L’islam en France : à qui la faute ?

Si l’islam n’avait pas fait son entrée en France, parlerions-nous de la « laïcité », du « foulard », des « banlieues », des « jeunes », des « zones de non-droit », des « quartiers perdus de la République », de « l’insécurité », des « attentats islamistes »,… bref, de la « nouvelle France » ? Aurions-nous connu Nice, le Bataclan, les égorgements de rue et la décapitation de Samuel Paty ? La liberté d’expression représenterait-elle un risque pour l’enseignant, l’homme politique, le journaliste ou le citoyen lambda ? Le « politiquement correct » ferait-il autorité ? L’égalité des sexes serait-elle contestée ? Nous demanderions-nous pourquoi les migrants d’obédience musulmane représentent un véritable problème non seulement par leur nombre mais encore par leur culture ? Une rencontre sportive opposant la France à l’Algérie, au Maroc, ou à la Turquie, serait-elle à haut risque ? Verrions-nous des drapeaux musulmans sur les Champs-Élysées ? Lirions-nous « Nique la France ! » sur les murs de nos villes ?

Mais qui donc a déclenché toutes ces questions ? Est-ce seulement l’auteur du présent article, ou les décideurs qui ont ouvert les portes à l’immigration musulmane ? Quel degré d’intelligence avaient ces fameux décideurs pour avoir contribué à la situation actuelle de la France ? Poursuivaient-ils un but précis ou ignoraient-ils tout de l’islam ? Savent-ils au moins qu’« islam » signifie « soumission » ?

Quoi qu’il en soit, ce sont eux les responsables, et comme il suffit bien souvent d’être haut placé pour se tirer d’affaire, je parie non seulement qu’ils dorment sur leurs deux oreilles mais encore qu’ils sont fiers de leur œuvre !

 

Maurice Vidal