Lettre à Sardine Rousseau, la femme de ma vie

 

« Entre ma femme et moi, le partage des tâches ménagères est équitable ; c’est moi qui les fais, c’est elle qui  nettoie ».                                                                                                  (Philippe Geluck).

 

Chère Sardine,

Je vous admire, je suis un de vos « fans »,  vous qui ne manquez pas une occasion de fustiger la montée du fascisme en France, le suprématisme de l’homme blanc, la prédominance injuste du macho libidineux (bien qu’hétérosexuel). En fait, vous êtes de tous les combats, de toutes les luttes justes, et je pense sincèrement  que la « Ripoux-blique » s’honore d’avoir une députée telle que vous.

J’ose vous l’avouer, vous êtes mon type de femme. J’aime tout, absolument tout, chez vous : votre charme, votre humour, vos propos aussi nuancés que châtiés, votre ouverture d’esprit, votre tolérance à l’égard de ceux qui ne partagent pas votre avis, les causes – justes et désintéressées – que vous défendez bec et ongles, vos lunettes d’intellectuelles, et surtout cette féminité, ce « sex-appeal » ravageur qui fait fantasmer les hommes non encore « déconstruits » .

J’admire aussi votre parcours exemplaire. Vous êtes née à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), siège de l’École nationale vétérinaire – un lieu prédestiné pour une jument – et  vous avez grandi en Aunis,  à Nieul-sur-Mer, dans une famille de fonctionnaires engagés à gauche. Vos parents étaient inspecteurs des impôts. Racketter les riches, les moyens riches, les pas riches du tout, c’était dans vos gènes dès le berceau. Votre père, Yves Rousseau, militant socialiste, a été maire de Nieul-sur-Mer de 2001 à 2008.  Votre  mère était « très impliquée à la Confédération française démocratique du travail (CFDT) ». Dès votre enfance, vous oscilliez entre le rose et le rouge-sang-de-bœuf, avant que de virer au vert pastèque (vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur).

Vous fûtes mariée à un économiste qui vous a fait trois lardons. Puis vous avez divorcé  de cet homme, sans doute parce qu’il n’était pas « déconstruit » ?

Pendant vos études, vous avez adhéré au « Syndicat national de l’enseignement supérieur  (SNESUP-FSU) ». En 2002, vous décrochiez un doctorat en sciences économiques, pour une thèse intitulée « Économie et environnement, une analyse n de la rente environnementale », vaste programme ou vaste foutaise ? L’intitulé rappelle le nom des plats dans un restaurant étoilé : tout dans le titre et rien dans l’assiette.

Vos  engagements politiques  – à gauche ou à l’extrême gauche – vous portent de l’écologie au féminisme et aux questions socio-économiques. Vous publiez quelques articles sentencieux et moralisateurs dans des revues universitaires. Tout ceci n’a pas grand intérêt sinon de faire parler de vous. Vous vous réclamez de « l’écoféminisme », ce qui, a priori ne veut rien dire et du « wokisme » que vous revendiquez fièrement.  Vous vous faîtes connaître pour vos prises de positions polémiques et « clivantes », y compris au sein de votre propre parti EELV, et par des outrances verbales.

Vous devenez la cible de la droite ou tout simplement des gens normaux  pour qui vous êtes une figure de la « cancel culture » et d’un       « wokisme » d’influence américaine.

Votre stratégie consiste à afficher des idées radicales répondant aux attentes d’une partie dégénérée de la jeunesse. Selon le journaliste Alain Rebetez, vous tentez de « faire à gauche ce que Zemmour avait fait à droite : imposer les thèmes de son choix pour gagner la bataille des idées ». Certes mais Éric Zemmour a des idées (et une vraie culture !). Bien évidement  « The New York Times », ce torchon de gauche, trouve que vos arguments  « souvent perçus comme farfelus, sont basés sur des recherches universitaires, avec une sensibilité féministe selon laquelle l’intime est politique ». Je pense, Chère Sardine, que vous vous levez tous les matins avec une nouvelle idée loufoque. Je vais en énoncer quelques-unes, juste pour vous montrer que j’ai tout compris de vos combats ô combien courageux et légitimes.

En 2013, vous  racontiez sur votre blog, sans la moindre pudeur, les dernières heures de votre mère qui avait choisi de se suicider à domicile. « La Voix du Nord » rendait  compte de ce récit en une, ce qui déclenchait un débat national. Et  vous plaidiez pour la légalisation du suicide assisté.

En 2019, avec 200 autres « personnalités » (dont Marlène Schiappa, Charlotte Gainsbourg et Muriel Robin), vous avez signé une tribune visant à réhabiliter l’image de la sorcière, symbole féministe, notamment à travers un ouvrage de Mona Chollet, paru en 2018, « Sorcières. La puissance invaincue des femmes ». Moi je me demande si on ne devrait pas recommencer à brûler les sorcières, ça libérerait des places… En 2021, lors de la primaire écolo, vous déclariez à « Charlie Hebdo » :

« Le monde crève de trop de rationalité, je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR ». Si vous pouviez jeter un sort aux imbéciles qui, par leur aveuglement idéologique, ont détruit notre autosuffisance énergétique, je vous en saurais gré !

En septembre 2021, lors d’un débat face à Yannick Jadot, vous  déclariez : « Je vis avec un homme déconstruit, et j’en suis très heureuse ». Vos  propos  ont déclenché des moqueries et des critiques, en particulier de d’extrême droite fasciste, raciste, xénophobe et homophobe. Ces gens-là, décidément incorrigibles, ont vu la « déconstruction  comme un projet radical d’atteinte à la virilité qui ne serait porté que par une poignée de femmes et d’hommes activistes », et du coup, Lili-Marlène Schiappa a publié une tribune dans « Le Point », intitulée « Éloge des hommes construits ». Quand une dinde vole dans les plumes d’une oie, c’est assez marrant ! Dans la foulée, une enquête de l’IFOP démontrait  « que ce concept répond aujourd’hui à une aspiration profonde aussi bien de la gent féminine que masculine ». Vous faites des émules, Chère Sardine, je crains le pire !

Vous considérez à juste titre que le hidjab et la burqa sont des « vêtements sexistes » mais vous défendez le droit des femmes à s’habiller comme elles l’entendent.

Vous  estimez donc  que « l’émancipation des femmes ne passe jamais par une interdiction du vêtement », et vous affirmez: « Il y a plein de motivations pour porter un voile. Il y en a qui portent des voiles (pour des raisons) qui sont juste un embellissement ». Des détracteurs, encore des fachos, ont mis en cause l’incohérence de votre position, notamment à l’occasion des manifestations faisant suite à la mort de Mahsa Amini, alors que des manifestantes retiraient leur hijab. Vous avez même  été prise à partie lors d’une manifestation de soutien aux Iraniennes ; c’est injuste et honteux !

Citons encore l’une de vos dernières idées géniales qui est de créer un « délit de non-partage des tâches domestiques ». Vous avez encore essuyé des critiques de fascistes tendant à présenter votre  proposition comme une mesure « hors-sol » sur un sujet d’intérêt très secondaire. Mais je ne désespère pas de vous voir un jour Premier ministre car, en « Cellezécie », un sondage nous apprend que  50 % des femmes et 44 % des hommes seraient  favorables à l’instauration d’un tel délit.

L’institut de sondage indique qu’« une telle proposition met le doigt sur un sujet de fond, l’absence d’équité dans la division sexuelle du travail domestique, qui correspond encore aujourd’hui à une indéniable réalité statistique : la majorité des Françaises (57 %) déclarent toujours en faire plus  que leur conjoint, contre 37 % qui disent en faire « à peu près autant » et seulement 8 % qui se prévalent d’en faire « moins » que lui ». Ou les « Cellezéceux » sont devenus cinglés, ou c’est moi !

Avec Adélaïde Bon et Sandrine Roudaut, vous avez publié en 2022 « Par-delà l’androcène », manifeste « écoféministe » fondé sur la conviction que sexisme et destruction de l’environnement sont intimement liés : de même que la nature serait « féminisée » pour justifier son exploitation par l’industrie, les femmes seraient « naturalisées » pour être cantonnées à la maternité.

L’« androcène » c’est un néologisme qui prétend remplacer l’anthropocène en théorisant le fait que les hommes portent la responsabilité de la crise écologique. Inspiré des travaux de la militante féministe Silvia Federici, ce livre présente les procès contre les sorcières du Moyen Âge comme le symptôme du capitalisme qui aliénerait les terres et les femmes, et « propose de  transformer l’illusion du pouvoir d’achat en un droit à vivre dignement, à avoir accès aux biens et services fondamentaux ». Là, Chère Sardine, on se demande si vous n’avez pas fumé la moquette ! En août 2022, lors de l’université d’été d’EELV, à propos  des gestes à accomplir face au réchauffement climatique, vous déclarez qu’un « changement de mentalité  est nécessaire  pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité ».

Votre message est que la consommation de viande doit être réduite pour lutter contre le réchauffement climatique, et que les hommes consomment plus de viande que les femmes.

« Libération » estime que vous avez ainsi « réussi à imposer la question de la viande, de sa consommation excessive et de son inégale répartition entre les sexes dans le débat public ».

Oserai-je vous avouer, Chère Sardine, que mon légume préféré est… la côte de bœuf (cuite au barbecue si possible) ? Allez, tant pis, j’ose !

En septembre 2022, pour contredire Fabien Roussel qui avait défendu quelques jours plus tôt la « gauche du travail contre la gauche des allocs », vous invoquiez le « droit à la paresse », en faisant référence à l’ouvrage du même nom. Vous  estimez que la « valeur travail  est une  valeur de droite ». Selon un sondage IFOP – encore un ! – 78 % des jeunes de la tranche des 18-30 ans adhèrent à l’idée du « droit à la paresse ». Avec une telle jeunesse, avouez qu’on est mal barré !

Voilà, Chère Sardine, je ne parlerai pas de vos combats, là encore légitimes, contre Julien Bayou ou Adrien Quatennens qui, en d’autres temps, auraient été guillotinés ou au moins castrés.

Je suis conscient de mes tares ; la providence m’a fait naître dans la peau d’un mâle. Hélas, pas d’un homme « déconstruit » comme vous les aimez, pas d’un homme qui serait devenu « une femme comme tout le monde » ; non, d’un macho, d’un porc libidineux, dont la jaquette ne flotte pas et qui aime les femmes, les vraies femmes. Et c’est ce côté lubrique, salace, obsédé sexuel, qu’il y a en chaque homme non déconstruit qui m’a amené à vous écrire cette missive.

Chère Sardine, la repentance est à la mode aussi, j’espère que si un jour, vous et vos amis, vous accédez au pouvoir (et malgré vos airs de commissaire politique de l’ex-URSS), vous saurez me rééduquer par le travail, comme l’ont fait les camarades Mao-Zedong et Pol-Pot, plutôt que de vous en prendre à ma virilité. À cette seule évocation, je tremble  et croise  les mains sur mon bas-ventre pour protéger mon  modeste « service trois pièces ».                                                                                                                         

Cédric de Valfrancisque

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 Commentaires

  1. C’est très bon !… Pauvre Sandrine… Il faut dire qu’elle ne fait rien pour éviter qu’on se foute de sa gu……

  2. Une sardine ca gigote.
    Et au lit, elle doit être vraiment bonne…
    J’m’laisserai bien déconstruire pour dompter une sardine.
    :o))

  3. Je vais vous étonner, le mois dernier Sandrine Rousseau est passé dans une emission matinale, animée après l’intervieuw par un humoriste qui a réussi à la faire rire, mais rire de bon Coeur et bizarrement moi qui comme vous tous ne l’apréciez guère, eh bien je l’ai trouvé sympathique durant ce cour instant. Probablement durant cet instant, elle a oublié qui elle était et toutes ses idées farfelues qui polluent son esprit, c’etait vraiment la femme libérée, mais ça été très court.

  4. J’espère qu’elle trois garçons et non des filles déconstruites !

  5. Une grande romantique aussi, avec une belle imagination. A-t-elle mis en scène un de ses fantasmes lorsque, à 35 ans, elle écrit un roman policier où la victime, un homme à femmes (espèce qu’elle déteste, bien sûr) est retrouvé mort, le torse “épluché” (la meurtrière lui a arraché la peau du torse). Chapeau, Sandrine, j’avoue qu’une telle idée ne me serait jamais venue à l’esprit si j’avais écrit un roman policier. Sans nul doute, cette femme est vraiment très spéciale. Sérieusement, elle est plus qu’inquiétante.

    • Je n’ ose l’ imaginer gardienne d’ un camp mondialiste d’ extermination de patriotes : les vrais hommes seraient déconstruits par ses “soins” : la louve des gauchistes 😯😯😯

    • Elle est complètement cinglée !… J’ai peine à croire que cette femme ait pu obtenir un diplôme tel qu’un doctorat en économie ailleurs que dans une pochette-surprise. C’est un “phénomène ambulant” comme dit Thierry Frémont, alias Jésus, dans le film “Les démons de Jésus” à sa copine avec qui il a un petit différent.

    • Sandrine Rousseau au pouvoir et la France ressemblera au Cambodge de Pol Pot

  6. Comme vous , je suis devenu sardinerousseauphile à l’ extrême , je ne puis me libérer de cette terrrrrrrible addiction .
    Sa beauté , son charme irrésistible, l’ intelligence de ses propos, sa modération , sa grâce innée ,tout me plaît en elle .
    Que ne puis-je m’ emparer de son corps de rêve et de son ….. uterus 😁😁

  7. Excellent papier. Mais pourquoi flatter une dinde dans le sens des plumes? Comme le chantait Brassens, “quand on est con, on est con”.

  8. Ce que certains aiment chez la Sandrine, c’est son petit frère moi ce que j’aime chez cet vieil écrin à bite, c’est….. ses silences….

  9. ce qu’il lui faut c’est du sirop de corps d’homme a cette gousse

  10. Ha! Trois lardons c’est mignon. Faut faire des analyses pour etre surs qu’il ne s’agit pas de trois déchets de fausse couche….

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