L’Etat débordé par la violence des mineurs : à qui la faute ?

“L’Etat débordé par la montée de la violence des mineurs”, peut-on lire dans la presse.

Mais à qui la faute ?

Dès l’école, l’autorité de l’Etat a cédé le pas à la dictature du politiquement correct, interdisant de sévir, cédant à toutes les “incivilités”, ce fourre-tout bien commode pour masquer les actes de rébellion des élèves, comportements inadmissibles qui leur auraient valu, en d’autres temps, une bonne paire de claques, une sévère punition et au besoin un renvoi de l’école pour quelques jours.

Personne n’est jamais ressorti traumatisé par la discipline qui régnait dans l’école des années 50. Et aucun parent d’élève ne serait venu demander des comptes à un instituteur pour une punition jugée injuste ou trop sévère.

Mais l’idéologie soixante-huitarde a désarmé les maîtres, leur interdisant de punir.

Bien des profs ont écrit leur malaise et dénoncé les ravages de cette capitulation de la hiérarchie devant les actes d’indiscipline des fortes têtes, d’autant plus enhardies qu’elles se savent assurées de l’impunité la plus totale.

Il ne faut pas chercher ailleurs la désaffection pour le métier d’enseignant, de plus en plus méprisé par les élèves dans les banlieues immigrées.

Mais qui les a écoutés ces profs courageux, qui osaient affronter leur hiérarchie en dénonçant le mal profond de la perte d’autorité ? L’Education Nationale les a ignorés ou les a mutés dans le meilleur des cas, minimisant les actes de rébellion, les insultes, les violences, les menaces, les pneus crevés et autres dégradations sur les biens des enseignants.

Face au naufrage de l’école républicaine, la politique de l’autruche a été la seule réponse du pouvoir et de la hiérarchie de l’Education Nationale. Pas de vagues.

C’est ainsi que nous avons construit minutieusement une société de sauvages, ignorant les règles élémentaires de politesse, de respect et de bonne conduite en société. “Il est interdit d’interdire” est devenu synonyme d’impunité garantie.

Seul le rapport de force et le chacun pour soi prévalent. Et comme la justice protège abusivement les mineurs délinquants, nos sociétés occidentales si fières de leurs grands principes humanistes, sont devenues le paradis des rebelles en tout genre, qui font les malfrats de demain.

Peu à peu la violence a gagné les banlieues et le cœur des villes, où des bandes de filles ou garçons de 12 ans et plus, écument les quartiers, s’adonnant aux cambriolages, aux agressions, aux vols de voitures, bénéficiant de la protection incompréhensible que leur procure l’ordonnance de 1945 sur la protection des mineurs, totalement inadaptée à l’enfance d’aujourd’hui et au phénomène des bandes.

Aucun politique n’a le courage d’abaisser la responsabilité pénale à 12 ans.

Aucun politique n’a le courage de supprimer les allocations familiales et le social aux familles des délinquants dès la première incartade à l’école.

C’est la capitulation et le renoncement permanent. Le pouvoir a peur.

C’est bien entendu l’immigration de masse qui a aggravé ce laxisme soixante-huitard et détruit l’école.

Le rapport Obin de 2004, qui dénonçait les ravages de l’islamisation de l’école républicaine, a été lâchement enterré par Fillon, alors ministre de l’Education Nationale. Parfaite illustration du renoncement des autorités.

Quand 40 nationalités se côtoient dans une cour de récréation, que certaines communautés se détestent, que des chapitres entiers de l’histoire sont contestés par les élèves, que les filles sont harcelées et n’ont plus aucun droit, que la violence est reine et que l’enseignant se retrouve seul contre tous au moindre incident, totalement abandonné par ses supérieurs, quelle sorte d’enseignement peut-il être prodigué dans ces conditions ?

La France de demain sera une France retournée à la barbarie.

La plupart des bandes qui écument les quartiers et les centre-ville sont issues de l’immigration venue d’Afrique, du Maghreb ou des pays d’Europe de l’Est.

Nous avons mis 2000 ans pour bâtir une société civilisée, dans un Etat de droit où la femme est devenue l’égale de l’homme.

Il faudra moins d’une génération pour la détruire sous le choc d’une immigration de masse qui refuse de s’intégrer et rejette nos valeurs humanistes.

L’Etat programme le naufrage sécuritaire et culturel de la France. Notre pays rejoint peu à peu ceux d’un tiers-monde dangereux, où le pouvoir ne sait faire que des bilans et des constats d’impuissance !

Un tel saccage de la France est pitoyable. C’est une insulte à nos ancêtres et une trahison envers les générations futures. Comment nos élus peuvent-ils être aussi lâches et abandonner leur pays à la violence ?

Mais le pire est que tous ces élèves qui se rebellent contre notre société, n’oseraient pas en faire le centième dans une école africaine ou arabe.

Preuve que c’est l’angélisme qui nourrit le mal.

L’indiscipline à l’école, terreau de la délinquance, nous la cultivons, nous la protégeons, nous l’encourageons, par lâcheté, au nom du poison mortel de la pensée politiquement correcte.

Le sinistre résultat de cette lâcheté des politiques est que 25% des infractions sont le fait des moins de 18 ans.

La part des mineurs dans les vols violents sans arme atteint 35%

Pour les vols de véhicule, elle est de 33%

Pour les violences sexuelles, elle est de 27%

Les cambriolages, 25%

Vols sans violence, 24%

Vols avec armes 20% !!!!

Coups et blessures volontaires, 9%

Homicides, 3%

Tous ces chiffres sont ceux du ministère de l’Intérieur. Il va de soi que la réalité est bien pire, tant le nombre de plaintes est insignifiant comparé au nombre d’infractions.

Et qui va témoigner avec la peur des représailles ? C’est le règne de la terreur, la loi du silence.

L’école républicaine du 21è siècle fait le lit de la délinquance. C’est une volonté politique, une capitulation assumée.

C’est dès l’école qu’il faudrait appliquer la tolérance zéro et supprimer le social aux familles. C’est le seul langage compris de tous.

Quant à la police, elle est impuissante faute de volonté politique :

“On ne peut pas intervenir dans l’enceinte des établissements. Et quand on fait des rondes, on nous reproche de provoquer…”

“Les jeunes n’ont même plus peur de la police”, dit le patron du syndicat Synergie-officiers.

Combien faudra t-il de tragédies comme le meurtre de Kevin, combien de victimes devront mourir après un tabassage en règle, pour que les autorités réagissent ?

L’ordonnance de 1945 est un pousse au crime. Ce n’est pas avec un simple rappel à la loi que les jeunes délinquants apprendront à faire profil bas.

Et aussi longtemps qu’on ne touchera pas au portefeuille des familles, tout empirera.

Notre France millénaire, qui était un véritable paradis à la fin des Trente Glorieuses, Macron et tous les incapables qui ont succédé à de Gaulle et Pompidou, ont absolument tout fait pour la détruire à jamais.

Jacques Guillemain