Leur monde est complètement pourri !


« Le fait d’acheter est bien plus américain que de penser. » (Andy Wharol)
«  Le mâle américain préfère toujours une femme belle plutôt qu’intelligente ; c’est parce qu’il voit mieux qu’il ne pense. » (Farah Fawcett )

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la gauche française, jadis si prompte à vanter les mérites de l’URSS, le « paradis des Soviets », est devenue encore plus américanophile.
On connaissait la propension de la France à suivre – avec quelques années de retard – toutes les inepties, les modes les plus débiles, les films les plus violents, les mœurs les plus dépravées ou les dérives « sociétales » les plus salaces qui nous arrivaient massivement des Etats-Unis.

Dans l’immédiat après-guerre, « l’américan way of life » faisait surtout rêver les Français de droite. Les gentils cow-boys, nous avaient apporté le café soluble, le frigidaire, le rock’n’roll, les westerns de John Wayne, les polars avec Humphrey Bogart, la plastique de Marilyn Monroe et le vertigineux « balcon » de Jayne Mansfield (qui faisait passer Gina Lollobrigida pour une planche-à-pain). Et puis, les « Amerloques » c’était nos libérateurs ; on leur devait tout ou presque !

La France, sous « plan Marshall », n’avait pas encore compris qu’elle avait été piégée par les accords de Bretton Woods. Et, naïve, elle ne réalisait pas non plus que l’«allié américain », cet ami qui lui voulait du bien, travaillait en sous-main pour la virer de son empire colonial.
A l’époque, l’ennemi c’était la « peste rouge », le communisme incarné par l’URSS.
Ma génération, celle de l’après-guerre, a été élevée dans la crainte de voir un jour les chars soviétiques sur les Champs Elysées. On en parlait encore en 1981, à l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand a qui on reprochait, entre autres, d’avoir donné quatre ministères à des communistes(1).

On oubliait, au passage, que De Gaulle avait fait pire à la Libération (en nommant ministre d’Etat le déserteur Maurice Thorez(2)). A cette époque, au sein de la « droite-cachemire », le débat politique était assez binaire, voire simpliste : le capitalisme yankee était le camp du bien, et le communisme soviétique celui du mal. On apprenait aux enfants des écoles que le nazisme avait été abattu par une centaine de divisions anglo-américaines mais on se gardait bien de leur dire que ces dernières avaient été un peu aidées par…360 divisions soviétiques.

Du côté des communistes, on racontait également des sornettes en faisant croire que le PCF était « le parti des 75 000 fusillés ». Et les « 40 millions de pétainistes » – selon Henri Amouroux – et leurs descendants faisaient semblant de croire que la droite nationale avait été collabo et que nous devions notre libération à la seule Résistance gaullo-communiste.
J’ai eu moult fois l’occasion, dans mes livres et mes articles (3), de démystifier ces bobards.
Pendant presque un demi-siècle, on aura réinventé notre roman national pour en faire un grand bluff, une énorme arnaque mémorielle, un mythe à la gloire du « premier résistant de France » boutant le Teuton hors du pays à grands coups de croix de Lorraine, aidé par les communistes.
Bien avant la chute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc de l’Est, je prônais déjà une troisième voie entre le communisme et le capitalisme: le nationalisme. Maurice Barrès avait compris ça bien avant Jean-Gilles Malliarakis et son « Ni Trust, ni Soviets »(4), or j’admirais Barrès.

Depuis, l’eau a coulé sous les ponts : le communisme est moribond et la France reste, avec la Corée-du-Nord et Cuba, l’un des rares pays qui comptent encore quelques staliniens « pur jus ».
Depuis 1999, Vladimir Poutine a succédé à ce vieil ivrogne de Boris Esline et est devenu LA figure centrale de l’exécutif russe, alternativement comme président du gouvernement (1999-2000 et 2008-2012) et président de la Fédération de Russie (par intérim de 1999 à 2000, puis de plein exercice de 2000 à 2008, et depuis 2012). On peut penser tout le mal que l’on veut du personnage mais il a su réconcilier les deux Russie – celle des Tsars et celle des Soviets – et il a fait revivre l’âme russe (et la religion orthodoxe). Nous aurions dû, dès 1991, nous rapprocher de la Russie mais, à la remorque de l’OTAN et des Etats-Unis, nous n’avons fait que l’humilier.

Et notre presse, qui vomissait Poutine, est celle qui, en 2008, a applaudi l’élection de Barack Obama comme un évènement planétaire :

« Un Noir à la Maison Blanche », comme si la couleur de peau était un gage de compétence et/ou d’intelligence (5). Dans le même temps, les Français encore lucides (il en reste quelques uns !) constatent que le pourrissement moral de notre pays nous arrive presque toujours des USA.
Les Francs-macs américains nous avaient déjà imposé leur gros « Père Noël » (aux couleurs de la « Coca-Cola Compagny ») pour faire oublier la Nativité chrétienne.

Ils ont récidivé avec «Halloween » qui voulait détrôner la Toussaint et la fête des morts.
Ce pays d’enfants trop riches, trop gâtés, souvent obèses, qui n’adulent que le dieu-dollar, nous aura refilé ses hamburgers, ses films braillards d’une rare violence, sa téléréalité dans laquelle tout est faux, son Wokisme, sa « Cancel culture », sa moraline antiraciste, son diktat des LGBT, et ses pétasses siliconées, la liste n’est pas exhaustive !
Souvenez-vous, en janvier 2016, l’Assemblée Nationale a offert une tribune à la pulpeuse Pamela Anderson, pur produit de la « Silicone Valley » (puisqu’elle en a deux kilos dans chaque sein), qui venait nous sommer d’arrêter de manger du foie gras au motif que le gavage des oies serait « une monstruosité ». Certes, mais plutôt moins que le gavage massif de dindes au silicone ou au botox !
Le véganisme, qui cherche à tuer notre filière bovine, est également né aux States.

Le mouvement « Me too » aussi. Nos harpies féministes l’ont rebaptisé « balance ton porc » et ce nom idiot (et vulgaire !) ne pouvait satisfaire que ceux qui ne mangent pas de porc.
Avec «Me too » la France découvrait que dans le cinéma, il faut coucher pour obtenir un rôle.
Bon, pour être franc, on s’en doutait un peu ! Pour ma part, je crois bien volontiers qu’Harvey Weinstein, Woody Allen et quelques autres soient des salopards, des prédateurs sexuels, des vicelards, des obsédés, que sais-je encore ? Mais, aux USA, l’industrie du porno est florissante. Elle rapporte quelques millions de dollars de plus que le cinéma « classique » (6).
Quand je vois les tenues de certaines starlettes aux cérémonies des Oscars, je me dis qu’elles font tout ce qu’il faut pour être « nominées »… et plus si affinités.
Je ne nie pas le harcèlement sexuel, qui doit être sévèrement puni, mais je n’aime pas qu’un pays totalement dépravé vienne nous donner des leçons. Surtout quand ces leçons, dans tous les domaines – féminisme, sexisme, racisme, antisémitisme, véganisme, etc – sont nimbées d’une fausse morale puritaine d’une totale hypocrisie. Bienvenue au pays des faux-culs !

En 2019, au Nebraska, Cecile Eledge, une vieille peau de 61 ans, a donné naissance à une petite fille. L’origine des gamètes ? Oh, une simple « affaire de famille » faite en famille ! Son propre fils pour le sperme, la sœur de l’époux de son fils pour l’ovule. Cette petite fille aura donc, une mère-grand-mère (qui l’a portée) et une mère-tante qui lui a donné son patrimoine génétique. Outre ses deux « pères » qui sont « gays » (et que la loi interdit de traiter de « tantes »).
Quatre parents en tout… On n’arrête pas le progrès !
Si cette tante a d’autres enfants, ils seront cousins et en même temps… demi-frères ou sœurs de cette petite fille. On imagine déjà le casse-tête pour le notaire lors des partages successoraux !
Bien sûr, il se trouve déjà chez nous quelques beaux esprits qui trouvent ça très bien : une GPA bon enfant, en famille, et qui évite à l’enfant l’anonymat de ses origines.
Et puis c’est une « avancée sociétale ». Depuis l’IVG, ça n’arrête pas !

Cette gamine avec deux « mères », qui sera élevée par deux « pères » ou supposés tels, c’est une atteinte grave – une de plus – à l’ordre naturel des choses, cet ordre social structuré qui s’appelle la famille où le rôle de chacun était bien défini. De plus, faire courir à la mère-porteuse les risques d’une grossesse tardive relève de l’inconscience. Il faut sans doute y voir la volonté de réaliser une première, une sorte d’exploit, bien dans la mentalité américaine.
Cette petite fille grandira dans une bien étrange famille ! Mais soyons sans crainte pour elle : d’ici à sa majorité notre monde moderne aura légalisé la PMA, la GPA, la pédophilie et l’inceste.
Pour la zoophilie, en France, il faudra attendre encore un peu car les associations de défense des animaux veillent au grain. En France seulement car certains états des Etats-Unis et du Mexique la tolère déjà, ainsi que la Colombie, le Brésil, l’Argentine, la Finlande, la Roumanie, la Hongrie, le Japon, les Philippines, le Cambodge, l’Islande. En Allemagne, elle est « semi-légale selon le cas ».

Au Malawi, elle est illégale mais non sanctionnée par la loi. Au Canada, elle est légale s’il n’y a pas pénétration. Tout ceci est finalement assez logique : En mai 2013, quand fut votée la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes du même sexe, je m’en étais indigné lors d’un dîner mondain, et une bourgeoise, catho progressiste, m’avait rétorqué : « Et pourquoi pas ? S’ils s’aiment ! »
Bon, moi j’aime les bergers allemands, mais jusqu’à une certaine limite.
Quand j’étais jeune, je voyais les Américains comme de grands enfants. Finalement, je me demande si ce ne sont pas des grands malades et des détraqués sexuels !
L’Ogre Vladimir Poutine considère les Occidentaux comme des dégénérés et on s’ingénie à (tenter de) me convaincre que ce type est fou.
C’est sans doute vrai, mais alors il n’est pas le seul !

Eric de Verdelhan

1)- Charles Fiterman, Jack Ralite, Marcel Rigout, et Anicet Le Pors.
2)- Maurice Thorez, ministre d’Etat, Charles Tillon, ministre de l’Armement, Ambroise Croizat, ministre du Travail, Marcel Paul, ministre de la production industrielle, et François Billoux, ministre de l’Economie Nationale. Cinq ministres communistes en charge de grands ministères !
3)- Entre autres dans « Mythes et Légendes du Maquis » (Editions Muller).
4)- « Ni trust ni soviets » de Jean-Gilles Malliarakis (Librairie française-Le Trident).
5)- Mais depuis, nos journalistes – très majoritairement de gauche – ont pu se défouler sur Donald Trump, pour ensuite encenser Joe Biden et Kamala Harris.
6)- Je n’ai pas écrit « normal » car le cinéma américain est généralement violent, vulgaire, salace et très rarement « normal ». Il n’est pas non plus moral mais, il dégouline de bons sentiments quand le héros est noir ou homosexuel.