Les bien-pensants et le régime de Macron sont les fascistes de notre époque
L’époque que nous vivons est totalement folle et délirante.
Pas un jour ne passe sans que les citoyens ne soient matraqués par l’immense majorité des médias, avec des discours alarmistes annonçant l’apocalypse : l’arrivée du fascisme en France.
Chez nombre de citoyens, ces messages provoquent des réactions de panique. Ils sont ainsi amenés à réagir sans aucune réflexion critique et adoptent pour la plupart des comportements moutonniers.
Tout cela est-il fondé ? Est-ce bien sérieux que nos concitoyens se laissent guider par leurs émotions au lieu de réfléchir ? Y a-t-il un réel danger « fasciste » dans notre France de 2023 ?
Il me semble utile d’accorder quelques lignes à ces problèmes.
Commençons par nous interroger sur ce que recouvrent les termes « fasciste » et « fascisme ».
Si vous parlez de « fascisme » avec des citoyens, certains vous parleront peut-être de l’Italie de Mussolini, mais à 99 % ils feront plutôt le lien avec le IIIe Reich nazi d’Adolf Hitler, régime qui se caractérisa par ce qu’on peut faire de pire : assassinat des opposants, racisme et anti-sémitisme avec destruction de masse des juifs, camps de concentration, répression impitoyable de tout le mouvement ouvrier, suppression de la liberté d’expression la plus élémentaire, guerre, etc.
Mais la question sur laquelle nous souhaitons revenir concerne surtout les conditions qui ont permis à ce régime de se mettre en place.
La première est qu’une crise sociale et économique très grave existe, crise que la bourgeoisie et les couches dominantes n’arrivent pas à solutionner, ce qui menace la société d’une explosion sociale majeure ou d’une révolution.
La seconde est la création d’un parti, nazi en l’occurrence avec Hitler, appuyé sur des groupes para-militaires nombreux.
La troisième est que ce parti soit soutenu par une fraction significative du capital.
Ces trois conditions étaient réunies en Allemagne dans les années 30 et Hitler fut élu chancelier en 1933, enclenchant la machine infernale qui allait quelques années plus tard aboutir au déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, jetant le monde entier dans le chaos.
Voilà pour les conditions nécessaires à l’apparition du fascisme.
On voit donc qu’elles ne sont nullement réunies en France, aujourd’hui, ni dans aucun pays d’Europe. Il est donc fallacieux de parler de « risque fasciste » pour la France de 2023.
Certes, nous vivons une grave crise en France, notamment politique et économique, mais il n’existe aucun parti de type fasciste, avec des bandes para-militaires, soutenu par une fraction significative du capital, dans notre pays.
Certains répondront, comme Libé, le Monde, l’Obs, etc., que le RN est un parti fasciste.
D’abord cette affirmation est stupide ou preuve d’une ignorance crasse de l’histoire et de ce qu’est réellement le fascisme pour les raisons que je viens d’exposer.
Par ailleurs, on n’oubliera pas de se souvenir de ce que déclarait Lionel Jospin le 29 septembre 2007 sur France Culture :
«Pendant toutes les années du mitterrandisme nous n’avons jamais été face à une menace fasciste et donc, tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste aussi à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste.»
Donc l‘anti-fascisme dont nous abreuvent régulièrement Libé, Le Monde, l’Obs et tous les bien-pensants n’est que que la continuation du grotesque « théâtre » que dénonçait Jospin.
Son unique objectif étant de créer une angoisse et un sentiment de terreur vis à vis de la part de la population qui est crédule et adopte un comportement moutonnier face à ce prétendu risque.
Mais alors, doit-on en tirer la conclusion qu’il n’y a aucun risque de fascisme en France ?
Au risque d’étonner, je réponds qu’il n’y a pas un risque de fascisme « classique » en France.
Par contre, il y a un fascisme d’un type nouveau qui est déjà en place en France.
Oui, qui est déjà en place !
C’est le régime macronien actuellement au pouvoir, grâce au soutien de l’extrême gauche (qui regroupe toute l’ex-gauche et l’extrême-gauche) et de la droite dite « républicaine ».
Point non négligeable à prendre tout d’abord en compte, ce régime n’a que faire de la démocratie.
Par exemple, concernant l’invasion migratoire que nous vivons, Macron impose la « transition démographique », qui est la répartition des migrants sur tout le territoire, alors que ce n’était nullement dans son programme électoral et que 70 % de la population est contre cette immigration totalement incontrôlée.
Il refuse obstinément tout référendum sur le sujet. Pour lui, le peuple n’a pas le droit à la parole.
C’est aussi le régime de Macron qui a imposé la dictature sanitaire du fait de la crise du Covid, obligeant la population à se soumettre à une vaccination obligatoire qui ne disait pas son nom et à respecter des contraintes liberticides comme les attestations pour se déplacer, le passe sanitaire, les heures de sorties réglementées, les exclusions de personnels soignants, pompiers ou policiers qui refusaient de se faire vacciner, les amendes en cas de non-respect des règles, les carrières brisées pour les récalcitrants.
C’est aussi le régime qui s’acharne contre ceux qui défendent leur pays, traînant devant les tribunaux les opposants et les livrant aux sanctions impitoyables des juges – dont beaucoup sont au syndicat de la magistrature, syndicat très bien-pensant – alors que ces mêmes juges sont d’une mansuétude consternante dès qu’il s’agit d’un migrant même multi-récidiviste, ou d’un antifa.
C’est encore le régime de Macron qui laisse prospérer les hordes d’antifas et blackblocs, sans aucune réaction sérieuse de la part de la police. Ceux qui s’attaquent au RN ou à Zemmour.
C’est aussi ces nervis qui mettent le bazar dans les manifestations, causent de considérables dégâts, blessent des personnes et des membres des forces de l’ordre.
On ne me fera pas croire que la police n’a pas les moyens de les arrêter puisqu’elle sait exactement de qui il s’agit.
On vient d’en avoir un nouvel exemple ce week-end à Sainte-Soline, où des hordes ultra-violentes ont attaqué les gendarmes, alors que la manifestation contre les « bassines » était interdite.
Comment ont-ils pu atteindre le lieu de manifestation, dans les champs, puisqu’elle était interdite ?
Comment se fait-il qu’aucune interpellation n’a eu lieu suite à leurs exactions ?
Comment se fait-il que les organisateurs n’ont pas été arrêtés, alors qu’ils ont ouvertement violé la Loi et sont responsables des dégâts et des personnes qui ont été blessées ?
Résultat : 28 gendarmes blessés, dont 3 en urgence absolue et plusieurs véhicules de gendarmerie incendiés avec des cocktails Molotov.
Enfin, dernier exemple – mais il y en a d’autres – la Loi sur les retraites que Macron persiste à mettre en œuvre, alors que 80 % de la population est contre et exige son retrait, et que, même au Parlement, il est obligé de faire passer en force son texte avec un 49.3.
Tous ces éléments prouvent que le régime de Macron est une nouvelle forme de fascisme, c’est à dire un régime de type totalitaire.
Fascisme indéniable, qui tourne délibérément le dos à la démocratie et n’hésite nullement à s’attaquer à tous les citoyens qui entendent s’opposer à ses projets et ne pas plier l’échine.
Mais ce n’est pas tout. En plus de ce régime, pour compléter le tableau, au sein de notre société et le soutenant prospèrent des groupes, partis et associations qui chacun dans son domaine contribuent à parfaire ce régime autoritaire qui n’a que faire du peuple et de ses souhaits.
Je veux parler des bien-pensants, prompts à dénoncer tout individu ou groupe opposé au « politiquement correct ».
On trouve dans la catégorie : la plupart des médias, SOS-Racisme, la LDH, les partis d’extrême-gauche, de multiples associations notamment pro-migrants, etc.
Ces structures sont les auxiliaires zélés du pouvoir Macronien. Les chiens de garde du régime.
Et dès qu’ils le peuvent, ils mordent.
Par exemple la LDH vient d’annoncer qu’elle allait porter plainte contre ceux qui s’opposent à l’arrivée de migrants à Corlay (en Bretagne), à Beyssenac (Corrèze) ou à Bélâbre (Indre).
L’État leur verse de conséquentes subventions (nos impôts) et ils s’en servent en particulier pour traîner les opposants devant les tribunaux.
L’objectif est clair : obliger les opposants à des procédures judiciaires longues et coûteuses, alors qu’à eux cela ne coûte rien puisqu’ils ont les subventions. Pour les opposants, s’ils ne peuvent pas payer, ils n’auront qu’une solution : faire silence.
Ces bien-pensants, tout comme le régime Macron, ont un point commun : ils sont « anti-fascistes ». En réalité, des « fascistes » des temps modernes. Qui soutiennent et confortent le régime Macron.
Winston Churchill avait bien raison lorsqu’il déclara :
«Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes.»
Ajoutons qu’on assiste en parallèle à une transformation incroyable de notre société. Parce que ces gens n’agissent pas seulement pour faire condamner les opposants, semer la terreur parmi les citoyens et faire taire les opposants, ils agissent aussi pour transformer en profondeur notre société en imposant de nouvelles règles, par la violence sous toutes ses formes, si nécessaire.
Ainsi, le racisme a pris le masque de l’antiracisme.
Hier certains combattaient l’apartheid mais veulent aujourd’hui des universités réservées aux « gens de couleur ». Ils font des réunions en « non-mixité » interdites aux Blancs.
Ou ils comptent le nombre de Noirs lors des réunions, comme on l’a vu à la cérémonie des Césars.
Les féministes ne réclament plus l’égalité des hommes et des femmes, mais veulent l’abaissement des hommes et peut-être même leur disparition quand on pourra se passer du sperme pour assurer la reproduction humaine.
La moindre galanterie est obligatoirement dénoncée comme du machisme.
Quant aux femmes, les féministes déclarent qu’il faut respecter le port du voile islamique parce que c’est une liberté, au moment où tant de femmes se font battre, torturer ou tuer en Iran, justement parce qu’elles veulent se libérer du voile islamique. Dans l’indifférence des féministes.
Ces gens réécrivent l’histoire et veulent effacer de multiples personnages qui ont été les héros de notre histoire. Tout est bon pour effacer ce qu’ils dénoncent et détruire notre société qu’ils détestent et accusent de tous les maux de création.
Si l’on voulait prendre une image on pourrait dire qu’ils agissent comme s’ils voulaient rééduquer les lions dans la savane pour les convaincre de cesser de manger des zèbres.
Tout cela pourrait prêter à rire tellement c’est grotesque.
Mais cela devient beaucoup moins risible quand on constate comment ces idées totalement délirantes s’implantent dans les universités et grandes écoles, qui produiront nos dirigeants de demain.
Ces fous dangereux ont déjà obtenu des résultats considérables qui transforment notre société.
Ainsi en est-il des minorités sexuelles qui ont mis cul par-dessus tête notre droit de la filiation pour satisfaire les homosexuels qui statistiquement représentent à peine 5 % de la population.
Au rythme où c’est parti, ils obtiendront probablement la mise en œuvre de la Gestation Pour Autrui (GPA), c’est à dire la marchandisation des corps, pour l’instant interdite en France.
Et malheureusement, cela ne s’arrêtera pas là quand on voit les campagnes totalement folles menées autour de la théorie du genre et ses conséquences déjà visibles notamment au niveau de l’état civil. Là, c’est pour satisfaire moins de 1 % de la population.
Sans parler de la transition de genre permettant de passer d’un sexe à l’autre. Transition dont ils essayent de convaincre de nombreux jeunes et qui se traduit par un nombre effrayant de suicides ou de volonté de retour en arrière – impossible après opération – se terminant par des vies brisées.
Pour finir et boucler la boucle, nous rappellerons que via l’école, tout est fait pour embrigader la jeunesse, l’intoxiquer et lui faire adopter des concepts et idées progressistes afin de formater les futurs citoyens de demain, incultes et prêts à gober sans réfléchir toutes les idéologies les plus démentes.
Le monde dans lequel nous avons basculé est un monde des plus inquiétants.
Georges Orwell l’a décrit en 1949, dans son fameux roman « 1984 ».
Il y décrit un monde totalitaire, qui a toutes les caractéristiques de celui qui est le nôtre.
En 1949, ce n’était qu’une fiction.
Aujourd’hui, c’est devenu notre réalité.
Oui, nous sommes tombés dans un monde fasciste et totalitaire d’un nouveau genre.
Les « fascistes » ne sont pas ceux désignés par les bien-pensants.
Ce sont les bien pensants et le régime de Macron qui sont les fascistes de notre époque.
Prendre conscience de tout cela est la première étape de l’indispensable combat pour sauver notre pays et notre civilisation.
Bernard GERMAIN