L’école socialiste des cancres, du djihad et des voyous


L’école socialiste des cancres et des voyous est soumise au programme politique et aux violences de l’extrême gauche autant que des représailles du djihad en milieu scolaire contre ceux qui critiquent le Coran.
Yves Mamou : “Les mêmes racailles antisémites qui ont chassé les élèves juifs des écoles publiques poursuivent maintenant les non juifs et tous ceux qui ne respectent pas le Coran. Un jalon de plus dans le démantèlement de l’école (soi-disant) républicaine. Les fanatiques du djihad font la loi à l’école des cancres et des voyous et s’en prennent à la liberté de nombre d’élèves soumis aux islamistes les plus fanatisés.
Car c’est bel et bien de djihad dont il est question à l’école des cancres et des voyous. Le manque de discernement du pouvoir politique est ici gravement engagé quand la ministre de la justice affirme sur Europe 1 que la liberté de conscience (des djihadistes ?) a été menacée par la liberté d’expression de Mila…
L’épuration ethnique menée contre les élèves juifs évolue en épuration politico-religieuse. Seuls les dhimmis qui baissent les yeux devant le Coran seront-ils admis dans certains lycées publics ? Ces djihadistes excluent de l’école les juifs et les libres penseurs. Jamais l’État-LREM n’aura été si défaillant (bienveillant) !
Violaine Morin : “À la suite d’un blocus devant le lycée Maurice-Ravel à Paris, 4 mineurs ont passé la nuit en garde à vue. Trois ont été déférés pour “dégradation de biens d’autrui par un moyen dangereux”.
Un rassemblement a eu lieu devant le tribunal de grande instance de Paris en soutien aux élèves interpellés à l’appel de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) du lycée Maurice-Ravel et du SNES-FSU, syndicat majoritaire chez les enseignants du 2e degré. Les parents d’élèves et les enseignants étaient des dizaines devant le commissariat du 20e arrondissement pour exiger la libération des lycéens. Le SNES-Paris a dénoncé l’acharnement des forces de l’ordre au recteur de l’académie. Les députés (La France insoumise-LFI) de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain et Éric Coquerel ont exigé la libération des élèves !
Anthony Cortes : “Crise à l’école : “On ne forme plus à penser, les élèves se contentent de croire”.
Dans “La désinstruction nationale”, René Chiche, professeur de philosophie, dresse un sombre tableau de l’état de l’école. En cause : l’empilement des réformes et la dégradation des Humanités. Membre du Conseil supérieur de l’éducation (CSE), René Chiche déplore que le niveau de ses élèves soit proche du néant. En classe, j’ai face à moi des élèves qui sont le produit de l’école : ils ont passé 15 ans en classe et se retrouvent dans un état de quasi-illettrisme. Les copies de philosophie sont d’une “extrême-pauvreté”.
Pendant les années 70, l’université a commencé un processus de destruction. Les professeurs ont développé une capacité à déployer un discours complètement artificiel sur des auteurs classiques qu’ils n’ont jamais lus. L’école, au lieu de faire ce qu’elle a toujours fait, c’est-à-dire former l’esprit, se cantonne à donner des informations partielles au lieu de “savoirs”. Mais ce n’est pas du savoir, ça ne forme pas l’intelligence ! Ce qui forme l’intelligence, ce sont des exercices comme la dissertation. Or, aujourd’hui, on constate que de plus en plus d’élèves arrivent en terminale sans avoir fait une seule dissertation de toute leur scolarité. Ayant peu intégré la culture classique, les profs n’ont d’autre choix, devant les élèves, que de proposer autre chose.
“Nos élèves ont été portés, pendant toute leur scolarité, dans un système qui ne leur a pratiquement rien transmis.” Ils sont une matière première idéale pour tous types de manipulations de “la conscience des électeurs”. N’importe quel discours devient la référence absolue. Il n’est donc pas étonnant que le fanatisme, sous sa forme religieuse ou sous sa forme politique, se développe ainsi. Plus inquiétant, c’est que ceux qui ont la responsabilité de l’école, les ministres et les hauts fonctionnaires de l’institution, les “pédagogistes” et les autres bonimenteurs, n’osent plus prononcer le mot “instruction”. Ils n’ont qu’un seul mot à la bouche : la “réussite”… à n’importe quel prix, notamment en supprimant les notes et en bradant les diplômes. Ces gens-là sont des nuisibles et la gauche au pouvoir leur donne un poids exagéré (pour détruire) l’institution.
Il y a une frange de l’opinion, les “parents réels”, qui veulent que les enfants réussissent, qui tranche avec les “parents professionnels”, qui font de la politique et sont dans le refus systématique. Aujourd’hui, les professeurs rasent les murs. Ils donnent des notes auxquelles personne ne croit et quand les élèves ignares ont réussi au Bac pour tous, alors ils sont sûrs d’obtenir des bourses pour échouer 2 ans dans le Supérieur.
Barbara Lefebvre : “Le docteur Maurice Berger traite à la fois les jeunes bourreaux et les victimes de violence gratuite. L’ensauvagement des enfants est dû au cadre familial et scolaire défaillant, culture clanique, sentiment d’impunité. De nombreux commentateurs constatent l’ensauvagement de la société. La faiblesse des sociétés occidentales face à leurs adversaires trouve sa racine dans la déroute intellectuelle et morale.
Anthony Cortes : “L’état catastrophique de l’école est en première ligne. En 2020, le nombre d’inscrits aux différents concours enseignants chute car le métier de professeur n’attire plus. Il fait fuir des titulaires et le nombre de démissionnaires est en constante augmentation depuis plusieurs années. Ce qui s’explique par la dévalorisation de la fonction, la paupérisation de la profession, la charge de travail administratif importante, la pression de la hiérarchie, la solitude face aux parents tout-puissants. Conséquence : le niveau des personnes recrutées baisse, inéluctablement. Aux élèves de subir des profs au niveau très insuffisant ! Pierre Favre, vice-président du Syndicat national des écoles (Sne) : “Il faut bien mettre des gens devant les classes !”
Les candidats aux postes étant si peu nombreux, l’Éducation nationale a de plus en plus recours aux enseignants contractuels pour combler les places vides. Recrutés en CDD reconductibles, à temps partiel ou à temps complet, ces hommes ou femmes rustines n’ont pu bénéficier d’une formation de professeurs. Seul critère : être titulaire d’un bac+3. Pierre Favre :”Pour un gestionnaire, c’est la main-d’œuvre parfaite ! C’est un personnel docile que l’on peut évacuer à tout moment et surtout qui ne coûte pas cher”. Selon les données du ministère de l’Éducation nationale (socialiste), le salaire moyen d’un contractuel en équivalent temps plein s’élève à 1 030 euros par mois, contre 2 440 euros mensuels pour les titulaires, tous niveaux confondus.
Moralité : beaucoup d’enseignants, souvent en situation de grande détresse personnelle, veulent se renseigner sur la possibilité de quitter l’Éducation nationale pour rejoindre les écoles libres. De leur côté, les écoles indépendantes se réjouissent et proposent des postes en permanence, notamment via le site ecoles-libres.fr. Elles peinent à recruter des enseignants compte tenu de la croissance du secteur qui ne faiblit pas !
Thierry Michaud-Nérard