Les Arabes d’Israël : une bombe à retardement

Morale : pourquoi le progressisme ne peut que gagner - Sciences et Avenir

Cette alarme ne date pas d’aujourd’hui. Elle date de 1948 et s’est aggravée en 1967 après la guerre des Six Jours avec l’ajout de plus de deux millions d’Arabes et la conquête des territoires au-delà de la ligne verte.

Ces Arabes qui vivaient au-delà de la ligne verte s’ajoutaient à ceux qui sont restés dans la majorité des villes israéliennes, comme Jaffa, Haïfa, Jérusalem, Acco, Lod, Ramleh, et qui se sont disséminés et multipliés au point de surpasser, dans certaines régions de l’État, la population juive.

Daniel Pipes suggère dans son dernier article, « l’assimilation, l’intégration », au seul défaut que l’islam ne s’assimile pas et ne s’intègre pas. Inutile d’aller trop loin, il n’y a qu’à observer ce qui se passe en Europe et aux USA pour comprendre que c’est une bataille perdue d’avance.

Israël a réussi à vaincre ses ennemis en dehors de ses frontières. Ceux en son sein sont une autre histoire.

Le grand problème d’Israël peut se résumer en un seul mot : le progressisme. L’orientation réelle de ce mouvement incontournable qui traîne derrière lui le multiculturalisme, la mondialisation et l’abolition des frontières, est la disparition totale du concept peuple et nation, afin d’obtenir une masse incohérente et diversifiée d’individus sur toute la face du globe.

C’est idéal de ne plus avoir de race (estompée grâce au brassage de toutes les races et au métissage), de foi, de nation, d’identité et de n’être qu’un individu avec des droits égaux dans n’importe quelle région du globe terrestre. C’est prématuré puisqu’au moins la moitié du globe ne participe pas à ce mouvement.

C’est grandiose, c’est terrible mais irrévocable.

En fait, c’est une reproduction du départ de l’homme préhistorique vivant dans une contrée/toute contrée, avec pour uniques frontières, celles naturelles. Or, nous savons tous que cela n’a pas duré. Les clans ont formé des tribus, qui elles se sont transformées en peuples. Afin de conserver leurs territoires et leurs possessions, ces peuples ont créé des armées et démarqué des frontières, pour arriver à ce que nous sommes aujourd’hui : un monde morcelé et divisé. Chacun chez soi. Les causes directes résultent du manque d’homogénéité de l’être humain. Homogénéité que ce courant progressiste espère atteindre.

Le progrès, lui, a ses règles et il les impose, d’où la situation actuelle.

L’article sur la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël résulte directement de la pensée progressiste. Cette pensée n’effleure pas du tout la majorité de ces Arabes qui se disent Palestiniens et réclament le statut de Palestiniens.

Israël à l’origine a été créé comme « refuge au peuple juif… ». Pour lui aussi, le progressisme est l’anéantissement de ce refuge et la reprise du baluchon et la soumission qui se profile…

Ainsi,  pour l’Israélien ce mouvement est suicidaire.

Le Palestinien ne connaît pas de courant progressiste et se drape dans son orgueil blessé, sa dignité islamique qui devrait en principe ne rien signifier à notre époque et au besoin de survivre.

La machine progressiste est en marche et elle affecte toutes les démocraties. C’est la raison qui pousse les dirigeants d’Israël à opter pour le vivre-ensemble… Le vivre-ensemble mènera Israël vers sa perte d’identité juive… C’est simple et clair.

Le progressisme lui, fera son chemin au grand dam des civilisations.

Thérèse Zrihen-Dvir