La rentrée sera difficile, c’est promis et c’est même signé par notre chef d’état et même plus encore par notre premier des derniers ministres, à moins que ce ne soit l’inverse. Rentrée donc difficile comme prévue surtout si on maintient le cap, et le barreur du pédalo n’a pas l’intention de le modifier quand bien même il nous mène droit dans le mur. A sa décharge, il faut reconnaître que notre navire en perdition a suffisamment d’inertie pour aller en ligne droite vers l’abîme à moins que … l’on joue une carte du poker menteur. J’imagine la dissolution de l’Assemblée Nationale par exemple. Beau coup, bien joué, inventé par un ancien président qui ne se souvient plus de rien mais qui à l’époque s’est offert 5 ans de plus en vacances à l’Elysée avec ce stratagème.
Dans cette histoire le cocu de service a renoncé à toute vie politique, c’était le moins corrompu et peut être même le plus honnête. Espérons que les candidats à venir sauront en tirer des leçons mais j’en doute. Tout le monde se presse au portillon pour tenir le gouvernail et par conséquent couler avec le navire, c’est navrant. Juppé se déclare candidat au suicide, Sarkozy, il est vrai que l’on ne meurt que deux fois, souhaite reprendre du service. Coté gauche, on a bien une embuscade du côté de Lille mais à part ça, pas grand chose de bien crédible et la bravitude de Ségo n’y changera rien et puis de toute façon elle est en vacances dans les îles, histoire de bouder la mairie de la Rochelle et son concurrent. C’est pas beau de bouder.
Un autre qui est en vacances dans les îles, le premier d’entre nous, prosternez-vous svp, c’est notre président de la rentrée qui s’est déjà barré au moyen d’un pédalo confortable. La j’applaudis, je m’incline devant tant de sagesse, et je … ne trouve pas les mots pour décrire ce brave plaisancier qui porte sa bouée de sauvetage autour du cou, comme quoi il est prudent. Ce voileux passe quelques jours à Mayotte, première destination touristique des comoriens et première maternité de France avec la grâce du miséricordieux, du droit du sol et du regroupement familial et puis aussi avec un peu, beaucoup de notre pognon.
Bon, qui reste à la barre ? Valls ? Non il est parti chevaucher les dadas avec ses copains d’Arabie Saoudite pour les jeux mondiaux équestres qui se déroulent en France et il a emmené 4 autres ministres avec lui. Reste qui alors ? Ah si Montebourg peut être, mais oui, mais non, il n’est pas d’accord avec le cap suivi, le redressement improductif souhaite godiller avant de percuter le mur. Bon qui d’autre alors Taubira ? Oui mais pas franchement, on dirait qu’elle se fait toute petite en ce moment. Bref il n’y a personne pour cette rentrée dans laquelle tout le gratin politique est parti. Reste simplement des centaines de milliers de chômeurs, des centres d’accueils pour réfugiés politiques qui nous apportent leur religion et leurs virus, 2000 milliards de dette et des impôts qui eux font leur rentrée.
Bah ! Faut bien payer les vacances de Monsieur Culot.
Philippe Legrand