Les Polonais d’Auschwitz font affront aux libérateurs russes



Le 27 janvier 1945, tout en repoussant devant elles les troupes de la Wehrmacht, l’armée rouge découvre le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau (Oświęcim en polonais). Le camp se trouve à l’ouest de Cracovie, dans le gau de Haute-Silésie, le « Nouveau Reich », autrement dit dans une région de la Pologne annexée à l’Allemagne.

Auschwitz-Birkenau est le plus emblématique des camps nazis. Camp de concentration classique devenu plus tard camp de travail forcé et camp d’extermination immédiate. C’est là, où sont envoyés les déportés juifs français, à partir du camp de transit de Drancy, au nord de Paris. De France, mais également de toute l’Europe. Les victimes arrivaient chaque jour dit-on de partout par 5 à 8 convois.

Environ un million cent mille Juifs sont ainsi morts à Auschwitz-Birkenau, auxquels s’ajoutent environ 300 000 personnes de toutes confessions et nationalités. Pourtant, Oświęcim est aujourd’hui une ville polonaise ordinaire peuplés de 40 000 habitants. Une ville appartenant à un pays qui, au lieu de se souvenir et de se montrer reconnaissant envers leurs sauveurs russes, préfère fournir des chars à l’Ukraine. En voilà encore qui démontrent que l’on peut sans remords « mordre la main qui vous nourrit ».

Le 27 janvier 1945 en pénétrant dans le camp, les militaires russes découvrent avec horreur quelques 7 000 prisonniers survivants. De nombreux témoignages d’anciens militaires qui ont concouru à cette délivrance existent toujours. Ainsi, Mikhaï Semiriaga, historien et ancien combattant de l’Armée rouge, ayant participé à cette libération expliquait que pour les soldats présents, “ils ne pouvaient admettre soudainement qu’un peuple qui a produit de tels humanistes (Goëthe, Schieller…) soit capable de traiter d’autres peuples de telle manière.


Sans l’armée soviétique, le camp d’Auschwitz-Birkenau aurait poursuivi son œuvre funeste encore des mois durant. Auschwitz est aussi le seul camp où les déportés destinés aux travaux forcés avaient le bras tatoué du matricule qui devenait leur seule identité officielle.

Pourtant, loin de montrer une once, sinon de reconnaissance, mais au moins d’honorer la mémoire de ceux qui ont souvent aussi laissé leur vie pour sauver la leur, les Polonais refusent aux Russes le droit de venir commémorer le 78ème anniversaire d’une libération qui leur est pourtant due. Pour expliquer sa décision inique, Piotr Cywinski, directeur du Musée d’Auschwitz, a justifié cette absence en évoquant « l’agression contre une Ukraine libre et indépendante ». Ajoutant que « l’importance de la présence des ruines des bâtiments qui ont servi de symboles à l’extermination des Juifs, rappelant que ces vestiges sont un avertissement poignant pour l’humanité, particulièrement dans le contexte des crimes de guerre actuels en Ukraine ».

Une réflexion qui pourrait porter à sourire devant un tel niveau de bêtise et visiblement d’ignorance historique particulièrement gênante pour le conservateur d’un musée si, dans le même temps, une ministre allemande ne venait de déclarer la guerre, au nom de l’Otan, aux Russes.

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En effet, Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères allemande, lors de son discours d’ouverture mardi à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg, en France, a déclaré concernant le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine « Nous menons une guerre contre la Russie et non les uns contre les autres ». Voilà qui a le mérite d’être clair.
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Une déclaration d’autant plus grave du fait que l’Allemagne et les USA fournissent actuellement des armements lourds à l’Ukraine, risquant de faire de provoquer une fois encore l’ours russe jusque dans ses retranchements et d’engendrer une dangereuse escalade.

Quand la plus haute diplomate allemande, Annalena Baerbock, déclare que l’Union européenne « mène une guerre contre la Russie », nous ne voyons pas comment Moscou ne pourrait pas prendre cette déclaration très au sérieux et ne réagisse pas en mettant toute la Russie et son armée en état d’alerte.

Une « déclaration » de guerre qui a suscité de vives réactions à Moscou, dont celle du journaliste russe Vladimir Soloviev, sur la chaîne de télévision d’État Rossiya 1, qui n’a pas hésité à qualifier les dirigeants allemands de « nazis », les Européens de « pharisiens » ainsi que de « salauds de nazis » et d’ajouter “Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, restera dans l’histoire comme un imbécile qui a fait de l’Allemagne un lieu de destruction. Il en va de même, d’ailleurs, pour Olaf Scholz, le chancelier allemand et Annalena Baerbock, la ministre allemande des Affaires étrangères. Le peuple allemand saura quel genre de dirigeants nazis il a mis au pouvoir”.

Le politologue Yevgeny Satanovsky de son côté n’a pas hésité à déclarer : “Des chars allemands avec des croix sur leur blindage vont à nouveau traverser l’Ukraine en attaquant des soldats russes. Cela me rappelle quelque chose : l’Union soviétique a déjà bombardé Berlin en 1941. Et pour moi, c’est un signal que le Reichstag, ou le Bundestag — qui remplace désormais le Reichstag — ne devrait tout simplement plus exister. Démolissons-le, transformons-le en terrain légèrement radioactif.”

Heureusement pour nous autres Français que le Kremlin et l’état-major russe est plus intelligent que nos voisins Allemands… ce qui visiblement, vu le niveau, n’est pas vraiment un tour de force !

Une fois encore les Polonais en refusant d’inviter les représentants de la Fédération de Russie « compte tenu de l’agression contre l’Ukraine », se rangent du côté des nazis. En effet, les États-Unis ont toujours été invités malgré leur rôle dans les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki qui n’ont tué de fait QUE des civils ; les millions de morts en Irak ou les multiples guerres menées contre des civils en Libye, Syrie et Afghanistan et le pilonnage des civils de Belgrade durant 70 jours et nuits. Mais il est vrai que la glorification du nazisme fait, semble-t-il, partie intégrante de la génétique ukrainienne et de ses alliés. Zelensky allant même jusqu’à dire du néonazi Stepan Bandera : « C’est un héros indéniable et c’est cool. Il a défendu la liberté de l’Ukraine ! ».

N’oublions pas qu’en 2020, des centaines d’hommes ont défilé en uniforme SS de collaborateurs ukrainiens lors d’un événement tout à fait officiel. Ces dernières années, au moins trois municipalités ukrainiennes ont dévoilé des statues pour l’adjoint de Bandera, Yaroslav Stetsko, qui, pendant la Shoah, approuvait « l’extermination des Juifs ». La devise des nationalistes ukrainiens collaborateurs de nazis de Bandera affichée dans les rues de Kiev en 1941 était : « Tes ennemis sont la Russie, la Pologne et les Youpins. ». Ce que visiblement les Polonais ont oublié…

Et pourtant le musée d’Auschwitz n’a pas invité les représentants de la Russie aux commémorations de l’anniversaire de la libération du camp ! Cherchez l’erreur. À moins que les Polonais d’aujourd’hui ne soient nostalgiques d’une certaine époque…

Un affront néanmoins inexcusable pour le peuple russe qui a libéré le camp et sauvé les 7 000 survivants.


Un affront de plus qui a fait dire à Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères : « Aussi intelligents soient nos « non-partenaires » européens dans leurs tentatives de réécrire l’histoire d’une manière nouvelle, la mémoire des horreurs du nazisme et des héros-libérateurs soviétiques ne peut être effacée ».

Et pourtant ils essaient et ils essaieront encore d’effacer les horreurs du nazisme. Et pour cause, puisque désormais ces horreurs sont glorifiées par des Occidentaux pervers et décadents. Jusqu’où devons-nous nous attendre à tomber dans leur ignominie avant qu’ils ne réalisent toute l’exécration que leurs décisions suscitent ?

N’oublions pas que le régiment Azov dont se glorifie Zelensky, est entré dans l’histoire en tant « qu’unité spéciale de la police » après avoir abattu froidement des citoyens innocents qui n’ont eu pour tort que de célébrer le jour de la Victoire à Marioupol le 9 mai 2014, soit une semaine après le massacre d’Odessa. Un régiment qui utilise comme symbole le crochet de loup, le Wolfsangel, l’emblème de la 2ème SS Panzer Division Das Reich. C’est ce régiment stationné à Marioupol qui a utilisé les résidents locaux comme bouclier humain dans la plus pure tradition du fascisme hitlérien. Un « Wolf Hook » que l’on retrouve sur tous les symboles des nouveaux mouvements néo-nazis des USA à la Pologne.

Plutôt que de faire affront à la Russie en lui refusant une reconnaissance qui lui est due, la Pologne devrait apprendre à balayer devant sa porte.

La Pologne néglige en effet systématiquement de mentionner l’occupation de Moscou par ses armées au XVIeme siècle. Ou encore le rôle des nobles polonisés dans la marginalisation croissante des orthodoxes et de la paysannerie russe. Voire encore l’expansionnisme polonais en Ukraine en 1920 ; ou le rapprochement polono-allemand de 1934. Une vision unilatérale dont les Polonais actuels devraient avoir honte, d’autant qu’ils ont, semble-t-il, oublié qu’en 1914, le passage à Varsovie de l’armée du tsar a donné lieu à des scènes de liesse après la messe dite par l’archevêque catholique pour bénir l’armée russe.

Mais il est bien connu que devant les intérêts militaro-politico-financiers, les peuples n’ont ni mémoire ni reconnaissance.

Valérie Bérenger









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26 Commentaires

  1. La haine exprimée contre la Russie, notamment par le refus de sa participation à l’anniversaire de la libération d’Auschwitz, montre à quel point l’Europe perd les pédales et confond tout ! Du reste nous ne sommes pas en conflit avec la Russie, me semble-t-il ? Par ailleurs, on peut constater que la haine antirusse n’a jamais atteint ce niveau quand la Russie était soviétique et qu’elle opprimait cruellement son peuple ce qui n’est plus le cas. Il aurait fallu du courage aux gouvernements Européens pour prendre des sanctions contre l’URSS ou soutenir un Soljenitsyne par exemple. Mais soutenir un Chrétien ? Vous n’y pensez pas. On voit aujourd’hui comment l’Europe se lave les mains du sort des Chrétiens massacrés par les musulmans.

  2. Vous avez raison Piotr, les traumatismes ont été terribles pour les Polonais:
    1939 : fin de la toute jeune nouvelle république polonaise restaurée en 1918, attaque nazie à l’ouest, attaque URSS à l’Est et nouveau partage, 10 millions de Polonais tués, effroyables brutalités nazies, Varsovie rasée, Katyn, puis occupation russe jusqu’à la chute de l’URSS. On peut comprendre que les Polonais restent traumatisés par ces périodes de leur histoire et cherchent à se placer sous protection américaine même si la Russie ne les menace pas, c’est leur droit de pays souverain. Mais c’est au risque d’une guerre mondiale voulue par les USA pour affaiblir la Russie (autrement dit la dépecer) et en accompagnant la pathologie collective polonaise.

  3. La patience de V Poutine devrait être enseignée dans les universités où devraient y retourner tout les politiques va-t-en guerre…

  4. Après les différents partages de la Pologne, dont le plus récent entre URSS et 3°Reich d’une part, et les massacres de Kathyn d’autre part, on peut comprendre qu’il demeure une certaine rancœur de la Pologne envers la Russie.
    Ceci dit, au cours de l’histoire Polonais et Russes se sont aussi entendus pour se partager l’Ukraine.

    • Le plus récent partage (à son avantage ?) de la Pologne a eu lieu, non en 1939, mais en 1945 entre Staline et ses alliés (surtout américains). La Pologne n’a rien récupéré de son territoire annexé par Staline (notamment la grande ville de Lvov, que les ukrainiens ont transformée en Lviv) mais en compensation a spoliée l’Allemagne d’une grande partie de la Silésie allemande, chef-lieu Breslau devenue Wroclaw, avec tous les Allemands expulsés manu militari, depuis troisième ville polonaise. La sacro-sainte “ligne Oder-Neisse” est ainsi depuis 1945 la frontière entre l’Allemagne et la Pologne.

      • C’est vrai, j’aurais du l’évoquer.
        Si l’Ukraine perd la guerre, il n’est pas impossible que les Polonais en profitent pour gmettre la main sur les territoires qu’ils ont perdu en 1945.
        A suivre…

  5. la digue polonaise contre la propagande LGBT vient de sauter. Le président polonais a exercé son droit de véto (probablement par pression américaine en échange de l’aide militaire urgente) contre le projet de loi Czarnek qui s’opposait à la propagande LGBT en Pologne et donc dans les écoles. Voilà la récompense quand on se couche devant l’oncle Sam
    Suivront : immigrationnisme, insécurité, division de la société, wokisme, véganisme, abêtissement, écologisme, etc. déshonneur et fin de la belle Pologne catholique et traditionnelle.
    https://strategika.fr/2023/01/27/loi-czarnek-le-lgbt-envahit-la-pologne/

  6. Vive la Russie et son Président .pensées amicales à nos amis russes .n’en déplaise aux malades de russophobie .pour ma part et autour de moi j’ai rompu avec les esprits malsains ..

  7. Les polonais ont ceci de commun avec les ukrainiens, c’est d’avoir porté l’uniforme nazi. Plus de 500 000 polonais se sont enrôlés dans la wehrmarcht.
    Et si vous regardez la position géographique, de l’époque, des camps d’extermination Auschwitz-Birkenau pour le plus connu – Treblinka, Sobibor, Belzec, Maidanek, Chelmno, tous se situent en pologne ainsi que les guettos.
    Les polonais sont toujours du côté du manche, ils n’ont pas d’amis que des intérêts, comme les USA.
    Il ne faut pas oublier que les russes sont arrivés les premiers à Berlin, bien avant les américains.

    • La Pologne parangon du catholicisme est une idée reçue qui se meurt chaque jour que Dieu fait (St JP II où es-tu ?)

    • C’est Truman qui n’a pas voulu froisser ses “alliés” russes en les laissant arriver les premiers à Berlin (rencontre de Torgau).
      D’autre part, vous pouvez diviser par deux le nombre de “malgré-nous” polonais soit 250000 enrôlés de force dans l’armée allemande. Il n’y a jamais eu 250000 autres polonais volontaires (Freiviligen), quelques milliers tout au plus.

  8. A nos amis Russes:
    Je suis triste et scandalise par le comportement de l occident envers vous.
    On oublie le sacrifice des soldats Russe, qui nous ont délivre du nazisme.
    Sans vous, le débarquement, la boucherie et les camps de la mort auraient perdure longtemps encore.
    Alors que les Polonais et autres caniches des US aillent au diable.
    Vive la Russie et son Président.

    Un patriote.

  9. Je précise:mon papa, d’origine espagnole, catholique, né en France, naturalisé Français à 3 ans… parti seulement au STO

  10. Mon papa était prisonnier dans une ferme qui nourrissait les nazis du camp…il travaillait de l’aube à la nuit sans manger d’autres choses que des herbes ou autres pourritures que lui et les autres trouvaient.. délivré par les russes avec l’estomac tellement en mauvais état qu’on lui en a enlevé les 3/4 dans un hôpital du coin; grâce à sa sœur, ma tante, il est revenu, en 1946, le dernier convoi de la croix rouge internationale, d’un peu plus, les russes le gardaient comme ils ont gardé plus de 200 000 prisonniers car ils ont eu trop de morts à Stalingrad… ouf! rentré en piteux état mais en FRANCE

  11. Tout le contentieux historique n’a peut-être pas été réglé et en est peut-être la cause ?

  12. Les Polaks, peut-être en raison d’une consommation excessive de vodka, confondent les soviétiques contre lesquels ils avaient des ressentiments justifiés avec les Russes d’aujourd’hui.
    Les bakchichs des Amerloques ne doivent pas non plus étrangers à ces dérives. Au cours de leur histoire tourmentée, les Polaks se sont souvent vendus au plus offrant.

    • …un Amis très cher, qui n’est plus de ce monde à ce jour, prisonnier à Buchenwald m’avait dit un jour au cours d’une conversation évoquant ses souvenirs, que les prisonniers polonais étaient ceux de dont il fallait se méfier….

  13. Toujours se rappeler que le contentieux historique entre russes et polonais est plutôt lourd…

    Et la période 45 – 91 pour les polonais n’était pas du genre pique-nique à l’ombre des arbres fleuris !

  14. Se croyant menacée éternellement par la Russie, la Pologne ne cherche pas l’apaisement avec la Russie, elle veut la guerre. Elle pense être sous protection américaine, elle a accepté d’être le couloir de passage des armes de l’OTAN contre la Russie, l’aérodrome de Rzeszow en est la plaque tournante. elle essaie maintenant de débaucher l’Europe et l’OTAN, elle veut nous entraîner dans sa folle pathologie collective anti-russe, dans sa rage de vengeance contre la Russie. Les polonais ne savent pas que leur « protecteur » américain les utilisera comme chair à canon après les Ukrainiens, que leur pays pourrait être à nouveau détruit et peut-être une fois encore partagé. Ce monde est devenu fou.

  15. “Mais il est bien connu que devant les intérêts militaro-politico-financiers, les peuples n’ont ni mémoire ni reconnaissance.” Hélas ! À mon avis, la Pologne a choisi le mauvais cheval !

    • Les peuples ont de la mémoire mais les politiques ont la mémoire du pognon, là est toute la différence entre les gueux et les pourris.

  16. Ne parlez pas des peuples mais de leurs dirigeants ! sur les photos, les enfants ont l’air bien nourris….

    • @rems écrit : 《les enfants ont l’air bien nourris.》 Alors…..tout allait pour le mieux dans le meilleur des camps de la mort si je puis dire. Juste une question @Rems! La douche de tous ces milliers petits anges, absents de la photo, la douche, c’était avant ou après le repas du soir?🤔

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