L’héroïsme est fondateur de l’identité d’un peuple

CONFERENCE Palavas les Flots le 29/10/2017

Chers amis patriotes militants, je vous salue avec amitié, estime, considération.
Je vous félicite d’être massivement présents aujourd’hui et d’avoir répondu avec enthousiasme et motivation à l’appel de Richard Roudier, Président de la Ligue du midi, organisateur de cette journée des Assises de l’Enracinement, qui depuis plusieurs semaines oeuvre, avec toute son équipe, pour que ce rassemblement soit une belle réussite.

Mon cher Richard, je vous remercie de m’avoir invité à figurer parmi les intervenants de grande qualité qui sont programmés. Touché par ce geste amical, sensible à cet honneur, je vous exprime mon amicale reconnaissance.
Aujourd’hui, chers amis, je m’adresse à vous dans un contexte difficile, dans une France en déclin, plus précisément décadente, et avec une année 2017 qui a été marquée par des échéances capitales pour l’avenir.
C’est en tant que simple citoyen, président du cercle de citoyens patriotes que je m’exprime devant vous.

J’aime la France, notre Patrie, la terre de nos ancêtres celle où, pour la plupart, nous sommes nés.
Vous le savez, la Patrie, c’est la terre des Pères, la terre qui a vu des millions de Français de toutes époques, de toutes générations, souffrir, verser leur sang, des larmes et d’autres mourir de manière héroïque pour gagner et sauvegarder la liberté et l’identité de la France.
Aussi, ce patriotisme, chevillé au corps, doit nous conduire à ressentir amour et fierté pour la France et à tout faire pour la garder libre et souveraine.

En ce qui me concerne, je suis un patriote apolitique et je n’appartiens à aucun parti. Mon seul parti est la France. Cette France chérie que nous aimons tant. Celle de Clovis, de Charlemagne, de Roland le Preux, de St Louis, de Jeanne d’Arc, de Duguesclin, du chevalier Bayard, de Descartes, de Pascal, de Napoléon, de Pasteur, de Pierre et Marie Curie, des Poilus de 14/18, du Maréchal Foch, de Clémenceau pour ne citer que les plus célèbres.

A présent, sur un sujet, loin de l’actualité, difficile et délicat, même pour un militaire de carrière, l’héroïsme et sa transmission, je vais tenter de vous présenter, ce qui me semble en être l’essentiel, et de parvenir à vous convaincre que cette vertu exceptionnelle, l’héroïsme, peut encore de nos jours exister.

Classiquement, depuis l’antiquité et de tous temps, le héros a fait partie de l’histoire humaine. Il est l’homme affrontant de manière désintéressée une situation le mettant en danger de mort. Son courage devant le tragique, en fait un modèle, dont l’exemple se transmet sous forme narrative de légende, de mythe, d’épopée ou de chansons de geste destinés à magnifier le monde.

L’acte héroïque sublime la grandeur de l’homme.
L’héroïsme est fondateur de légende, de roman et d’imaginaire commun mais avant tout de l’identité d’un peuple. L’Histoire de France a ses héros et ses figures mythiques. L’héroïsme est au coeur de notre identité.
Le culte du héros commence avec le premier livre de la tradition occidentale, L’Iliade, d’Homère, écrite vers le 7e siècle avant notre ère, soit il y a 2800 ans !

C’est le personnage d’Achille qui restera un modèle pour l’éducation grecque : il préfère une vie courte et glorieuse à une vie longue et sans gloire. Achille dit qu’on lui a appris à toujours vouloir être le premier et à surpasser tous les autres.
Le christianisme, ensuite, a poursuivi ce culte.

Le Christ lui-même meurt héroïquement sur la Croix, supplice qu’il accepte par amour des hommes pour les sauver. Il est la figure héroïque par excellence.
La sainteté chrétienne est d’ailleurs souvent proche de l’héroïsme. Saint Georges et Jeanne d’Arc en sont les témoins les plus marquants.

Le héros se caractérise par son courage exceptionnel mais aussi par son amour pour une cause plus grande que lui, sa famille, sa patrie ou son dieu dans le respect de la civilisation au sens noble du terme et non un dieu de barbarie. L’alliance de l’héroïsme et du christianisme ont ainsi forgé notre code de la chevalerie.
Pour les philosophes existentiels chrétiens, le héros chrétien donne du sens à sa vie en se tournant vers l’immortalité.
En ce sens, l’homme héroïque incarne la plénitude de l’être humain. Aussi, le refus de l’héroïsme est, avant tout, un refus d’assumer pleinement la condition humaine sur terre.

Les traditions cultivent l’héroïsme car les peuples qui honorent leurs héros survivent mieux aux épreuves.
La personne héroïque est au centre d’une bonne partie de notre littérature et notamment dans les tragédies. Rappelons-nous le Cid de Corneille et la fameuse interrogation ! ” Rodrigue as-tu du coeur ? ” Qui n ‘a pas eu de frissons par la lourde responsabilité abattue sur les épaules de Rodrigue au moment où la route du bonheur s’ouvrait grande sur l’avenir avec Chimène ? Qui n’a pas ressenti le désespoir profond du Cid dans ces stances qui résonnent encore : Faut-il venger un Père ou perdre ma Chimène ? Cruel dilemme ! Il choisit : Vengeons au moins l’honneur ! Ce code de l’honneur malgré les dilemmes a fondé nos valeurs pour des siècles ! Le grand Saint Louis connaissait ce personnage emblématique du Cid, vainqueur des Maures ! Peut-être fut-il un héros de son enfance ? Sa mère Blanche de Castille n’a pas omis de lui parler de ce héros issu de sa terre natale ! Combien l’héroïsme et l’honneur trouvent-ils leur apothéose dans l’amour sacro-saint de la Patrie, vertu céleste qui sublime l’homme !

Combien de générations de Gaulois, puis de Français valeureux ont-ils été bercés, et élevés au sens propre du terme par cette transmission d’âge en âge de figures emblématiques. Citons Vercingétorix, Bayard, Du Guesclin, La Hire, Turenne, La Roche Jacquelein, pour leur héroïsme guerrier et plus proches de nous les grognards de la Grande Armée, nos POILUS dont nous commémorons le centenaire et notamment VERDUN dont je vais dire un mot.

L’offensive allemande sur Verdun, menée par le fils aîné du Kaiser Guillaume II, commence le 21 février 1916. Ses canons et mortiers sont très supérieurs aux nôtres, il a l’initiative, le premier choc est terrible – un déluge de feu – et le fort de Douaumont est pris par surprise. Mais Joffre réagit, fait appel à Pétain, la percée allemande échoue, et l’on se retrouve face à face, dans une guerre d’usure. Dix mois de batailles de tranchées. Chaque armée perdra plus de la moitié de ses effectifs – 162 000 morts et 216 000 blessés, côté français. La saignée est comparable, chez l’ennemi. Dans l’”enfer de Verdun”, la résistance française devient aux yeux du monde un exemple d’héroïsme, une page de l’Histoire et un symbole pour des générations. A ces Poilus prestigieux, qui ont sauvé la France, nous pouvons ajouter, avec fierté, nos vaillants combattants du corps expéditionnaire français en Indochine.
A mes douze ans, ils m’apparurent comme l’exemple à suivre, des chevaliers modernes auréolés de lumière, méprisant impérieusement la mort, me transmettant, m’insufflant en un éclair par leur allure, leur force d’armes, ma vocation !

En effet, en 1953, quelques mois avant Dien Bien Phu, au camp militaire de Satory, le hasard m’a fait rencontrer des légionnaires parachutistes, avant leur départ pour I’lndochine, en tenue camouflée, beaux, bronzés, tatoués, magnifiquement décorés. Ils m’avaient fasciné, séduit et émerveillé par leur mépris de la mort, la foi en leur étoile. Ils ont brutalement fait irruption dans ma vie d’adolescent et naître ma vocation militaire et l’envie d’un jour leur ressembler. En les voyant et les admirant je me dis ressentant un appel irrésistible : je veux être comme eux ! J’ai admiré aussi mon PÈRE pour son abnégation, son parcours exemplaire, le don de sa personne à la FRANCE, cette France chérie que nous aimons tant ! Prisonnier sur la ligne Maginot, 3 fois évadé, finissant dans le terrible camp de Rawaruska en Pologne, puis servant ensuite en Indochine, au Maroc, en Algérie, mon père est resté un exemple d’engagement et d’honneur pour son pays.

Son modèle marquant m’a toujours servi de guide. Je sais que tous ces porteurs de l’âme héroïque de notre pays ont transmis collectivement et familialement à de nombreux Français les relais puissants et nécessaires de notre héroïsme légendaire en tant que Peuple ! Nos aïeules pendant la première guerre mondiale en plus de nos Poilus n’ont-elles pas forcé pour toujours l’admiration du monde par leur héroïsme quotidien dans les Hôpitaux de campagne, dans nos usines, dans nos fermes ? Comme je leur voue une admiration et une reconnaissance sans limite et exècre un président qui le 29 mai 2016 a fait profaner les tombes de nos Poilus en faisant courir des enfants sur leurs tombes, frustré sans doute par la victoire du Peuple scandalisé par l’annonce du concert de Black’M dégoulinant d’un discours antifrançais! Comme nos Poilus ont dû être fiers et protégés par ces femmes d’un héroïsme, hors du commun, forgé dans une éducation emplie de générosité, d’amour du bien commun, de sacrifices et de labeur ! Comme je ressens une admiration sans borne aussi pour tous ces petits enfants de la guerre de 14 qui se privaient du nécessaire pour pouvoir participer à l’effort de guerre, pour renforcer les rations de leur Père ! Comme nous l’aimons tous cette petite alsacienne qui refuse ce sou de l’officier allemand car l’ennemi a tué son Père et sa Mère !

Comme nous aimons aussi, autour de la tombe du soldat inconnu, l’enracinement de notre deuil national dans sa dignité profonde ! Il y a l’héroïsme éclatant au combat, mais il y a aussi l’héroïsme de la vie de tous les jours, que nos ancêtres résumaient lorsque nos valeurs chrétiennes nous servaient de boussole par l’ordre de mission: porter sa croix !
Être un héros c’est affronter la fatalité et ne pas subir le destin. Lucide, le héros a également le “panache” de Cyrano : capable de choisir le chemin des crêtes difficiles quand tout invite à se contenter des routes balisées. L’effort, la difficulté l’attirent plutôt que la faiblesse et le relâchement.

Pourtant, le héros est capable de secrètes failles. Il est toujours susceptible d’être ému par des faiblesses qui nous rappellent qu’il ne saurait exister de héros érigés contre la nature humaine. Don Juan donne au Pauvre le Louis d’or, Valmont s’incline devant la véritable vertu, Achille finit par rendre à Priam éploré le corps d’Hector parce qu’il pense à son propre père. Être un héros, c’est se laisser émouvoir par les faiblesses de la nature humaine, c’est rester humain.

Il y a toujours, dans la figure du héros, quelque chose de lumineux, de rayonnant. Il se révèle au monde par des exploits éclatants qu’il doit à la fougue de sa jeunesse ou à la force de son âme, à sa conviction, à sa volonté. Aujourd’hui, l’esprit héroïque, le coeur de toute armée, a déserté la politique, aux mains des magnats de la finance, aux apparatchiks des partis, à l’oligarchie de la finance et des escrocs en tout genre.

Il faut, à mon sens, redonner à la politique sa dimension militaire, et pour cela, il faut aussi des militaires au sein de l’appareil politique. Un grand pays a accompli pour son bonheur cette mutation, plus à l’est. Or la France, monarchique comme républicaine, a une longue tradition militaire également. Elle doit la retrouver.
Oui, la France a besoin de héros, car il faut pouvoir mourir pour quelque chose qui ne meurt pas, c’est-à-dire ce qu’il y a d’éternel dans l’esprit vivant d’un peuple.

Un héros, oui, ce mot a un sens. Il vient du fin fond de l’histoire humaine, du moment où l’homme s’affranchit des dieux. Une des choses dégradantes, une des choses désespérantes de ce temps, c’est son rejet de l’héroïsme. Ca veut dire qu’on ne croit plus dans l’humanité. Un héros, ce n’est pas autre chose qu’un homme pleinement humain, le contraire de l’homme-marchandise, de l’homme-consommateur, dépourvu d’idéal, de fierté et de grandeur.

La guerre, a dit un soldat allemand, entretient chez les hommes tous les nobles sentiments : “l’honneur, le désintéressement, la vertu, le courage ; elle les empêche de tomber dans le plus hideux matérialisme.” Les valeurs héroïques ont été constamment révisées comme les conceptions de l’humain ou du surhumain suivant les évolutions de l’Histoire et du temps. Ainsi, de l’héroïsme Grec classique nous en sommes aujourd’hui à l’anti héros érigé en modèle. Pourtant, des constantes subsistent qui lient notre imaginaire collectif, notre roman identitaire.

Classiquement, depuis l’antiquité et de tout temps, le héros faisait partie de l’histoire humaine. C’est l’homme affrontant de manière désintéressée une situation le mettant en danger de mort. Son courage devant le tragique, en faisait un modèle, voire un demi dieu dont l’exemple se transmettait sous forme narrative de légende, de mythe, d’épopée ou de chanson de geste destinés à ré enchanter le monde. Un auteur célèbre a décrit l’acte héroïque comme une action s’inscrivant dans la mémoire transmise de générations en générations, action qui ouvre à un commencement, une ère nouvelle, exemplaire du point de vue de la grandeur de l’homme.

L’héroïsme est fondateur de légende, de roman et d’imaginaire commun, il est fondateur de l’identité d’un peuple. L’Histoire de France a ses héros et ses figures mythiques qui le fondent. L’héroïsme est au coeur de notre identité.
Or à l’heure de la “convergences des chaos” la figure du Héros a disparu, et la notion d’héroïsme est totalement dévalorisée. Le fil de la légende et de la mémoire héroïque a été rompu pour casser l’unité nationale et briser les résistances.
Ainsi, l’époque post moderne a consacré la figure de l’anti-héros et de l’acte gratuit (Dostoïevski, Gide, Sartre, Camus…), petit homme sans grandeur ni noblesse ni même dignité.

L’anti-héros contemporain est un être sans certitude, veule et bas, tellement ordinaire et incapable de dépassement qu’aucune situation ne peut le sortir de sa médiocrité. Il est le symbole d’une civilisation décadente. Depuis 1968, il a été, hélas, érigé en modèle pour toutes les générations qui ont suivi.
Le comble du nihilisme de l’époque nous est fourni par la définition du soldat – applicable au héros – dans la récente Encyclopédie anarchiste, laquelle indique que “risquer sa vie pour pouvoir tuer, mourir pour la patrie est un signe de bestialité, crime, inconscience, bref, c’est le fait de cesser d’appartenir à l’humanité. L’acte héroïque ne serait le fait que de fous, fourbes, ou criminels” !

Voilà le triste fond de la condition humaine où certains sont tombés.
Beaucoup de Français n’ont plus ou peu de connaissance, ni des êtres ayant marqué l’histoire, ni de l’héroïsme national. Pourtant face au retour du tragique dans l’Histoire, seuls les êtres engagés et motivés pourront sauver le pays.
Le héros se situe toujours à l’intérieur d’un combat dans lequel il trouve une occasion de se dépasser, ses vertus sont diverses et même antagonistes.

Une vision rationaliste place l’héroïsme dans la maîtrise de soi, l’obéissance vertueuse à une obligation morale contre l’égoïsme et le caractère déréglé des passions. En revanche, la vision romantique fait du héros un être énergique et passionné, habité par une mission personnelle.
Le surgissement du tragique dans nos vies personnelles va nous obliger à retrouver un héroïsme pratique, non idéalisé. Nous allons tous devoir retrouver le sens des valeurs liées à l’héroïsme. Chacun à sa mesure, en fonction de ses forces et de ses moyens. Si tout le monde n’est pas capable d’un héroïsme grandiose destiné à entrer dans les livres d’histoire, chacun peut se dépasser lui même et s’élever, ne fut-ce qu’un peu vers un héroïsme modeste, anonyme, domestique, partagé par tous ceux qui entendent ne pas plier l’échine.
Non, l’héroïsme ne s’apprend pas, il se manifeste !

L’héroïsme ne se décide pas, ne s’apprend pas, ne se commande pas. Il surgit quand on mesure que ce que l’on risque de perdre vaut plus que soi-même. L’héroïsme est le résultat de l’affrontement, du choc de notre personnalité inachevée, naturellement peureuse et paresseuse, et de notre âme victorieuse qui met celle-ci à sa merci.
Fruit de notre conscience réveillée face au chaos l’héroïsme des uns entraînera celui de tous. Les lanceurs d’alerte sont les devanciers du combat qui s’annonce. Nous sommes tous en mission pour la FRANCE ! Nous sommes tous les neuro-transmetteurs de la mémoire de nos Pères, qui nous poussent en avant et nous donnent la hardiesse en ces heures sombres d’affronter l’adversité ! Vous le savez, la Grande Armée de Napoléon disposait de la Vieille Garde, composée de Grognards chevronnés, aguerris et expérimentés qui dans les circonstances difficiles étaient l’ultime réserve engagée, en carré, pour arracher la Victoire. Face à l’ennemi, le carré se réduisait parfois, mais les Grognards tenaient. Aujourd’hui, face à l’adversité, le carré se resserre, mais les Grognards subsistent. Nous les Patriotes, Nous resterions à 4, nous aurions le devoir comme ces grognards de la Grande Armée de continuer à tenir et d’avancer dans la tourmente en un carré déterminé et audacieux ! Nous sommes tous les remparts de notre Peuple, personne ne peut et doit manquer à l’appel ! Nous ne sommes pas des héros de carrière ou de parade : nous sommes de simples héros luttant à la force de nos poignets ! Doit-on rappeler que nos valeureux Poilus faisaient en moyenne 1 m 68 ? Ont-ils reculé devant les solides gaillards germaniques ? Jamais ! Ils ont surmonté les épreuves, des souffrances inouïes pendant que les familles priaient et chantaient dans les maisons : c’est Verdun la Victorieuse, halte là on ne passe pas ! pour soutenir le moral des troupes ! L’héroïsme alors était, continuer à chanter quand on a perdu un mari ! Un Père ! Un fils ! Un frère ! Quand sa vie s’est écroulée mais qu’il nous reste comme bras tutélaires et apaisants les bras de la multitude, ceux de la Nation tout entière ! On se transmet un héritage, un savoir, des gênes, on se transmet aussi des valeurs : l’héroïsme permet à une Nation de pérenniser une civilisation car sa force est plus grandiose que la muraille de Chine, chaque homme est une pierre nécessaire de l’édifice ! Pour pouvoir assurer la transmission de l’héroïsme, il faut pouvoir s’enraciner dans le legs moral de nos ancêtres ! Mais comment peuvent agir nos jeunes devant la perte complète des valeurs ancestrales, devant la promotion forcenée de l’individualisme, du matérialisme imposée à coup de terreurs, d’abord à la France de 1789 et ensuite devant le désarmement moral qui a suivi mai 1968 ? C’est pourquoi nous avons fondé il y a deux ans le Cercle de Citoyens Patriotes afin de promouvoir le rattachement de la Nation à nos valeurs les plus profondes en créant ce cercle qui protège notre identité véritable de Français dans cette France éternelle, qui doit rester un phare éclatant dans un monde sombre, une boussole dans les Ténèbres, un socle fédérateur unissant les vrais Français. N’oublions jamais que nous avons fondé notre parcours légendaire sur un sens aigu du travail, du bien commun, de la simplicité et de la franchise ! Ce mot n’est il pas l’apanage des Francs ? Il n’y a pas de franchise sans liberté ! La liberté, comme la propriété, est un droit naturel inaliénable ! Cet article 2 de 1789, bloc de notre constitutionnalité exigeait aussi de l’Etat la garantie de la sûreté et le droit de résister à l’oppression ! Aujourd’hui nous devons être les farouches défenseurs de cet article 2 sans le respect duquel notre souveraineté est caduque ! Et c’est justement ce qui nous arrive : l’Etat est devenu aliénant ! Etre héroïque aujourd’hui est donc résister sans relâche contre tout ce qui nous dénature ! C’est forcer le destin pour que les relais de notre identité ancestrale soient préservés, même si on risque d’être pourchassés par tous les petits tyrans au pouvoir. Vous le savez, à Calais le pouvoir s’est acharné sur moi car je me suis dressé contre ce système mortifère ! Ai-je été héroïque ? Non ! Je ne le pense pas. J’ai fait mon devoir d’officier général, lanceur d’alerte ! Mais nous sommes si peu sur les rangs, les autres préférant à l’issue incertaine du devoir moral d’Antigone, le confort d’un légalisme à la Créon…

La question de fond est : Faut il faire son devoir en conscience ou esquiver, éluder, mentir pour rester dans le rang ?
On m’a reproché d’avoir transgressé le devoir de réserve et d’avoir aiguisé les inquiétudes de citoyens parfois plongés dans l’indifférence, l’acceptation et le renoncement. Nos élites administratives et politiques se vexeraient elles donc lorsqu’on veut les extraire du déni de réalité ?

L’état militaire consiste t’il à se taire au mépris de son devoir ? La pire faute d’un soldat n’est ce pas le refus de combattre ?
“Faire son devoir” c’est ne pas se résoudre à fermer les yeux sur la gravité de la situation.
A Calais, je n’ai été, je l’ai dit, qu’un lanceur d’alertes !
“Se taire” aurait été garder le silence au nom de la “Grande Muette” et de sa subordination organique au pouvoir politique !
Tout le monde aurait le droit de s’exprimer et de critiquer sauf l’officier, le soldat, qui est un citoyen comme les autres ! Non !
A Calais j’ai parlé en conscience, fort de mon autorité morale, de ma compétence professionnelle et mon expérience d’une vie passée au service de la France.

Ce qui a dérangé c’est que mon action a rappelé au Politique le sens de son mandat, la cohérence de ses décisions et sa responsabilité entière dans la situation de la jungle de Calais.
Le métier militaire est apolitique et aujourd’hui le positionnement du CCP est aussi apolitique, donc hors de la lutte des partis pour le pouvoir.
Aujourd’hui, la liberté d’expression d’un officier général ayant quitté le service est une question fondamentale. Elle relève d’un droit inaliénable pour le citoyen dans la constitution.

Aussi, ma violation du devoir de réserve se résume à l’expression :” J’ai eu tort d’avoir raison”. Nous savons que le droit de propriété est violé chaque jour par cet Etat carnassier ! Or, ce qui nous revient en propre c’est notre terre ! Notre mémoire ! Notre Histoire ! Notre filiation ! Notre corps ! L’Etat a décidé dans sa politique génocidaire en se servant de l’islam comme épouvantail et instrument de terreur d’en finir avec la France ancestrale ! Etre héroïques pour nous, c’est crier la vérité ! C’est pourquoi nous menons deux grands chantiers de reconstruction de la France ancestrale : 1 les cahiers de doléances 2 l’opération Sauvons nos maisons !

Nous avons le projet de faire une fondation (si tant est qu’on nous laisse faire dans ce pays devenu une démocrature) pour nous mettre tous à l’abri dans le cercle protecteur des citoyens patriotes. Citoyens non comme la propagande laïciste républicaine l’entend mais dans le sens athénien du terme, démocratie fermée et protectrice de la nation, où le vivre ensemble rencontre
sur sa route le vivre à la Française ! Où le droit inaliénable à la propriété n’existe plus en raison du droit au logement opposable de Madame Boutin qui rend légal le squat et favorise la spoliation par le truchement de l’imposture migratoire. Aussi l’héroïsme est de suivre la voie de nos Pères en nous réclamant de l’article 35 de 1793 et je vais vous en expliquer la raison peu après !
Un Maréchal dont je tairai le nom a dit : “La vie n’est pas neutre, elle consiste à prendre parti”.

S’engager c’est donc opter, et c’est risquer. S’engager c’est dire oui, ou c’est dire non. C’est choisir son camp. C’est jouer sa chance pour la perdre ou la gagner. Lorsqu’il s’agit d’une cause ou d’un chef, s’engager c’est donner sa foi, c’est se donner, vie et honneur. Dans la veulerie d’un monde avare et sceptique, l’homme qui s’engage, force encore le respect
S’engager, c’est risquer des avantages ou temporels ou secondaires, au service d’un intérêt majeur, c’est faire preuve d’un désintéressement qui peut aller jusqu’à l’héroïsme. Là réside la source du prestige propre à l’honnête homme, au soldat ou au martyr, exemples de l’engagement.

Inversement, l’homme à l’esprit flottant, lâche, incapable ou cynique, qui ne discerne pas ou qui ne témoigne pas, qui ne cherche que son intérêt personnel au mépris du bien commun, l’homme à la parole ambigüe, l’homme qui, jouant sur les deux tableaux, refuse de se compromettre est à fuir.
Dans la bagarre qu’est la vie, il n’est ni ami, ni ennemi, il reste neutre. Alors qu’il ne s’occupe surtout pas des affaires de la cité. Sinon, nous n’aurions alors que des politiques invertébrés, ternes, des mollusques qui nous ont conduit là où nous sommes, en pleine décadence.

Aujourd’hui, nous n’avons pas besoin de héros mais d’individus disposant de force morale. Or, comme cela a été très éloquemment dit : “La force est la grande prérogative de l’homme, le signe de sa royauté et le sceau de sa destinée. La force entre si profondément dans le caractère de l’homme, qu’elle lui a donné son nom : un homme, cela veut dire la force, l’énergie, le courage, la puissance. Sans ressort de la force morale, il reste le semblant d’un homme, le simulacre d’un homme, mais vous n’avez plus l’homme. Là où en France le laïcisme a travaillé les esprits, il n’y a guère plus que des apparences d’hommes incapables de résister et de s’imposer.”

Un écrivain de génie a tracé un jour un portrait qui semble d’hier parce que vieux de plus de cent ans, et pourtant si actuel.
“Dans les crises effrayantes qui agitent notre société, il ne manque jamais de se trouver un certain nombre de ces “gens d’entre deux” dont parle Pascal, indécis par timidité, indulgents par calcul, qui ne savent ni ce qu’ils pensent, ni ce qu’ils veulent, parce qu’ils n’ont pas la moindre idée de ce que l’on doit penser et vouloir. La faiblesse de leur caractère et le peu d’étendue de leur esprit les inclinent à croire qu’en toute contestation la sagesse consiste à se tenir également éloigné des opinions et des prétentions opposées, et que toute lutte, quel qu’en soit l’objet, doit se terminer par des concessions mutuelles.”

Cette sorte de gens, la plus dangereuse sans doute, quand il lui arrive d’être au pouvoir, dans les temps difficiles, ne sert qu’à conduire avec moins de bruit les nations à leur ruine. Essentiellement inerte, ce qu’elle craint, surtout, c’est l’action, parce qu’il n’y a pas d’action sans résistance. Elle a peur du mouvement, peur de la force, peur de la vie.

Or l’héroïsme, c’est de lutter surtout quand on n’en a pas les moyens, la force. Lutter pour défendre ses droits quand la loi est inique. De l’audace toujours de l’audace encore de l’audace… Impossible n’est pas Français ! L’héroïsme aujourd’hui, est le combat des patriotes, le combat pour défendre son pays .On ne le défend pas qu’en temps de guerre, on le défend aussi en temps de paix ou de crise ou de défi par un engagement total, un travail acharné et une motivation sans faille. Pendant des siècles la transmission des valeurs de père en fils a contribué à cet héroïsme familial pour contribuer à la survie de la famille.
L’exode rural organisé, les spoliations d État, la guerre de 14-18, le sacro saint individualisme ont coupé les liens de l’héroïsme du noyau familial en faisant miroiter l’épanouissement libre et personnel. Quelle trahison des fondements de notre Peuple industrieux et familial !

Aujourd’hui, nous les patriotes devons être d’abord des lanceurs d’alerte afin de dénoncer toutes les anomalies, les abus et les dérives de notre société actuelle et de notre pays.
Ensuite, nous devons constituer un groupe fort de pression réactif aux événements et susceptibles de peser de manière forte sur la marche de la démocratie afin que le peuple souverain retrouve toute sa place et conserve tous ses droits inaliénables et imprescriptibles.

N’oublions pas, la souveraineté appartient au peuple. Elle est une et indivisible.
En 1793, les députés ont souhaité compléter la déclaration des Droits de l’Homme de 1789, en précisant certains droits et en ajoutant des droits nouveaux. De tous les textes fondateurs des Lumières, il est celui qui va le plus loin pour garantir la liberté et la démocratie. Il est le texte qu’il faudrait “re-proclamer” et faire appliquer, en particulier, dans la France actuelle.

Son article 35 est particulièrement fort et percutant :
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque
portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Alors pour reprendre la formule du vainqueur de Verdun, nous les patriotes, nous disons à tous les politiques : “Non, sans courage, vous ne passerez pas, on vous aura”.

La France ne mourra pas ! Elle vivra !

Christian Piquemal

Palavas, le 29 octobre 2017

Assises de l’Enracinement.

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63 Commentaires

  1. Général, votre discours est une merveille qui, je l’espère, aura l’effet escompté : réveiller les Français anesthésiés, inconscients du fait qu’ils sont en équilibre au bord d’un précipice profond et mortel. Avec tout mon respect pour votre engagement.

    • Les Français sont bien trop paresseux pour chercher des informations, et gênés ou absents si vous leurs ouvrez les yeux en évoquant à minima ce qui nous arrive et déboule chez nous.

  2. Les assassins musulmans ne sont pas des martyrs, le martyr est celui qui est assassiné pour n’avoir pas renié sa foi ou sa cause, un criminel qui tue lâchement des innocents n’est pas un martyr !

  3. Beau discours, bel exercice de réflexion sur l’héroïsme et notre époque. Je ne me sens pas l’étoffe d’un héros, heureusement la conclusion me réconforte et me paraît à la portée d’une personne aussi peu courageuse que je suis, qui toutefois se sent, comme beaucoup ici, capable de faire face à la triste situation sans se voiler la face. En outre, je crois discerner dans les actions esquissées quelque chose qui ressemble à ce que je considère comme une nécessité absolue si nous les Européens autochtones ne voulons pas disparaître de la surface de la terre : l’union des patriotes qui tiennent vraiment à la France et à sa pérennité, donc de fait l’ébauche d’un communautarisme, d’un CRAB visant à défendre les intérêts des autochtones. Même si j’ai perçu que l’ambition est la reconquête.

  4. Génaral : si vos semblables n’avaient pas causé la mort de de tant de braves types à Cao Bang et Dien Bien Phu je vous lirais avec plus d’enthousiasme

    • Hé Patito, !!!!!!

      Des Braves avec un grand B sont morts à Cao Bang Bien Phu. Une infinie souffrance……… Doit on pour autant accepter l’inéluctable , ma réponse est NON; Si nous ne faisons rien , nos enfants “trinqueront “et vous le savez et cela je me l’interdis. C’est notre devoir avec un grand “D”.

    • patito
      Vous semblez ne rien savoir de la guerre. Lisez Freud “Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort”.

    • le Général avait 9 ans à l’époque et de valeureus SOLDATS à l’époque ont donné tout ce qu’ils avaient de meilleur malheureusement la gauchiasse oeuvrait en sous main, relire l’histoire, patito les auteurs : HELIE DENOIX DE SATINTMARC, PIERRE SERGENT BIGEARD ET tant d’autres

    • Vous devriez faire comme les Vietnamiens …eux ils ont tourné la page de l’histoire
      Comme nous avons tourné la page sur le fait que sur les 11721 prisonniers Français de Dien Bien Phu seuls 30% survécurent…

    • @ patito
      Non seulement les Viêt-Namiens ont tourné la page mais ils ont fermé le livre, et définitivement. Ils ont rouvert un nouveau chapitre celui de leur vie actuelle, bon gré mal gré. Il reste aux anciens la nostalgie de l’ère coloniale française, même à Hanoï, et, pour ceux qui ont connu la période américaine, une certaine vague à l’âme dans le Sud. Il n’y a que des journalistes – dois-je dire des journaleux ? – qui ne s’appuient, avec des vieux documents filmés, que sur les fans de Hô Chi Minh pour faire la propagande des méchants colonialistes. Certes, il y a eu du bon et du mauvais, mais pas que. Les départs des Occidentaux ont laissé un goût amer de regret à beaucoup de Viêt-Namiens, l’avènement du communisme au Sud n’est pas une fête pour eux, loin de là.

    • @ patito
      Lors de la chute de Saïgon en 1975 et l’arrivée des communistes dans la capitale du Sud Viêt-Nam, il y a eu une explosion de suicides, à tel point que le gouvernement nord-viêt-namien a dû instaurer un impôt aux familles des suicidés pour dissuader les candidats au suicide potentiels.

    • Toute mon admiration au GENERAL PIQUEMAL
      Mais il me semble que si les héros sont indispensables à la nation, je ne peux pas oublier ce que disaient jadis les grands de ce monde : “il n’y a de richesses que d’hommes”
      Nous avons oublié cela, pendant que d’autres nations promptes à vouloir venir chez nous, ne l’ont pas oublié.

      En ne prenant pas ce paramètre en compte, nous avons négligé les FEMMES, donc les mères, qui dès l’après guerre et à cause des bas salaires masculins ont été obligées de travailler pour que leurs enfants aient la dignité alimentaire et vestimentaire.
      SI nous avions mieux gérer la maternité, mieux aider les femmes, la dynamique nataliste se serait maintenue.Et l’angoisse de disparaître ne s’exprimerait pas aujourd’hui.

      • Bravo ! enfin une réflexion intelligente…. Beaucoup de mamans finissent à l’hôpital, pour cause de surmenage. Je les vois très tôt le matin, quand il fait encore nuit, un bébé emmitouflé dans les bras ou dans une poussette, elles courent, elles courent, dans un froid glaçant, arrivent à temps pour attraper un bus ou un métro d’où elles descendent pour de nouveau courir jusqu’au domicile d’une nourrice ou bien jusqu’à la crèche. L’enfant déposé, plus légères, elles entament une autre course pour arriver à temps sur leur lieu de travail. Poste sur une plateforme téléphonique. Epuisant, l’impression de sentir son cerveau exploser. Fin de journée. Retour au domicile. Nouvelles courses, en sens inverse. Métro, crèche, bus, courses alimentaires avec bébé. (suite)

      • (suite 1 et fin) Un autre combat commence : baigner bébé, préparer le dîner, nourrir bébé, ranger la maison (pas le temps le matin), faire tourner le lave-linge, ranger celui lavé la veille, payer des factures, prendre sa douche, et enfin s’autoriser, fourbue et lessivée, quelques heures de sommeil. Il est presque minuit. Demain, lever à 5h30. La clef tourne dans la serrure, mon mari a juste de temps de dîner avant de se coucher….

  5. Attention à ne pas sombrer dans le syndrome du général Boulanger,qui devait tout tuer et tout massacrer,pour finalement aller en Belgique se suicider sur la tombe de sa maîtresse .

  6. la logorrhée épistolaire de ces porteurs d’étoiles en retraite commence à me les briser menu

    • vous n’êtes pas obligé de les écouter ni de les lire, dommage celà éveillerait sans doute un PATRIOTISME nécessaire en ces temps de perdition, ou mettez un protège-couilles,( il va peut-être servir quand les barbares arriveront à leur fin)

  7. Merci général Piquemal pour ce beau discours prononcé à Palavas. J’espère qu’il sera entendu et qu’il contribuera à faire refleurir en France héroisme et patriotisme, dont notre cher pays a tant besoin aujourd’hui.

  8. Nos vaillants Généraux (Piquemal, Martinez, Desportes, etc…) nous saturent de beaux discours ! Merci à eux ….. MAIS…
    Quelle organisation de Défense ? Quel “Quarteron” ?

  9. Tout n’est pas perdu, il y aura un héros qui sauvera l’occident des barbares..
    Nostradamus prévoit que la 3e Guerre mondiale (due aux invasions islamiques qui porteront jusqu’au Danube) durera 27 ans. Il ne précise pas exactement la date du début mais demande de retenir les années 2019, 2030 et 31, 2040. A ce moment là, émergera un héros sous la forme d’un homme jeune appelé Chiren qui unifiera les peuples attaqués. Il sera un vrai chef qui prendra le pouvoir après que le président français eut été assassiné par un terroriste né dans ce pays.
    Ce chef et ses armées subiront des revers, mais finiront par vaincre l’ennemi. Il s’en suivra une paix de 25 ans, mais après, les nationalismes reprendront le dessus.
    Ce ne sera pas un démocrate, bien au contraire. Il sera dur et sans pitié.

    • C’est sympa de communiquer les prédictions de Nostradamus, mais si cela devait se réaliser, 27 ans de guerre ce sera l’épuisement économique de tout l’occident.
      Si certains refont des fortunes grâce à la vente d’armes, les autres secteurs vivront un effondrement. Et comme de bien entendu, le président sera assassiné. Sans doute aussi “courageux” que ceux qui nous ont gouvernés depuis l’immigration continue et irraisonnée que nous subissons.

  10. les héros d’aujourd’hui dans les quartiers, c’est black m et autres obono !
    pourquoi les zélites ne font pas appliquer les lois ?

  11. Aux USA, ceux qui arrêtent ou tuent des terroristes sont des héros. En France, ils passeraient devant des tribunaux. Général Piquemal, on vous reçoit 5/5.

  12. on peut s’étonner que les gens n’ayant plus d’honneur ou de c… se délectent des films présentant des héros ou des super-héros, de films montrant des gens appliquant la loi et la justice que l’état n’accorde plus, de films de vengeance etc etc….
    il se peut donc que la lâcheté du grand nombre se délectant de ce genre de spectacles les incitent à retrouver un jour une virilité et un sens de l’honneur, un besoin de justice enfouis et cachés actuellement…
    Bon, quand on voit des gens embrasser un imam dont la religion est responsable de la mort de son enfant, il y’a de quoi s’inquiéter mais pour un “vous n’aurez pas ma haine” diffusé en continu sur les chaînes d’infos , combien de révoltés à qui on ne donne pas la parole ?!?

  13. Très bon article qui aurait mérité d’être fragmenté ! Dans ce conteste il devient totalement indigeste et il faut se tenir aux bases : Entrée en matière, sujet et arguments, enfin la conclusion ! Ceci pour éviter de noyer le poisson (le sujet principal). Trop d’information sur un sujet tue l’information ! Il faut aussi éviter le mélange des genres politiques et religieux… Je n’ai rien contre le religieux puisque je suis choriste à la cathédrale de ma ville ! Je suis totalement convaincu par votre démarche et vos convictions !
    Avec mes respectueuses salutations !
    Lt Colonel J.W

    • et vous qu’avez – vous fait dans le genre Lieutenant-Colonel? je crois entendre mon prof de français :” entrée en matière sujet et arguments enfin la conclusion “Il vaut mieux écrire d’abord avec son coeur, ses convictions etc…
      Pour nous le Général a fait un TRES BON TRAVAIL, compris par le plus grand nombre celà n’est pas donné à TOUS un peu d’humilité de grace ! il est de ceux qui ont d’ENORMES QUALITES le Patriotisme, l’Humilité, la Pugnacité, le Coeur pour NOTRE FRANCE CHERIE, la syntaxe on s’en fout un peu ce n’est pas un devoir de français mais UN DEVOIR D UN FRANCAIS VIVE LE GENERAL PIQUEMAL que nous suivrons jusqu’au bout
      de son combat qui est le nôtre merveilleusement représenté IL en a la stature en tout cas

      • “La syntaxe on s’en fout” ??? C’est comme ça que la France fout l’camp aussi !

        • on n’est pas à cours français mais à un cours d’histoire, histoire de nos racines, c’est très important !

      • Que vaut il mieux : parler avec des mots choisis et dans le respect des formes grammaticale ou littéraires ou parler avec ses tripes ? Bonaparte à Arcole et ailleurs parle avec ses tripes et ses soldats le comprennent, les littérateurs font des phrases mais finalement n’agissent pas, se contentant de critiquer sans trop de risques pour leur illustre personne !.Que ces “jeanfoutres” dégagent le plancher comme au 18 Brumaire !

  14. Merci, général ! C’est un bonheur de vous lire ou de vous écouter ! Votre discours est magnifique, il vibre d’amour pour notre France bien-aimée ! Foncez ! Nous vous suivons !

  15. L’héroisme,c’est bien,mais ça commence quand ? Il va être temps de s’y mettre;car l’ennemi,lui n’attend pas .

  16. “La guerre, a dit un soldat allemand, entretient chez les hommes tous les nobles sentiments : « l’honneur, le désintéressement, la vertu, le courage ; elle les empêche de tomber dans le plus hideux matérialisme. »
    Nous n’avons pas du voir les mêmes …Pour un acte héroïque combien de barbarie, de lâcheté ?
    La guerre ne fait que détruire le fin verni de civilisé qui recouvre nos instincts primaires…Nous ne sommes que des barbares, après l’on assume ou pas, moi j’assume :),

    • Mon arrière-grand-père n’a quasiment rien dit de la guerre à mon père, sauf : “à Verdun, quand on prenait une poignée de boue, c’était un tiers de terre, un tiers de fer et un tiers de chair”. C’est ça la guerre: une abomination. Ôtez-vous toute idée romantique de la guerre que vous pourriez avoir: si elle advenait vous changeriez vite d’avis.

      • 14/18 pour ma famille cela a été coté maternelle :
        – Deux grands oncles tués à Verdun (vous savez ou certains font danser sur les tombes…)
        – un grand père (le petit frère des deux morts) avec la bagatelle de :
        10 citations
        Légion d’honneur
        Médaille militaire
        Croix de guerre couverte de Palmes
        Grand père paternel :
        – “que ” la croix de guerre
        Pour en arriver à se laisser envahir un siècle plus tard….

  17. Grandiose ! Sublime ! Merci Général de cette grandeur. On se sent moins seul. Votre message va en émouvoir plus d’un. Des tas de sans grade vont se rallier à notre cause. Il fallait un Chef. Nous en avons un en votre personne. Et quel Chef !

    • Superbe, un chef et un homme d’expérience, vous avoir est essentiel.
      A nous d’organiser le dernier pré-carré, c’est notre Seule chance!
      Alors chaque jour sera une Victoire sur la Vie,….pour notre peuple!

  18. A travers ce discours, j’ai reconnu quelques personnages : Deux héros en la personne du dernier Chevalier des temps modernes : Hélie Denoix de Saint Marc et le dernier fusillé par De Gaulle : le Lieutenant Degueldre …. et puis quelques pauvres mecs en la personne de Cohn Bendit qui les rassemblent tous, à lui tout seul …

  19. Bravo Général ! Enfin un chef qui parle de la France française …Même nos morts et nos héros ce Régime veut les Remplacer

    • ” La France aura tout donné à ses ennemis”, nous y sommes! (Marie Julie .Jahenny). Le Général s’adresse à des endormis! Il y a une inertie monstre!
      L’héroïsme est un acte fondateur.
      “Nous devons constituer un groupe fort de pression, réactif aux évènements et susceptible de peser de manière forte sur la marche de la démocratie,” (qui a dit ça?); bref, à nous de nous organiser et de se rallier au général.

      • d’accord avec Vous ralliez-vous au CERCLE DE CITOYENS PATRIOTES BP523, F-83470 ST MAXIMIN LA SAINTE BAUME vous serez le bienvenu merci pour votre commentaire encourageant

  20. Si, mon général, la France a besoin de héros, les nouveaux Charles Martel, c’est vous, c’est moi, c’est tous ceux qui veulent virer l’islam (donc les musulmans) de France. Outre les excellents autocollants de RL à coller partout pour terroriser l’ennemi et lui faire comprendre qu’il n’est pas chez lui chez nous, il y a bien d’autres actions de terrain à mener. Nous en présentons une nouvelle par semaine, ainsi que la stratégie générale de guérilla : http://nouveauxcharlesmartel.wordpress.com

  21. Un discours aux mots puissants. Monsieur Piquemal, je n’accorde jamais mon respect aux individus ne l’ayant pas mérité, sachez que par vos paroles, vous l’avez mille fois gagné. J’ai moins de trente ans, mais je partage entièrement votre propos: depuis mon adolescence, j’ai mis le doigt sur ce point que vous soulignez, et qui peut se résumer ainsi: nous n’avons plus de héros. A l’époque du tout youtube et de l’information prête à consommer, l’héroïsme est devenu quelque chose qui est considéré comme commun, alors que par essence, l’héroïsme est transcendant, il est exceptionnel de par sa nature, il est inspirant.
    Mais à la vérité, le temps des héros est révolu, de par cette banalisation. A la vérité, nous ne pouvons plus seulement nous contenter de héros: il nous faut des légendes.

    • Pas tout-à-fait, Bartabac ! Le temps des héros n’est pas révolu, il a été “poussé sous le tapis” par les escrocs,les voyous, les marchands, les financiers apatrides qui ont réussi à faire prendre aux français, des vessies pour des lanternes ! Mais , ce qui est révolu, c’est justement le temps de ces voleurs, ils le sentent et ils ont si peur de perdre leur pouvoir illégitime qu’ils ont arraché, volé au SEUL chef légitime ET au peuple, qu’ils verrouillent toute expression,toute liberté ! Patience ! Des hommes se lèvent, comme le général Piquemal et là…je crois que ça va sentir le roussi pour leurs fesses …!

      • Que s’est-il passé avec l’autre texte ou simple parenthèse du général, hier soir?

        • Bonsoir Lucie,

          Vous faites allusion à son discours lors de son intervention le 21/10/2017 à Baix en Ardèche, suite à l’invitation de l’AFES ?

          Si c’est le cas, le discours du général Christian Piquemal est là : https://youtu.be/oe8K1fkuHgk

          Excellente fin de semaine à vous !

          • Non! hier soir, un petit texte s’adressant aux internautes, où le général s’explique sur les évènements de Calais, là tout à coup, tout disparait.” Compris! – texte indépendant, ajouté à celui sur l’héroïsme. “Ceux qui sortent les couteaux des vestiaires (…), bref la critique est aisée mais l’art est difficile.” C’était intéressant, mais en quoi cette parenthèse mérite t-elle d’être gommée?
            Informez P Cassen.

    • C’était vraiment très intéressant @Bartabac, votre notion du respect mérité, votre adolescence … “à la vérité” , ça nous passionne ! Au fait on dit Général pas monsieur.

      • “On”, qui est ce “on”? Je ne m’adresse pas au Général Piquemal en écrivant Général, mais en écrivant monsieur, car il s’agit de la marque de l’humanité, il s’agit de l’avis donné par un homme à un autre homme, voilà le sens de ce monsieur que j’ai employé.

        • les militaires doivent dire “mon général” les autres : “Général”

          • Les choses ont dû changer, alors : sortant d’une famille bourrée d’officiers, depuis l’Empire, j’ai dû être conditionnée, ayant toujours entendu le voisinage masculin, les amis, etc. – non militaires – dire “mon colonel” à mon grand-père, et les femmes, “colonel”. Cela, parce que tout mâle est, ou était, considéré comme un soldat en puissance .Les choses auraient-elles changé depuis la suppression du service militaire? Après tout, c’est possible.

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