Les 44 mesures d’Ayrault violent les droits des autochtones reconnus par l’Onu

Traiter d’incompétents les gens au pouvoir parce qu’ils échoueraient à redresser le pays c’est ne rien comprendre. Le recul est désormais suffisant pour se rendre à l’évidence : la déconstruction de notre société par le matraquage de la famille et le racket, la déconsidération de nos institutions ne relèvent nullement d’un « enfumage » destiné à masquer une supposée impuissance comme on le dit trop facilement mais bel et bien d’un projet implacablement mis en œuvre : changer notre civilisation comme l’a dit Mme Taubira. Et pour mieux y parvenir changer de peuple. Tout se tient. Ce mardi une « feuille de route » de 44 propositions pour « lutter contre les discriminations » va être remise au gouvernement. Autant dire pour la faire courte : « le pouvoir bascule vers la préférence étrangère […] C’est du racisme anti-Français. » (Malika Sorel le Figaro 6/02). La guerre est déclarée et elle est sans merci car elle est idéologique. Parmi les armes dont nous disposons il en est une à laquelle les Français ne pensent guère tant les textes internationaux que nos gouvernements signent à tour de bras leur paraissent dénués d’intérêt. Et pourtant… En 2007 l’ONU a pris une résolution relative aux droits…des peuples autochtones dont je recommande vivement la lecture. Dans les considérants de ce texte le Machin « réaffirme que les peuples autochtones ne doivent faire l’objet d’aucune discrimination (et donc pas de discrimination positive en faveur de l’allochtone pour le logement, la santé, les concours  et j’en passe), qu’elle est consciente de la nécessité urgente de respecter et de promouvoir les droits intrinsèques des peuples autochtones qui découlent de leurs structures politiques (la charia faut pas charrier !) économiques (du saucisson et du pinard au supermarché !), convaincue que le contrôle par les peuples autochtones des événements qui les concernent leur permettra de perpétuer  et de renforcer leurs institutions, leur culture (l’histoire de France plutôt que celle du Monomotapa) et leurs traditions (disons,au hasard, mon beau sapin roi des forêts…). Que chacun mette ici en regard les surabondantes données de notre vécu d’autochtones. Comme on dit, y a pas photo ! S’ensuivent 43 articles. En substance : «  les autochtones ont le droit de ne pas subir d’assimilation ou de destruction de leur culture. Les Etats mettent en place des mécanismes de prévention et de réparation de tout transfert de population toute forme d’assimilation ou d’intégration forcée (nommé aussi multiculturalisme), toute forme de propagande dirigée contre eux dans le but d’encourager la discrimination raciale (art. 8). Les peuples autochtones ont le droit d’observer et de revivifier leurs traditions, de conserver, de protéger et de développer les manifestations passées présentes et futures de leur culture (art 11) de promouvoir et d’enseigner leurs traditions (art 12) de revivifier et de transmettre aux générations futures leur histoire leur langue leurs traditions leur philosophie leur littérature et les Etats prennent des mesures efficaces pour protéger ce droit (art 13).Ils ont droit à ce que l’enseignement et les medias reflètent fidèlement la dignité de leur culture, de leurs traditions et de leur histoire (art 15) Etc…etc… Oui il y a des autochtones en France, avec une histoire, une culture, des traditions, des lois auxquelles ils tiennent. Bref avec une identité  et  donc le droit de la défendre pour persister dans l’être. La justice d’ailleurs en a pris acte en légitimant le terme de souchien dont Mme Boutelja se plait à les désigner. Certes je ne suis pas sans savoir qu’une déclaration de l’ONU n’est juridiquement pas contraignante. Cependant le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a déclaré : « Toutes les victimes de violation des droits de l’homme devraient être en mesure de se tourner vers le Conseil des droits de l’homme comme un forum et un tremplin pour l’action ». Un forum ? Qu’à cela ne tienne ! Imaginons qu’une délégation d’autochtones français se rende  à Genève afin de dénoncer à grand bruit devant ce Conseil et donc en place publique la liquidation sournoise dont ils sont victimes. Dans un monde où tout est affaire d’image,  ce serait ce serait déjà plaisant de jouer à « bas les masques ». Quant au « tremplin pour l’action » à vous de voir, citoyens autochtones et fiers de l’être. Anne Buisse

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