L’eugénisme humanisé justifie de drôles de pratiques médicales

Avec Julian Huxley, l’eugénisme évolue « d’un eugénisme d’État vers une forme de transhumanisme à visée cosmopolite ». Vers un programme globaliste de contrôle eugénique des naissances, y compris par la stérilisation et l’avortement.

La thématique de la surpopulation est récurrente dans la communication des mondialistes. Pour eux, les humains trop nombreux sont responsables de l’émission de gaz à effets de serre, du réchauffement climatique, de la détérioration de la Terre-Mère, Gaïa. Leur objectif est un monde à zéro émission de carbone à l’horizon 2050. Dans ce cadre, la vaccination et la planification familiale appelée « santé reproductive », doivent permettre la décroissance démographique. En 1968, la Fondation Rockefeller intervient pour faire progresser « les méthodes immunologiques, comme les vaccins, afin de réduire la fertilité ». En 1974, un rapport intitulé National Security Study Memorandum 200, NSSM-200, préconise l’emploi des techniques de contrôle des naissances, de la contraception à la stérilisation : « Contraceptifs oraux… Dispositifs intra-utérins. Méthodes d’ovulation améliorées… Les contraceptifs injectables pour les femmes… ».

Le rapport NSSM-200 reconnaît la moralisation de la stérilisation. Lors d’une conférence de 2010, Bill Gates propose : « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards d’habitants, et ce chiffre devrait passer à neuf milliards. Si nous faisons un excellent travail sur de nouveaux vaccins, des soins de santé et des services de santé reproductive, nous pourrions peut-être réduire ce chiffre de 10 ou 15 % ».

Les globalistes envoient au monde un message alarmant : l’humanité est un danger pour la planète, l’humanité trop nombreuse pollue trop, l’humanité menace Gaïa, la déesse-Terre. La réduction de la population mondiale, l’abaissement du niveau de vie, les restrictions de toutes sortes, sont les seules issues qui puissent éviter un désastre écologique. Le peuple doit payer. Mais jamais, les financiers-industriels n’évoquent leurs activités d’accaparement des ressources de la Terre. Jamais les mondialistes ne remettent en cause la mondialisation des échanges, les transports de marchandises, les voyages intercontinentaux, leur vie somptueuse, à la source d’une pollution démesurée et dispendieuse.

Dans « La connexion eugéniste », ouvrage paru en 1997, Thierry Lefèvre, chercheur au CNRS, décrit des pratiques médicales qui relèvent de l’eugénisme : « l’avortement dit thérapeutique, l’avortement légalisé sous le terme d’Interruption Volontaire de Grossesse, l’avortement provoqué involontaire (la contraception), la fécondation in vitro avec transfert d’embryons, la stérilisation involontaire ou forcée, l’euthanasie, le projet du génome humain (sélection des enfants avant la naissance, production industrielle des enfants), l’ingérence de l’État dans la famille (un enfant par famille, pénalisation des familles nombreuses) ». En effet, les gouvernants mènent une politique pro-avortement, et les médias et les ONG en soutiennent tous les rouages.

Les financiers philanthropes et capitalistes, et leurs séides, partagent une vision du monde néo-malthusienne. Ils prétendent défendre des causes écologistes et humanitaires, en fait des prétextes et des moyens d’accroître leur fortune, comme par exemple à la faveur du Covid 19 et du confinement : en 2020, Jeff Bezos, patron d’Amazon, a augmenté son capital de 74 milliards de dollars. Tous ces gens ont « l’obsession d’une planète au bord de la saturation démographique et écologique ». Les élites scientifiques, politiques, médiatiques du monde occidental, expriment une idéologie dépopulationniste, et prônent une décroissance démographique, Bill Gates, George Soros, Warren Buffet, David Rockefeller, Ted Turner, par exemple. Ils veulent Gaïa et ses richesses pour eux, le peuple réduit à quelques centaines de millions d’habitants recevant les miettes. Des organisations influencent les peuples, ainsi le WWF, World Wide Fund for Nature, Fonds mondial pour la nature, fondé par le prince Bernhard des Pays-Bas (1911-2004), ONG environnementaliste avec quelque six millions de membres. Ainsi le Population Council, Conseil de la population, créé par John David Rockefeller III, ONG et centre de recherche biomédical, s’associe à des sociétés pharmaceutiques afin de « développer, fabriquer et distribuer des contraceptifs et autres produits sur le marché mondial ».

Mais les prédictions catastrophiques des années 1970 ne se réalisent pas : disparition de la vie animale dans la mer, engloutissement des calottes glaciaires dans l’océan et raz de marée mondial, famine et augmentation du taux de mortalité, réduction du Royaume-Uni à un petit groupe d’îles appauvries, fin de la civilisation dans 15 ou 30 ans, crise environnementale qui menace la survie du monde entier, possible extinction de l’espèce suite à la pollution et à la dégradation des ressources, disettes, famines et « plus grand cataclysme de l’histoire de l’humanité », obligation de porter des masques à gaz dans les villes, accumulation d’azote empêchant la filtration de la lumière, menace d’une nouvelle ère glaciaire. Aujourd’hui, les dirigeants mondiaux, les militants radicaux tiennent le même type de discours.

Dans ce contexte, l’idée d’un gouvernement mondial écologiste et anti-nataliste prend forme. Les politiques de décroissance démographique et de planification familiale s’appuient sur l’exigence du problème climatique et imposent leurs décisions aux gouvernants, à l’échelle mondiale comme à l’échelle nationale. La nécessité de réduire la pollution et le réchauffement climatique justifient les mesures prises : endiguer la natalité, freiner l’activité humaine. Les difficultés sont réelles, mais amplifiées mensongèrement, exposées comme une menace de mort. De même, dans le cadre du Covid, l’impératif d’enrayer la « pandémie » motive les dispositions appliquées, en particulier le « Tout vaccin «, c’est à dire le recours à l’injection génique. La méthode est toujours la même : on triche sur les chiffres, on grossit les faits, on truffe de données fausses, on exagère les retombées, on met en scène l’insécurité, on orchestre le danger d’ennemis invisibles, et on fait accepter l’inacceptable, le contrôle absolu des populations, et l’élaboration d’un gouvernement mondial totalitaire.

En fait, nous vivons « un changement de civilisation imposé dans tous les domaines de la vie humaine et planifié de longue date par les ingénieurs sociaux du globalisme politique ». En 1995, au Forum annuel sur l’état du monde, à San Francisco, selon Jim Garrison, « L’interdépendance humaine doit maintenant devenir notre mot d’ordre alors que nous entrons dans la civilisation mondiale qui nous attend : interdépendance les uns avec les autres, interdépendance avec la terre, interdépendance avec l’Esprit qui guide éternellement les affaires de l’humanité ».
L’Esprit, c’est à dire l’Esprit du monde hégélien, d’inspiration moniste-gnostique.

Au cours de ce même Forum de 1995, Zbigniew Brzezinski (1928-2017), parle de « Tittytainment,
répétition moderne du pain et des jeux de l’époque romaine. « Tittytainment, selon Brzezinski, est une combinaison des mots entertainment et tits, le terme d’argot américain pour désigner les seins. Brzezinski pense moins au sexe, en l’occurrence, qu’au lait qui coule de la poitrine d’une mère qui allaite. Un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète ».

Les dirigeants politiques, économiques, scientifiques, pensent à « une société dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil
économique de la planète… deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale ». Que vont devenir les 80% restants ? Sans travail et désœuvrés. Que faire de la majorité de l’humanité exclue par la quatrième révolution industrielle ? Que faire des pauvres, des indésirables, des inutiles ? La solution du pain et des jeux ne pourra pas empêcher les révoltes. Comment empêcher la révolte anti-globaliste des classes moyennes et populaires ? Comment mater les 80 % de « déplorables » ?

D’où la nécessité de réduire les masses, d’agir sur la démographie. Les mesures sanitaires exceptionnelles et la campagne d’injection forcée de la population constituent une politique draconienne et drastique. Avec le Covid, le pouvoir mondialiste et l’élite financière déclenchent une étape précipitée de son plan d’abattement de ces 80 % jugés improductifs et inefficaces, donc parasites. Tous les moyens sont bons pour supprimer cette majorité encombrante et dangereuse : la vaccination globale de l’humanité, l’alimentation, les pénuries alimentaires et la mal bouffe, les chemtrails qui lancent des produits dans l’atmosphère, la constitutionnalisation de l’avortement, la stérilisation des jeunes, la légalisation de l’euthanasie des anciens, attaques contre la vie humaine des innocents. A cet effet, Macron appelle à « vacciner tout ce qui peut être vacciné ». Et pour justifier cette course à la décroissance démographique, on raconte en boucle les périls du réchauffement climatique. Face à ce dérèglement effrayant, il convient de ne plus faire d’enfants. Une réduction drastique de la population est nécessaire et indispensable.

L’eugénisme apparaît comme le remède infaillible, mais il faut le rendre positif et constructif, il faut l’humaniser, l’adoucir, le civiliser.
Un tel acharnement ne peut manquer de poser des questions et de jeter le doute. Quelles sont les finalités, les arrière-pensées de l’action philanthropique et sanitaire des financiers et autres décideurs ? La propagande d’injections géniques ne cache-t-elle pas une volonté de lutte contre la reproduction des hommes ? Face à une stérilité massive de l’humanité, n’est-il pas prévu d’apporter une solution technologique et transhumaniste ?

Cette solution, c’est ectogenèse, reproduction artificielle extra-utérine. Dès 1939, des scientifiques posaient la question : « Comment la population mondiale peut le plus efficacement être améliorée génétiquement ? » Parmi eux, John Burton Haldane, biologiste britannique (1892-1964), les frères Huxley, prévoient des méthodes de grossesses en milieu artificiel. L’idée sommeille pendant plusieurs années, puis refait surface. Les recherches dans ce domaine se développent et avancent au nom de l’argument sanitaire et médical. Toujours au nom du bien.

Les milliardaires appuyés sur leurs fondations et oligopoles ont orchestré les campagnes
d’injections géniques massives, et projettent la stérilité de l’humanité. N’ont-ils pas prévu une solution technologique ? Une humanité robotisée et normalisée, copie de celle du Meilleur des mondes.
« La question de la réduction de la population à l’horizon 2050 est centrale pour les architectes de la gouvernance mondiale. La dépopulation massive constitue un objectif stratégique majeur de l’idéologie et de l’agenda de l’aile « gauche » de l’hyper classe globaliste.
« Avec le Covid-19 et la vaccination génique du genre humain, le projet mondialiste de République universelle du genre humain a franchi une étape décisive … Le cosmopolitisme est en train de forcer le passage vers sa forme aboutie : celle d’un globalisme biopolitique transhumaniste total, persécuteur des humains réfractaires à son projet ».

Alexandre Soljenitsyne, écrivain russe (1918-2008) : « Je n’ai pas la force, tout petit que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge ».

Jean Saunier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 Commentaires

  1. Très bon article, Jean, j’avais moi-même écrit un article sur la dépopulation programmée, article paru en octobre 2019, dont lien ici :
    https://ripostelaique.com/80-de-la-population-mondiale-devra-disparaitre-avant-la-fin-du-xxie-siecle.html

    A mon sens, les chemtrails tendent à modifier les conditions climatiques, hors qui peut vouloir détruire la planète sur laquelle il vit, si ce n’est une entité qui, vraisemblablement, n’habiterait pas sur notre planète ?

    Je sais, cette déclaration semble folle, mais je ne vois pas les mondialistes se saborder eux-mêmes ; il y a donc, par conséquent, “quelque chose” au dessus d’eux …

  2. Très bon article. Merci. “Vivement demain que tout soit comme hier” Coluche

  3. Bien vu Jean Saunier. Le CO2 est essentiel aux plantes et ces dernières produisent de l’oxygène la nuit, seule la concentration de CO2 en milieu urbain pose problème (pas très végétalisé). Le réchauffement climatique est terminé et indépendant de l’homme, nous devrons faire progressivement face à un froid intense ces prochaines 20 années qui mettront en péril beaucoup de vies, pas seulement humaines. La régulation de l’humanité n’est pas un problème en soi car il y a régulièrement, tout les 5 milles ans en moyenne et on n’est pas loin, une catastrophe naturelle qui décime 60 à 90 % de la population planétaire, sans sélection ethnique particulière (météorites, volcanisme, protubérances solaires exceptionnelles et autres…). Alors, les bricolages en eugénisme ne protègeront pas les milliardaires qui n’auront que leurs yeux pour pleurer s’ils sont encore en vie.

  4. Stérilisons les populations africaines et la progression sera beaucoup moins inquiétante

  5. Hommage de ma part à Alexandre Soljenitsyne (Russe) qui a dit bon nombre de vérités étouffées par le système politique totalitaire… C’est ce que nous vivons en ce moment, si vous ne pesez pas “bien” , vous serez condamné… À propos de la réduction de la surpopulation mondiale (qui est en train de se réaliser – par tous les moyens – )
    Témoignages (en anglais, désolé) https://www.bitchute.com/search/?query=fema%20&kind=video
    https://www.bitchute.com/video/ccqUO5Mr9bAR/

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