Les gens se foutent des retombées du mondialisme

La mise en place d’une société de surveillance et de contrôle, le saccage des notions d’honneur, de virilité, de patrie, de famille, la crétinisation, balisent l’emballement final du mondialisme.
À la fin du IIIe siècle, sous l’Empire romain, les hommes deviennent stupides. Le début du XXIe siècle est pareillement une époque de décadence suprême, de nullité totale. La musique, la littérature et la pensée sombrent dans l’indigence et la pauvreté. Sur les réseaux sociaux, Lady Gaga collecte 1 milliard de vues et des millions de commentaires ; MBappé capte 11 millions de vues. Mais les gens qui ont quelque chose à dire recueillent quelques milliers de vues. Ce contraste saisissant illustre à lui seul l’abîme qui sépare les uns et les autres.

Face à un système complexe monstrueux, les Français démobilisés se blottissent dans un troupeau apeuré et hébété, se complaisent dans le « camp du bien ». Le citoyen lambda, apathique, accepte tout, se comporte comme le petit-bourgeois de Molière. Ces mêmes Français se lèvent et s’attroupent pour défendre le système de retraites par répartition et refusent la privatisation des retraites, voulue par les marchés financiers. Ils se sentent concernés, leur intérêt personnel est menacé, alors ils réagissent.

Mais la vaccination forcée ne les touche pas, onze vaccins pour les nourrissons, vaccin contre le papillomavirus pour les adolescents, multiples doses contre le Covid, tous vaccins dont la composition n’est pas communiquée, et dont on peut craindre les effets secondaires, d’autant plus que ces effets brisent des vies : autisme, accidents cardiaques, paralysies… La politique du tout-vaccin, conduite par Bill Gates et ses disciples, dangereuse pour l’humanité, ne profite qu’aux milliardaires. Certains scientifiques osent remettre en cause la vaccination, dogme pasteurien, on les traite de complotistes et de sectaires.

Antoine Béchamp (1816-1908), s’oppose à Louis Pasteur (1822-1895), le terrain contre le microbe. Pour Béchamp, remarquable chercheur, mais piètre écrivain, le microbe fait partie de notre terrain et joue un rôle majeur pour notre immunité. Pour Pasteur, excellent dans la communication, toute maladie est causée par des micro-organismes invariables dans leur forme et provenant de l’extérieur de l’organisme, l’agent infectieux est extérieur, sa théorie prévaut jusqu’à ce jour. On peut au moins s’interroger et s’inquiéter. Les parents ne bougent pas, et laissent vacciner leurs enfants.

La théorie du genre, la sexualisation des enfants à l’école, les spectacles drag queens à l’école, la promotion de l’homosexualité et du transgenrisme n’affectent pas davantage les parents qui tolèrent et agréent ces déviances conformes, ces pratiques normalisées sans broncher.
De même, la substitution de l’éducation et de la propagande à l’instruction et à la culture, la surveillance et le contrôle généralisés, l’avènement du crédit social à la chinoise, la perte des libertés, la zombification des individus ne troublent personne. Les oligarques disposent de tous les outils informatiques pour atteindre ces objectifs. La situation est catastrophique.
Dès le XVIe siècle, la Renaissance, l’imprimerie, les grandes découvertes, la mondialisation du capitalisme, le commerce du sucre, installent une société globale. À partir du XVIIIe siècle et des Lumières, les philosophes prônent un État cosmopolitique global, à l’instar d’Emmanuel Kant.

Cet État cosmopolitique totalitaire se réalise sous nos yeux. Mais les gens s’en foutent. Ils s’attachent essentiellement aux faits divers, concrets, actuels, sensibles et éphémères. Des événements ponctuels qui pilotent notre vie quotidienne, des épisodes qui sont des signes de notre civilisation, et qu’il faut connaître, mais qui ne suffisent pas. Pour comprendre la situation, il est nécessaire de dépasser les faits divers, tous liés au mondialisme, donc d’appréhender et de cerner le mondialisme.

Cette idéologie despotique et omnipotente a une dimension religieuse, des racines religieuses et philosophiques qui remontent à l’Antiquité : l’ésotérisme juif combiné à l’ésotérisme égyptien, connaissance réservée à des initiés. Le projet mondialiste est un projet religieux basé sur l’espérance messianique : les mondialistes attendent la venue de l’Antéchrist. Toute leur action spirituelle tend vers cette perspective. Une religion mondiale domine le monde, c’est le satanisme. On ne peut rien comprendre au mondialisme si on ignore cet aspect.

Cette idéologie despotique dispose d’armes et d’instruments considérables : l’islam, l’immigration de masse, le multiculturalisme, la théorie du genre et ses dérivés sexuels, les « valeurs », la « morale », le « Bien », l’humanitaire, la démocratie, la liberté, l’égalité, les droits de l’homme, la culture de mort, avortement, eugénisme, euthanasie. Ces armes et ces instruments constituent les chaînons d’une longue chaîne élaborée en vue de la destruction de l’existant. Tous les événements qui se produisent depuis des années ne sont pas épars, ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont savamment calculés, programmés et doivent aboutir à l’effondrement, au chaos. On ne peut rien comprendre au mondialisme si on ne considère pas ces éléments subversifs comme des outils cardinaux et fondamentaux.

Mais les gens ne font pas l’effort d’approfondir ces concepts culturels, spirituels et politiques, ils se contentent de l’urgence pragmatique, c’est-à-dire le matériel, le confort, l’intérêt personnel. Ainsi les manifestants, gauchistes pour la plupart, ont voté Macron, pensent retraite, restaurant, voyages, petits plaisirs hédonistes, du moins ceux qui ont les moyens et ne comprennent rien à la situation. La transgression. La tyrannie LGBTIQ, le wokisme, l’islamisation, la perte des libertés, la déculturation, le totalitarisme, le mondialisme, les gens s’en foutent.

La prolifération et l’abondance des faits divers répétés en boucle engendrent un détournement de l’attention, un déplacement de la réflexion. Tous les jours, on nous abreuve de nouvelles plus déprimantes les unes que les autres, et on ignore les manifestations culturelles, philosophiques et religieuses du mondialisme. On ne peut rien comprendre au mondialisme si on occulte cet éclairage idéologique.

Certains prédisent un crash, une explosion. Mais nous constatons toujours plus de déficit, toujours plus d’inflation, toujours plus d’anomie, de désagrégation, de dégradation, de disparition des normes sociales, toujours plus de surveillance électronique, de contrôle social, toujours plus d’abrutissement des masses, toujours plus de sexualisation, toujours plus de pénurie, de rationnement, toujours plus de « vaccins », toujours plus d’altération du sens des mots, toujours plus de mensonges. Les gens trouvent ça normal. Les gens s’en foutent. Les gens ne bougent pas. Cette apathie résulte d’une acculturation permanente générée par l’école et par les médias. La protestation contre la privatisation des retraites est la seule raison d’afficher et d’exprimer son mécontentement, la seule cause qui rassemble les Français.

Le dernier garde-fou était le christianisme. On a dénigré et discrédité l’Église catholique, parfois avec juste raison. Vatican II a modifié le catholicisme. Les papes adoptent une posture mondialiste, acceptent tout, le sexe, l’invasion migratoire, en particulier Jorge Mario Bergoglio. Il n’y a plus de rempart. Il n’y a plus de civilisation. Nous sommes au bord du précipice. Le train est lancé à toute allure. Et les gens s’en foutent… ne s’intéressent pas, ne se sentent pas concernés, sauf pour des questions d’argent, sauf pour des questions économiques et individuelles.

La culture est bousillée, ça ne gêne personne. La crétinisation touche aussi bien les élites que la masse de la population, elle favorise l’agenda nihiliste et totalitaire. Rien ne bouge, en dépit des attroupements périodiques nécessaires, mais peu efficaces. Le pouvoir ne transige pas et dispose de véritables milices policières SS terrifiantes.

Ce pouvoir pourra-t-il organiser le chaos, la pénurie, et le calendrier électronique ? Les gens sont désormais soumis à la peur. À la prochaine épidémie, ils accepteront à nouveau toutes les mesures liberticides et approuveront la vaccination. Les gouvernants et les médias ont transformé les gens en rhinocéros, comparaison de Ionesco dans sa pièce de théâtre de 1959. Dans cette pièce, un homme se transforme en bête sauvage. Comme une épidémie, la métamorphose gagne la ville entière. La « rhinocérite » devient la normale. Le système justifie l’inacceptable, et les gens s’enferment dans ce système.

Une minorité anti-système résiste. Et comme le rapporte La Boétie dans La servitude volontaire, on fait attention à qui on parle, on n’ose plus parler à son voisin. Aujourd’hui, on se parle par réseaux sociaux. Mais les oligarques accèdent à ces réseaux, contrôlent la résistance, une résistance liquide et donc liquidée, facilement liquidable, quelques milliers de personnes, insignifiant. Il n’y aura pas de Sauveur.

Les milliardaires, les mondialistes vont gagner, c’est-à-dire les gens qui spéculent sur les matières premières, qui profitent des hausses des prix, qui larguent l’Agenda numérique, qui aménagent surveillance et contrôle, qui diabolisent les anti-système, qui affermissent leur domination.

La guerre va renforcer le rôle des élites et étouffer les attributions du peuple. En Hollande, ils liquident les paysans, sur ordre de Davos. L’agriculture française, qui bénéficie de conditions naturelles exceptionnelles, périclite, sur les ordres du pouvoir.
Derrière tout cela, il y a une volonté satanique claire et nette. Le satanisme est désormais la religion officielle, pratiquée en catimini, très efficacement.

Depuis les années 1990, le pouvoir mondialiste totalitaire se déploie, se développe, toujours plus autoritaire, plus cruel, plus fou. Derrière ce pouvoir se cachent des commanditaires inconnus, esprits brillants, esprits supérieurs, puis s’exposent les mécènes et sponsors publics, tels Bill Gates, Klaus Schwab, Georges Soros, enfin s’exhibent les exécutants, politiques comme Macron, médecins de plateau ayant des conflits d’intérêts, journaleux achetés, tous corrompus. Tous ces privilégiés nous ont promis la paix et la prospérité. Ils nous conduisent à la guerre et à la pauvreté. Ils sont en guerre contre la race humaine blanche. La masse n’est pas capable de résister. Les gens, rivés devant la télévision, l’ordinateur, ou le smartphone, rétifs à toute difficulté de lecture, ne sont plus en état de comprendre et de se rebeller.

En 1789, la bourgeoisie renversa l’Ancien Régime finissant. Cette même bourgeoisie capture tous les pouvoirs et tous les privilèges et installe un système mondialiste totalitaire dirigé contre le peuple, où le temps et la vie des gens sont accaparés par l’oligarchie.
Seule solution : abattre ce dispositif calamiteux né en 1789 et créer un monde respectueux, où la dignité humaine et l’ordre constitutionnel sont honorés.

Nicolas Machiavel, philosophe italien (1469-1527) : « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes ».
Fiodor Dostoïevski, écrivain russe : « La tolérance atteindra un tel niveau que les personnes intelligentes seront interdites de toute réflexion afin de ne pas offenser les imbéciles ».
Christian Bobin : « L’intelligence n’est pas affaire de diplômes. Elle peut aller avec mais ce n’est pas son élément premier. L’intelligence est la force, solitaire, d’extraire du chaos de sa propre vie la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi, vers l’autre là-bas, comme nous égaré dans le noir ».

Jean Saunier