Légitime défense : et si on appliquait la Constitution de 1793 ?

Reportage de RMC sur les rodéos qui, avec le printemps, fleurissent dans le centre de Lyon :

La colère des habitants dans le centre-ville de Lyon

Ils n’en peuvent plus des rodéos urbains et de tous ces “jeunes” qui prennent les rues pour un circuit depuis quelque temps – en se filmant -, jusque sous les fenêtres de la mairie.

Les “jeunes” sans casques, leurs moto-cross sur la roue arrière, juste sous les fenêtres du maire de Lyon, devant l’Hôtel de ville.

Avec le temps, ces rodéos semblent se rapprocher du centre-ville [NdHD : crétin de journaleux… Ils ne “semblent” pas se rapprocher du centre-ville, ils y sont ! L’Hôtel de ville EST au centre-ville !]. Sur la Presqu’île, notamment sur la place Bellecour, les jeunes motards n’hésitent plus à y faire pétarader leurs moteurs”

« C’est inquiétant, déclare Sarah Bauduin, membre du collectif “Presqu’île en colère”, parce qu’on est sur des places qui sont censées être piétonnes. On arrive quand même à vivre des situations qui sont complètement incroyables, même pendant ce nouveau confinement »

Un problème avant tout politique pour Pierre Oliver, maire Les Républicains du 2ème arrondissement de Lyon :

« On nous a promis trois cents policiers nationaux, il y a trois ans de cela : on n’en a toujours pas vu la couleur. On nous a annoncé le recrutement de 65 policiers municipaux : toujours rien !”

Mais la vérité est que les policiers hésitent à intervenir sur ces rodéos, de peur d’envenimer la situation, explique Bertrand, policier municipal à Lyon et délégué Force-Ouvrière :

« On n’a pas de consigne pour arrêter [ces rodéos], et au contraire, [notre hiérarchie insiste] sur le fait que la responsabilité des policiers est engagée »

Pas d’intervention donc, contre ces rodéos urbains : les policiers ont peur d’être tenus pour responsables en cas d’ « accident »

Fin du reportage de RMC

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Rappelons ces deux articles de la Constitution du 24 juin 1793 :

Article 1Le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l’homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles.

Article 35 – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Si de nombreuses constitutions sont venues remplacer celle du 14 juin 1793, on remarquera qu’aucune ne l’a explicitement abrogée…

Lorsque l’Etat – qui « détient le monopole de la violence physique légitime » selon la formule de Max Weber – se couche devant les racailles et donc viole ainsi le droit fondamental du peuple de vivre en paix et en sécurité, ce dernier a donc, selon la Constitution susnommée, non seulement le droit, mais le devoir d’assurer sa propre sécurité.

Qui peut nier que ces motards, évoluant à pleine vitesse et dans des conditions acrobatiques, ne mettent en danger l’intégrité physique – voire la vie – des piétons, enfants, mères de famille… – qui circulent dans ces zones ?

Dans cette vidéo :

Zineb el Rhazoui rappelle le principe de légitime défense pour les policiers : « C’est l’article L435-1 du Code de la sécurité intérieure » précise-t-elle, ajoutant : « Pourquoi la police n’a-t-elle pas eu recours à son droit à la légitime défense ? ». Zineb el Rhazoui faisait allusion au guet-apens dont ont été victimes des policiers à Chanteloup-les-Vignes en novembre 2019

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L’article 122-7 du Code pénal autorise tout citoyen à appliquer le principe de légitime défense. Si, obéissant servilement aux diktats du pouvoir, la police a renoncé à assurer la sécurité du peuple, « droit naturel et imprescriptible », le recours à la légitime défense via l’article 122-7 du Code pénal n’est-il pas « pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » ?

Le problème, me direz-vous, est que si la police a renoncé à défendre le peuple, il est peut-être illusoire de compter sur une justice travaillée par l’islamo-gauchisme

Henri Dubost