’il doit remplacer des camarades en arrêt, ou en surmenage. Ses heures sup il ne les verra jamais ; il est payé moins qu’un SMIC au final Yvan.
Et puis il y a les autres, de jeunes bourgeois déguisés en sombres Gavroche, prêts à en découdre avec les prolos en uniforme juste en face, histoire de vivre la révolution un instant, un instant seulement, prolo quelques heures mais à l’avenir assuré. Être bourgeois c’est chiant, casser du flic c’est marrant. Et puis c’est gratos parce que Papa et Maman ont quelques relations. Quelques vitrines brisées d’agence intérimaires barrées de slogans anarcho-bourgeois “Le travail c’est chiant !” En fait tout est chiant, un papa une maman c’est chiant, deux papas c’est plus marrant. La drogue c’est marrant. La mort c’est marrant. Finalement Viva la muerte ? Ils rient avec le diable.
En voilà un qui se saisit d’une bonbonne tirée de son sac bien bombé pour taguer un bel immeuble bourgeois, peut être le sien ? Et puis ça dégénère, les corbeaux se regroupent pour balancer quelques boules de pétanque et leurs excréments sur les “représentants de l’ordre bourgeois”, et voilà la manif dispersée par cette douce odeur poivrée qui vous fait pleurer encore et encore, autrement que toutes ces injustices que ces braves gens subissent.
C’est certain que cet apprenti bolchevique aide la cause de ses braves gens !
Heureusement qu’il y a Fernand pour mettre tout le monde d’accord, il récupère la bonbonne du Gavroche en Weston pour marquer sur la plaque d’un avocat (franc-maçon peut être ?) “Vive le Cu”. Il mettrait presque tout le monde d’accord s’il n’avait pas oublié le l à son cul.
Nicolas ZAHAR
Si les FM gouvernent il faut qu’ils arrêtent vu l’état du pays ? On dit pas de 49.3 et paf dans ta tronche ? A qui faire confiance même pas aux écolos qui ont de grosses voitures ? Bon 49.3 ça va faire du 43° dans quelques temps ? La retraite c’est une directive de l’UE mais alors si on travaille plus longtemps les jeunes seront au chômage ? Quel bordel…
Comme le disait notre vaillant MARÉCHAL : non à l’esprit de jouissance et aux congés payés. Oui au travail, à la Famille et à la Patrie.
Voilà le résultat de 40 ans de bêtise, de laxisme, du refus de l’effort, de l’irresponsabilité à tous les niveaux, de destruction de la famille, du rejet du bon sens et de l’autorité !
La mentalité de mai 68 a tout détruit… reconstruisons !
Mais en excluant d’abord tous ceux qui ont laissé faire depuis tant d’années !
bientot plus besoin de travailler, l’intelligence artificielle fera tout (et mieux)