La Renaissance a fait renaître les cultes cosmiques. La Révolution a imposé les cultes cosmiques. Le mondialisme, aboutissement de la Révolution, est donc sous-tendu par un culte du Cosmos. Et l’écologie s’inscrit dans cette philosophie religieuse.
L’écologie personnifie une Nature qui se suffirait à elle-même, c’est à dire hors de Dieu. L’écologie s’insère dans la suite des philosophies naturalistes ou monistes, les philosophies de la Nature qui nient la Surnature, c’est à dire la transcendance. L’écologie est une forme de Naturalisme, croyance selon laquelle la Nature est le seul principe. La philosophie de l’Antiquité le reconnaissait, la philosophie actuelle le cache.
Soit la Nature a été créée par Dieu, et il y a deux Êtres, l’Être de Dieu et l’Être de l’Univers. Soit la Nature est confondue avec Dieu, et il y a un Être Un en évolution, c’est-à-dire qui comporte son propre principe de création continue. Dans ce cas, la Nature est donc divine et éternelle. Divine dans le sens où la Nature est immanente à Dieu, la Nature et Dieu ne font qu’Un. Éternelle, c’est à dire qu’elle dépasse le temps.
Autrement dit, LA NATURE EST LE NOUVEAU DIEU, ET L’ÉCOLOGIE EST LE CULTE DE CE DIEU. L’écologie divinise la Nature, ou Terre-Mère dans les anciens cultes cosmiques.
La préservation de la Nature serait menacée par la civilisation technique mise en place par l’homme occidental, le « fasciste ».
L’homme moderne est soumis à la « société de consommation », au modèle occidental et libéral. L’homme moderne nuit à la Nature. L’espèce humaine nuit à la Nature. D’où la possibilité, voire la justification de l’éradication de l’espèce humaine. C’est la finalité du transhumanisme.
Les nouvelles générations doivent devenir post modernes, le mot post moderne étant compris au sens religieux. Les gauchistes se disent et se veulent post modernes parce que la Révolution moderne n’a pas réussi dans son but religieux, éradiquer le christianisme. La post modernité éradiquera le christianisme.
Les gauchistes sont des révolutionnaires modernes, mais ils veulent une société post industrielle, c’est à dire une société post moderne. Dans cette société post moderne, vivra une humanité nouvelle, une post humanité. Dans le gauchisme, tout est « post ».
LES « POST » SONT LES CONDITIONS DE LA RÉVOLUTION, RÉ-VOLUTION AU SENS DE RETOUR À L’ÉTAT PRIMORDIAL, RETOUR À L’ÉTAT D’AVANT LA GENÈSE, RETOUR À L’ÉTAT D’AVANT ADAM ET ÈVE, RETOUR À L’ÉTAT DE NATURE DES PHILOSOPHES.
L’histoire d’Adam et Ève n’est pas une chronique historique, mais exprime la réalité des choses, et relate l’histoire de l’humanité, sous des formes imagées et allégoriques.
Au-delà de l’existence d’Adam et Ève, c’est le symbole qui compte : la création d’un couple, un homme et une femme, humanisés par le péché et par la reproduction, la sortie de la condition androgyne, la proposition d’une morale opposée au tout permis de l’état de nature.
Deux fils d’Adam et Ève, Abel et Caïn, oublient la dignité de l’image de Dieu, ils retournent à l’état primitif et s’entre-tuent. Une telle attitude se reproduira constamment durant l’histoire, d’où les affrontements, d’où les guerres, d’où les conflits.
Les gauchistes dits post modernes règnent à l’Éducation Nationale. Et à l’école, les enfants sont convertis à l’écologie. On les emmène planter un arbre dans la campagne, ou nettoyer les détritus que la société industrielle aurait déposés. L’enfant fait un geste qui le marque, car on lui dit qu’il participe à une noble cause. Il se sent engagé comme un adulte, ce qui est un honneur pour lui. Mais il se sent aussi engagé contre les adultes, désignés comme les responsables de la pollution. En psychologie, on appelle de tels actes des « actes de compromission ».
Ainsi, la pratique « religieuse » écologique s’accompagne d’une vieille pratique révolutionnaire, l’exploitation politique du « jeunisme », l’exacerbation du conflit des générations. La « vieille » génération est celle de l’Occident chrétien, l’Occident chrétien coupable de la pollution, l’Occident chrétien coupable du Mal sur terre. Les enfants vont faire mieux que leurs parents, les « vieux », âgés de quarante ans et plus. Les enfants vont nettoyer la planète que les parents ont salie.
Il s’agit d’un embrigadement. Le nouveau Dieu est la NATURE, une Nature en évolution.
Les espèces doivent évoluer. Les hommes ne seront plus sexués, mais du « genre ».
Tous les jouets, toutes les modes médiatiques, tous les « enseignements » de l’école gauchiste, sont codés. Tous vont dans le même sens, le culte du Cosmos, l’Être Un en évolution.
La religion de la Nature s’oppose à la religion d’un Dieu créateur de la Nature.
CE DIEU CRÉATEUR DE LA NATURE EST LE MAL, L’ÉCOLOGIE EST LE BIEN.
En cela, l’écologie, suite de la gnose, de la théosophie, et de la Kabbale, s’accorde avec la gnose maçonnique naturaliste.
L’écologie, en tant que religion est au service du cosmopolitisme. Le cosmopolitisme fond le particulier dans le Grand Tout, implique les cultes du Cosmos. Les initiés veulent substituer les cultes du Cosmos à la religion de la Bible. Derrière le gauchisme et le mondialisme, se cache toujours une guerre de religion. Pour les écologistes, la Nature est une divinité cosmique. La Nature ne doit pas être détruite par l’homme. La Nature survivra à l’homme.
Dans la Bible, Dieu place l’homme au centre de la nature pour qu’il la domine à des fins eschatologiques, à des fins dernières. D’APRÈS LA BIBLE, L’HOMME DOIT RESPECTER L’ORDRE NATUREL DE LA CRÉATION. L’homme doit respecter la nature parce qu’elle est une création divine. Dieu n’a pas placé l’homme au centre de la nature pour qu’il la détruise. L’homme doit respecter les lois de L’ORDRE NATUREL, les lois de Dieu, ou d’une transcendance.
L’écologie, idéologie gauchiste, voudrait préserver la nature, MAIS NE RESPECTE PAS L’ORDRE NATUREL, refuse les lois de Dieu trop contraignantes, et participe à la destruction de la nature. S’il y a une vraie écologie, elle est chrétienne, ou transcendantale pour les non chrétiens. L’ORDRE NATUREL A ÉTÉ CRÉÉ POUR LA SAUVEGARDE DE LA NATURE.
Une autre contradiction résulte de l’opposition entre, d’une part, la volonté de respecter la nature, et d’autre part, l’antiracisme. Dans la nature, chaque espèce animale est spécifique.
En ce qui concerne les humains, il y a une nature humaine commune et des différences apparentes, la couleur de peau, les qualités physiques, intellectuelles, les défauts.
Pourquoi ces différences ? Depuis quand ces différences ? Nul ne le sait.
Ces différences participent sûrement à un équilibre, même si nous l’ignorons.
Et il est toujours dangereux de rompre les équilibres naturels.
Or, les écologistes, les gauchistes, les mondialistes, veulent le métissage des êtres humains. Le métissage est contre nature, il risque d’entraîner un dérèglement de la nature, il risque de perturber l’équilibre naturel, il risque de mettre en cause l’existence même de l’humanité. La loi de reproduction des espèces est menacée.
Chez les animaux, les mélanges d’espèces ne conduisent-ils pas à la dégénérescence ?
Une ambiguïté concerne l’agriculture. Pourquoi les fruits et les légumes n’ont-ils plus de goût ? Depuis Mai 68, les progressistes et les écologistes, de droite comme de gauche, ont choisi une agriculture intensive. C’était le progrès. L’agriculteur devait utiliser des machines, ce qui a provoqué un immense chômage à la campagne et l’exode rural. Il fallait des champs plus grands, on a arraché des haies. Il fallait du rendement, on a versé des engrais et des pesticides. Le résultat est la pollution, et la pollution provoque une sorte d’empoisonnement des produits agricoles et la disparition de la faune.
Avant l’agriculture intensive, il n’y avait pas besoin de produire « bio », tout était « bio ». Aujourd’hui, le « bio » est à la mode, mais il est souvent illusoire. Des agriculteurs versent des produits chimiques la nuit, et ouvrent leurs champs le jour à des « bobos » qui récoltent à la place des ouvriers agricoles.
Le « bio » est parfois une escroquerie. Il permet de vendre le même produit plus cher.
Il y a désormais une production intensive du « bio », mais qui n’efface pas les dégâts provoqués sur la nature, sur les insectes, et sur les animaux sauvages.
Que disent les écologistes à ce sujet ?
L’écologie utilise des bons sentiments, et aussi une « esthétique » de la nature à des fins destructrices. La « poésie » séduisante de l’écologie ne doit pas masquer son idéologie.
Le soi-disant amour de la nature des écologistes n’est que de façade, trompe-l’œil, et paravent. Le paradis écologique sur terre se mue en enfer gauchiste. Les écologistes, dépendants des progressistes, ne peuvent pas préserver la nature.
Sans le progressisme, l’agriculture serait NATURELLEMENT « BIO ».
Un autre paradoxe concerne la chasse, la haine écologique de la chasse. Avant l’agriculture intensive, il y avait du gibier en France. La chasse est une activité naturelle qui participe à l’équilibre de la nature. Tuer un animal est hors du Bien et du Mal, et permet de nourrir les humains, de réguler les espèces. Et seuls les chasseurs élèvent du gibier. Le gibier est victime des constructions anarchiques, de l’automobile. L’animal n’a plus de gîte, les haies, plus de nourriture, parfois plus d’espace.
Les chasseurs protègent les animaux, sinon, ils ne pourraient plus chasser.
La chasse est devenue un élément indispensable à la préservation de la nature et des espèces. Mais les écologistes s’opposent à la chasse. Ils traitent les chasseurs d’assassins, les cerveaux ont été lavés par les écologistes.
En réalité, l’hostilité des écologistes est idéologique. Pour les gauchistes, les chasseurs sont des « fascistes », donc la chasse doit être interdite. Avant l’intervention des écologistes, à la campagne, beaucoup de personnes chassaient, y compris le plus pauvre des paysans. Désormais, il n’y a plus de gibier naturel, alors la chasse devient payante, donc « capitaliste ». La chasse devient le privilège de l’argent.
L’éviction du pauvre n’est pas surprenante.
Les écologistes sont les héritiers des communistes qui avaient interdit au peuple de chasser. Les écologistes font tout pour empêcher la chasse.
Ils créent des réglementations, ils prétextent d’un risque sanitaire pour la restreindre.
Ils interdisent d’éliminer les prédateurs. Résultat : le gibier n’arrive plus à se reproduire.
Les obstacles administratifs à l’élevage ou au transport sont tels que beaucoup de chasseurs renoncent. Il n’y a presque plus de gibier en France, et presque plus de chasseurs. Les pauvres sont victimes de l’écologie.
Les bourgeois peuvent se payer des « actions de chasse» ; et les plus riches vont chasser à l’étranger.
Résultat : l’industrie de la chasse est sinistrée, fermeture des armureries, fermeture des élevages, diminution des gardes, restauration en baisse. Des chômeurs en plus.
Mais les victimes sont les « petits Blancs », une espèce méprisable pour les gauchistes.
Comme tous les révolutionnaires, les gauchistes croient au mythe du bon sauvage.
Or, le sauvage chassait, mais c’était l’homme qui chassait.
Dans les sociétés primitives, l’homme chassait, rarement la femme.
La chasse est donc trop masculine. Les hommes se réunissaient pour chasser, et les femmes n’étaient pas les égales des hommes. Horreur pour un gauchiste.
Pis encore. La chasse est une tradition, et il faut faire table rase de toutes les traditions, car elles sont un obstacle à la Révolution.
Jean Saunier
Tres bien et Bravo M Saunier, Les deux cancers de ce siécle Islamisme et escrologisme. Je vous felicite et vous remercie encore pour ce message et pour la photo d’illustration qui à elle seule résume nos; GROS, problémes actuels. Bravo, portez vous bien !
Si les hommes n’avaient pas exterminé les prédateurs (loups, lynx), l’équilibre naturel entre les espèces aurait été respecté, et il n’y aurait pas tous ces problèmes.
Car il faut bien reconnaître que partout où les hommes s’installent, la nature et les animaux en font les frais !
Tout allait bien sur Terre avant l’apparition de l’humanité.
La réalité cosmique est. Immanente et précédant toute intelligence. Les philosophies et commentaires humains, confrontés à leur insignifiance moléculaire dans cette immensité, s’inventent des Dieux, des théories, des millions d’exégèses sur des bases théoriques fausses, que tentent bon an mal an les découvertes d’une science à jamais bougrement incomplète, malgré son activité frénétique, pour combler la connaissance du tonneau des Danaïdes des états de la matière. Il faut admettre une fois pour toutes que l’invention métaphysique humaine ne fût qu’un artifice inventé pour combler l’ignorance crasse de notre espèce biologique. Même si être doué de conscience est supérieur à l’état végétatif. Les extra terrestres plus intelligents ? Qui sait ? Paradoxe de Fermi ou pas !
et celui qui a introduit la myxomatose a été décoré par le ministère de l’agriculture ! cette extermination des lapins a été à la base de la fin de la chasse, petit gibier abondant, le lapin était le lot de consolation du petit chasseur, qui souvent s’en contentait