Les remises de peine systématiques mettent en danger les Français

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Le tout récent, et terrifiant, assassinat de la toute jeune Sihem remet en cause la justice de notre pays et l’implication des juges, leur complicité même, dans les crimes commis par des récidivistes après leur remise en liberté grâce aux remises de peine.

La prison est une première punition qui devrait permettre une réinsertion du délinquant. Dès lors qu’il y a récidive c’est que la réinsertion n’a pas marché et donc les condamnations suivantes devraient être exécutées totalement, sa aucune remise de peine.

Ces remises de peine sont destinées à « récompenser » la bonne tenue et le « désir de réinsertion » d’un condamné… mais « cette récompense » ne devraient être accordée « uniquement après une première condamnation », et supprimée dès la première récidive.

Combien de victimes seraient encore en vie « si les récidivistes, les assassins, les terroristes » étaient restés en prison jusqu’à la fin de leur condamnation !

Prenons le cas des « terroristes » remis en liberté, après exécution de leur condamnation : ce fut le cas des 57 djihadistes libérés depuis 2018 et qui avaient radicalisés de nombreux jeunes durant leur séjour en prison. Alors Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Nicole Belloubet, avait répondu, sans la moindre hésitation, à cette question, lors d’une émission télévisée, le 08 février 2018 : « Etes-vous inquiète de voir 57 djihadistes, et d’autres qui vont également sortir de prison ? Savez-vous comment vous allez gérer ça ? »

« Absolument, a-t-elle affirmé, nous savons gérer cela. Ces personnes-là ne vont pas seulement sortir et être dans la nature (Cela nous le savons et attendons la suite), mais elles vont faire l’objet d’un suivi » (Cela nous l’ignorions mais, à présent, nous voilà totalement rassurés). Ce ne sont pas des gens qui seront laissés libres totalement. (Ils devront, sans doute, obligatoirement « pointer » régulièrement et peut-être même porter un bracelet électronique… avant de disparaître dans la nature quand ils le voudront) 

Mme Nicole Belloubet – comment a-t-on pu en douter ? – savait parfaitement gérer ce genre de situation et elle le prouvait. Ses expériences précédentes l’avaient parfaitement préparé : Professeur des universités, rectrice d’académie, vice-présidente de région, membre du Conseil constitutionnel, les questions concernant le terrorisme elle connaissait, cela nous tranquillisait.

Tous ces terroristes, ces criminels, bientôt relâchés, avait déjà fait l’objet d’un suivi. Ils étaient pour la plupart « Fichés S » et parfaitement connus (Tel l’assassin du père Hamel !) et nombreux sont l’objet d’une OQTF, qui ne sera jamais exécutée.

Ils sont, et seront, tout bonnement relâchés sur le territoire français, de nouveau au service des islamistes et pourront préparer d’autres attentats.

Ces djihadistes libérés, si ce sont des binationaux, doivent subir la « double peine » et être expulsés vers leur pays d’origine, qui en fera ce qu’il voudra.

Si ce sont des nationaux, ils doivent être éloignés du territoire français durant un certain nombre d’années et placés dans des centres de rétention, et cela avec tout l’humanisme qui leur est dû, bien entendu !

Si ce ne sont pas des terroristes djihadistes, ainsi remis en liberté et récidivistes, mais des délinquants, des criminels, la situation est identique : expulsés vers leurs pays, déchéance de nationalité ou éloignement hors de la métropole, dans des centres de rétention.

En d’autres temps, à l’époque par exemple où François Mitterrand était ministre de l’Intérieur, ils auraient été exécutés !

Manuel Gomez

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7 Commentaires

  1. Mr Gomez, j’ai entendu hier soir Pascal Praud annoncer la nomination de Mme Bigot (?) par Mme Braun Pivet au poste de présidente du conseil supérieur de la magistrature. Poste à renouveler en 2023.
    Cette mme Bigot serait membre du syndicat de la magistrature et membre de LFI. Si tel est le cas, et je n’ai trouvé à ce jour aucune information à ce sujet, la situation est gravissime.
    Bien à vous,
    Astrid

  2. Ce n’est pas la peine d’emmerder des jurés si le verdict n’est pas respecté.

  3. aux usa ils condamnent un meurtrier en série et les peines ne sont pas compressibles, être condamné à cinq détention à perpette, on est sur que le gars ne sortira jamais! ici les réductions automatiques remettent dans la rue des criminels qui n’hésitent pas à recommencer, le denier cas, c’est bien l’assassin de cette jeune maghrébine (sihel?)

  4. Il y a malheureusement une volonté politique de nuire à la France et de vouloir faire souffrir les français, nos dirigeants actuels sont des criminels et des traîtres…

    Seule une volonté politique inverse pourra nous rendre la sécurité et la liberté, car seule la première permet la seconde !

  5. Il faut construire des prisons avec les mains des prisonniers très bien surveillés, les faire travailler dedans dont l’argent serait divisé en trois. 1 un l’état, 2 pour la ou les victimes, 3 pour qu’ils puissent manger, se laver, électricité, eau, etc… Pour les peines il faut les doubler sans remise de liberté. Arrêter la connerie des bracelets électroniques à tout va ou alors pour des délits hyper légers.

  6. N’ayons pas peur d’affirmer que les principes d’allègement des condamnations carcérales uniformisés pour tous les criminels sans exception sont la cause directe de la multiplication des récidives. Il y a lieu de supprimer la commission d’application des peines et de déléguer cette fonction à un système informatique élaboré tenant compte d’une multitude de critères pour accorder ou pas la liberté à un détenu. Évitant ainsi les pressions et les trafics d’influences qui pouvaient s’exercer à l’encontre des fonctionnaires de justice ?

  7. Le plus effrayant chez Nicole Belloubet n’est pas son incompétence mais surtout le fait que cette rombière ait pu se retrouver au Conseil Constitutionnel. Qu’est ce qu’elle y a foutu à part palper des “indemnités” confortables. Elle savait tout sur le terrorisme, les terroristes et le suivi des djiadistes remis en liberté.
    Et même pas honte ! Toujours est il que maintenant, on en arrive à voir des types qui ne font même pas la moitié de leur peine.
    L’assassin de Siham : 13 condamnations et pour du sévère et il était dehors….par suite de mesures de réduction de la précédente peine alors qu’il devait repasser en jugement pour une autre affaire.

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