Les multiples avantages du jihad de fornication

Non, ce n’est pas une plaisanterie. Il ne s’agit que d’une simple dérive de l’islam, comme nous le diront les défenseurs de cette « religion ». En fait c’est l’esprit même de ces obsédés de sexe et de religion qui vient d’inventer un nouveau style de jihad : le jihad de fornication, tel que nous le livre un article sur un site laïque arabe.

Ce jihad est l’une des voies pour entrer au paradis d’Allah et un moyen de lutter pour « libérer les pays ». Ce jihad de fornication est offert aux combattants des « printemps arabes »,  célibataires ou mariés, qui sont dans l’impossibilité d’avoir des relations avec leurs épouses. On leur propose de convoler en « justes noces » pour quelques instants avec des filles pubères ou des femmes  divorcées, en somme un mariage à CDD en bonne et due forme, « béni » par un imam, pour une durée courte  fixée à l’avance qui, parfois, ne dépasse pas une heure, et qui est suivi d’un divorce, lui aussi « béni » par l’imam.  Ce qui permet la permet à d’autres combattants de forniquer à leur tour avec ces mêmes partenaires …

Le but de cette « avancée sociale » est de permettre aux jihadistes d’exercer leur droit légal (شرعي ) d’avoir des relations sexuelles qui intensifient leur détermination et stimulent leur ardeur au combat.

Des imams se sont évertués par des fatwas à inciter les filles à ce type de jihad, le considérant comme le meilleur moyen pour les femmes de pratiquer le jihad pour une cause sacrée – la libération du pays – ce qui leur assurera les bonnes grâces d’Allah. Elles verront alors que leur voie vers le paradis est aplanie.

La principale fatwa exige que la fille soit âgée de plus de 14 ans ou que la femme soit divorcée, qu’elle porte le niqab ou une tenue musulmane charia-compatible. Ce style de jihad sur la voie d’Allah et selon les canons de la charia permet à ceux qui le pratiquent, hommes ou femmes, d’entrer au paradis.

La femme qui subit cette fornication d’un grand nombre de « combattants » sera prédisposée à entrer au paradis grâce à ce jihad à l’horizontale, en raison des difficultés qu’elle doit supporter, de la douleur ressentie, accompagnée parfois de plaisir. Tout cela intercédera pour elle devant le Maître de l’univers. Il y a tournante et tournante licite …

Nous apprenons que le ministre des Affaires religieuses de Tunisie a refusé le jihad de fornication. Il considère que ces fatwas ne sont pas opposables au peuple tunisien ni aux institutions de l’État car elles ne sont pas fondées sur des références religieusement scientifiques. Cette déclaration a été faite après les nouvelles diffusées par la presse à propos de treize adolescentes tunisiennes parties en Syrie pour mettre en application ces fatwas … Dans quel état vont-elles rentrer ? Et rentreront-elles ?

On a attribué la principale fatwa à un propagandiste saoudien, Mohammad al-‘Arifi, qui a nié l’avoir émise. Cette fatwa insiste sur les détails légaux comme l’âge de la fille, le port du niqab ou de vêtements islamiques. On peut se demander quel est l’intérêt de porter tel ou tel vêtement puisque ces femmes se déshabillent pour coucher avec plusieurs personnes qui d’ailleurs leur sont étrangers. La fatwa n’aborde pas les conséquences de ce jihad : maladies sexuellement transmissibles, grossesses, séquelles psychiques et physiques inévitables et durables …. Cette fatwa peut être aussi une invitation tacite au viol de filles syriennes obligées, sous la menace, à « soutenir » les moujahidines en acceptant un mariage de quelques heures.

Ce type de fatwas est un affront fait à la femme et aussi à l’homme. C’est mêler hypocritement sexe, religion et politique. Libérer les pays par le combat armé induit-il une soumission aussi lamentable, aussi détestable et qui plus est chapeautée par des religieux ? Il s’agit d’un esclavage sexuel habillé de religion.

Bernard Dick

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

.

 

 

 

 

 

 

 

 

image_pdfimage_print