A-t-on encore le droit , en France, aujourd’hui, de critiquer une institution, une religion, un homme politique, un parti politique ?
Ce pays qui était jadis le chantre de la liberté d’expression, ce pays qui a compté parmi ses illustres concitoyens des esprits libres et brillants défenseurs du droit à la libre expressions des idées, se fourvoie pour ne pas dire se vautre dans la censure la plus abjectement liberticide.
« La liberté de penser et d’agir est le premier des biens », écrivait George Sand en 1831.
« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » dira Beaumarchais membre, pourtant, de la cour de Louis XV, lequel ne fut pas vanté pour son état de libre penseur.
François-Marie Arouet, dit Voltaire, s’est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et pour la liberté d’opinion.
La liberté d’expression est un droit constitutionnel reconnu à tout citoyen français. En son article 19, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen telle que promulguée en 1789 stipule : Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.»
Il semblerait pourtant qu’en ce 21ème siècle et ici il n’en soit plus de même.
Dans un récent classement des pays relativement à la liberté de la presse (qui est la manifestation express de la liberté d’expression) la France se retrouve à la 32ème place assez loin derrière le Ghana ou le Cap Vert, ce qui sans irrespect à l’égard de ces pays, montre assez bien la distorsion que les mœurs politiques de l’époque fait subir à la liberté dans notre pays.
Nos pouvoirs publics, jamais en manque d’idées pour contourner cette liberté fondamentale, et bien relayés par une bonne partie de la média-sphère aux ordres et le doigt sur la couture, ont inventé une argutie qui justifierait que certains soient muselés et interdits de parole. Je veux parler bien sûr vous l’avez bien compris du forfait d’« appel à la haine ». Notre média, Riposte Laïque, en sait quelque chose, toujours attaqué et victime de tentatives répétées de musellement pour ne pas dire d’éviction pure et simple du paysage.
Premier visé, Eric Zemmour, qualifié de raciste haineux au prétexte qu’il présente son avis sur l’immigration et sur l’islam en particulier. Dans son sillages sont visés tous ceux qui observent et réprouvent les méfaits de l’une et de l’autre sur la société Française et se joignent à lui pour dénoncer « le grand remplacement » ainsi que le grand déclassement provoqués par les mouvements migratoires inassimilables et la dissolution de la souveraineté nationale.
Mais ce qui rend cet état de forfaiture encore plus inacceptable c’est le silence que l’ensemble de la bien- pensance, dont font partie tous les grands médias autorisés, sur ces même faits dus aux migrants et à l’inaction des pouvoirs publics.
Certains ont pu entendre, ce matin, qu’une député du RN a été agressée, chez elle, ainsi que son mari, sous le regard de leurs enfants. Seuls C’News, Europe 1 et Valeurs actuelles en ont fait état. Silence chez France Inter, France Info mais aussi bien sûr tous les grands organes de la presse écrite. S’il s’était agi d’un député de la trop fumeuse NUPES, leur réaction eût sans doute été inverse.
La vérité est bâillonnée, gare à celui qui osera la révéler.
La situation de la liberté telle qu’elle est perçue au travers de ces faits est déjà grave en soi. Mais il se trouve qu’elle est aggravée par les abandons de souveraineté coupables que les différents gouvernements de notre pays ont commis qu’il s’agisse de Valérie Giscard d’Estaing, de François Mitterrand, de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy, de François Hollande ou, cerise sur le gâteau, d’Emmanuel Macron, chantre de la mondialisation et de la décomposition de la France, lesquels abandons ont ouvert la porte à l’immixtion d’une autre souveraineté hors sol et illégitime, celle de l’UE, instance sépulcrale des Nations Européennes.
Aujourd’hui, la justice en France est rendue par des instances supranationales qui imposent à notre pays des règles qui ne sont pas vraiment les siennes et qui en tous cas ne recouvrent nullement l’assentiment des Français et surtout jamais son intérêt vital.
Il en va ainsi de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme).
Cette institution, très liée à l’entourage de Macron, s’est autorisée a condamner mercredi la France pour ne pas avoir étudié de manière appropriée les demandes de rapatriements de familles de djihadistes en Syrie… des requêtes que Paris va devoir réexaminer au plus vite.
Nous serions donc obligés de « rapatrier » dans notre pays des gens qui ont fait le choix contraire de la France en enfreignant les lois nationales et en se faisant complices de la mort de nombreux Français.
J’aurais plutôt penché pour leur faire subir un sort semblable à celui de certains collaborateurs après la libération… ( j’oubliais que la peine de mort a été abolie par ces braves « humanistes » qu’étaient supposés être Mitterrand et Badinter).
Je subodore que malheureusement nous n’ayons pas encore bu le breuvage mortifère qui nous est imposé jusqu’à la lie.
A moins que….
Jean-Jacques Fifre
Ça c’est vrai!comme aurai dit Coluche…
{l’autre jour j’entre dans un rade sympa,j’commande un p’tit noir et v’la qu’le patron me met les flics,en moins de deux j’me r’trouve au gnouf pour injure raciste.
Ben alors,si on peut plus siffler son Banania pénard ya bons les dégats}
J’ai l’impression que le très bel article paru hier sur les persécutions de Rivarol a été licratisé…
ça se demande pas ça se prend.
sauf que la liberté d’opinion et d’expression est uniquement réservée aux “progressistes” (étendue aujourd’hui au wokistes, lgbt, antifrançais etc.