L’État français a parfaitement réussi à détruire la santé de ses citoyens

Autour de moi, personne n’a succombé au virus chinois. Pas même un malade. Un ami m’annonce qu’à 900 km de là, un ancien instituteur de mon village natal, gros fumeur, a été hospitalisé quelques heures et renvoyé chez lui avec un respirateur.

C’est tout.

Pourtant les morts et les mourants ne manquent pas dans mon coin.

Dans un rayon d’une centaine de mètres autour de ma demeure, un suicide (un homme de 53 ans retrouvé pendu dans son garage), un AVC (un retraité de 68 ans, ancien carreleur, qui avait travaillé chez moi), une crise cardiaque (un vieil homme de 84 ans décédé subitement dans sa cave).

À quelques kilomètres de là, une amie s’éteint d’un cancer. Il y a quelques mois, c’était ma sœur qui s’éteignait des suites de la même maladie. Soins trop tardifs, suivi en pointillé par l’hôpital.

Quant aux utilisateurs d’antidépresseurs, d’anxiolytiques, de somnifères, je ne les compte plus.

Le croque-mort en chef, Jérôme Salomon, directeur général de la santé, trouve que « la crise sanitaire de la covid-19 a révélé la vulnérabilité psychique de nombreux Français ». Une façon de dire qu’ils sont de fragiles petites natures.

« Nous souffrirons longtemps de la passivité qu’a imposée le gouvernement aux Français avec la covid » analyse Pierre Manent sur Atlantico. À moins que ce ne soit la passivité des Français – leur prétendue résilience devant les ordres de la junte sanitaire, comme face aux attentats islamiques – qui ait permis au gouvernement d’agir comme il le fait.

« Nous avons commencé un processus d’évidement intérieur, mesurant désormais notre capacité à accueillir les mouvements du monde, c’est-à-dire fondamentalement à nous laisser faire. (…) Nous nous sommes retirés tout droit d’agir pour nous et par nous » dit le même Pierre Manent.

Le virus de Wuhan a accéléré ce processus d’évidement qui ne date pas d’hier.

Avant l’arrivée du virus de Wuhan, 10 % des Français souffraient d’un état dépressif. Aujourd’hui, 21 %. Un Français sur cinq. Et combien cachent leur état aux autres et à eux-mêmes ?

Les troubles mentaux représentaient le premier poste budgétaire de l’Assurance maladie, avant le cancer et les maladies cardio-vasculaires.

Le travail de terreur effectué par Macron et son gouvernement n’a pas amélioré la situation.

Les jeunes, les artisans, les chômeurs et les futurs chômeurs, les chefs d’entreprise, sont de plus en plus nombreux à envisager de mettre fin à leurs jours. Une nette recrudescence des tentatives et des idées suicidaires est remarquée chez les moins de 15 ans. Et 27,5 % des étudiants déclarent un haut niveau d’anxiété, 24,7 % un stress intense, 22,4 % une détresse importante, 16,1 % une dépression sévère et 11,4 % des idées suicidaires.

Chez tous dominent le stress devant leur situation, l’angoisse née de la propagande sanitaire (la peur de mourir et ses conséquences traumatiques), la sensation de solitude et de colère – colère qui bouillonne surtout en soi-même.

Si deuxième vague il y a, elle ne s’est pas encore abattue sur les soignants et les hôpitaux.

Les rendez-vous médicaux reportés ont considérablement retardé les diagnostics et donc aggravé la maladie et souvent annulé tout espoir de guérison, notamment chez les personnes atteintes d’un cancer. Il y a eu 87 % de coloscopies en moins. Autant sans doute d’endoscopies et de colposcopies. Les cancers du côlon, du tube digestif, de la prostate, de la vessie, du col de l’utérus vont faire des ravages. Dans les cinq ans qui viennent, ce seront des milliers de victimes collatérales du virus de Wuhan qui disparaîtront, parce que les diagnostics n’auront pas été posés à temps. Il y aurait 30 000 personnes concernées.

Ainsi mi-septembre, par rapport à 2019, la baisse des ventes des produits nécessaires aux examens était de 250 000 pour les préparations pour coloscopie, 280 000 pour les produits de contraste pour IRM.

Les ateliers qui faisaient du bien aux malades – sports adaptés, soins esthétiques – n’ont plus eu lieu. Cette disparition a augmenté l’angoisse de la solitude. Être sous chimio n’est pas une balade dans un parc d’attractions, alors quand, en plus, on ne peut voir ses proches, ni sortir de chez soi, bonjour les dégâts.

Les patients ont décroché, laissant courir par crainte de gêner le personnel soignant, par peur d’être contaminés, par lassitude après un forcing téléphonique vain pour obtenir un rendez-vous.

Des millions d’opérations et d’examens ont été annulés – un recul de 63 % en région parisienne et dans le Grand-Est.

L’État français a parfaitement réussi à détruire la santé de ses citoyens.

Merci Macron, merci Véran, merci Salomon, merci à tous les médecins médiatiques qui hantent les plateaux de télévision et les studios de radio.

Marcus Graven

Vous pouvez retrouver tous mes articles sur

https://marcus.tvs24.ru