L’héroïsme du djihad et du shahid aux yeux de l’Arabo-Palestinien
L’étymologie du terme “djihad” selon Wikipédia : devoir religieux au sein de l’islam et du babisme. En arabe, ce terme signifie « abnégation », « effort », « lutte » ou « résistance », souvent traduit à tort par « guerre sainte ». Le mot jihâd est employé à plusieurs reprises dans le Coran, souvent dans l’expression idiomatique « al-ǧihād bi amwalikum wa anfusikum » qui peut se traduire par « luttez avec vos biens et vos âmes ». Ainsi, le djihad peut aussi être défini par l’expression « faites un effort dans le chemin de Dieu ».
Le concept de djihad a varié au cours du temps et, parfois, ses interprétations successives ont été en concurrence. Le djihad est parfois considéré comme le sixième pilier de l’islam par une minorité au sein du sunnisme bien qu’il n’en ait pas le statut officiel. Dans le chiisme duodécimain, il est considéré comme l’une des dix pratiques religieuses du culte. La notion de djihad existait également au sein du babisme, religion indépendante proclamée à Chiraz -(Iran) en 1844.
Selon Averroès, l’islam compte quatre types de djihads : par le cœur, par la langue, par la main et par l’épée. Le djihad par le cœur invite les musulmans à « combattre afin de s’améliorer ou d’améliorer la société ». Le djihad peut ainsi être interprété comme une lutte spirituelle, dans le cadre du soufisme par exemple. À l’inverse, le djihad par l’épée a servi d’argument à différents groupes musulmans à travers l’histoire pour promouvoir des actions contre les « infidèles » ou même d’autres groupes musulmans considérés comme opposants et révoltés. Plusieurs spécialistes du Coran, dont les islamologues françaises, Marie-Thérèse Urvoy ou Anne-Marie Delcambre, s’accordent sur le fait que le djihad coranique ne peut pas être considéré comme uniquement spirituel.
Le djihad ne doit en effet pas être confondu avec l’ijtihad qui désigne, en droit musulman, l’effort de réflexion pour interpréter les textes fondateurs de l’islam.
Le Shahid de l’islam peut être un soldat qui meurt en combattant pendant le djihâd ; il se voit promettre le paradis :
Que ceux qui veulent échanger la vie présente contre celle de l’au-delà combattent dans le chemin de Dieu ! Qu’ils succombent ou qu’ils soient vainqueurs, Nous leur accorderons une généreuse récompense.
Il n’y a évidemment aucune distinction entre combattre en état de guerre ou tuer tous ceux que les musulmans appellent des koufars – infidèles à l’islam.
Considérer un djihadiste comme un héros/shahid peut aussi plafonner en l’assassinat pur et simple de toute personne non musulmane, peu importe, son sexe, sa foi, son âge, sa condition physique… un simple passant peut devenir la victime du djihad et mourir de la façon la plus bestiale/atroce existant au monde. Les moyens ne changeront en rien la gloire du djihad et du shahid, ni sa récompense dans l’au-delà. En somme, tout est permis au musulman qui se lance dans la voie du djihad.
Nous avons d’innombrables exemples d’assassinats perpétués par des musulmans contre des veilles femmes, dont celle d’hier soir, âgée de 84 ans habitant à Bat-Yam et comment ne pas souligner l’affaire de la défenestration de la septuagénaire Sarah Halimi…
La liste est inexhaustible.
Si pour les musulmans, l’assassinat d’innocents passants, proies opportunes à tout musulman est un acte héroïque et récompensé par la société musulmane, par ses lois et par la foi islamique, nous nous trouvons réellement dans une impasse fatale.
Tout citoyen musulman peut devenir, d’une minute à l’autre, un assassin sans aucun objectif valable hormis celui de tuer tous les koufars, qu’ils soient juifs, chrétiens, laïcs, agnostiques… et de s’enorgueillir d’avoir rempli son devoir religieux.
Il n’y a aucun moyen de prévenir l’occurrence de ces meurtres, de ces loups solitaires endoctrinés jusqu’à la moelle épinière et aveugles à tout sentiment humanitaire. C’est en fait, une bête déboussolée, insensible et férue de ses convictions religieuses.
Israël est dans un sérieux pétrin, puisque plus de 20% de sa population est musulmane, ajoutez à cela les quelques millions de Palestiniens qui pullulent en Judée et Samarie et à Gaza…
Employer ces musulmans comme ouvriers en Israël, est tout comme, ouvrir les portes de l’enfer. La compassion israélienne et l’empathie envers ces pauvres Palestiniens qui veulent gagner leur pain, devient, en fait, un jeu macabre de poker avec comme mise, la vie d’innocents Juifs israéliens.
Empathie ou pas, décréter l’apport de ces ouvriers au sein d’Israël c’est offrir ses Juifs sur un plateau d’argent à tout djihadiste opportun.
Dans ce cas, où sont les droits de ces innocents juifs, chrétiens, laïcs ?
Des victimes de pacification et de dirigeants obnubilés par leurs sièges au Parlement ? Les victimes des accords d’Oslo (Plus de 1500 innocents) auraient dû suffire à ces chefs d’État inconscients et sans scrupules, pour mettre fin à ce manège mortuaire.
Honte à vous tous ! Honte aux musulmans qui exhortent à l’assassinat d’innocents, femmes, enfants, bébés dans leurs berceaux, et honte à nos chefs d’État et à nous, les citoyens, qui plions l’échine face à la perpétuation de cette calamité qui plane autour de nos têtes et dans nos demeures.
Thérèse Zrihen-Dvir