Livre Noir : Interview-choc de Philippe Olivier, principal conseiller de Marine Le Pen
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Philippe Olivier est député français au Parlement européen. Il est l’un des plus proches conseillers de Marine Le Pen et a dirigé la campagne des législatives du RN qui a vu la victoire de 89 candidats du parti patriote.
Dans cette interview, réalisée « à chaud » par Le Livre Noir, le 20 juin, soit le lendemain du second tour des législatives, Philippe Olivier précise la stratégie qui a fait du RN le premier parti d’opposition à la Macronie :
Quelques points-clés (pas forcément verbatim…) :
- On a assisté à un effondrement du système politique hérité de l’après-guerre : RPR et UDF, devenus LR versus le PS : le PS s’est effondré en 2017, LR en 2022… LR est un parti de notables, qui va se diluer progressivement.
- Nous étions certains dès le départ d’être dans la bonne ligne stratégique. Incontestablement, nous avons renoué avec la victoire : en 2004, on a fait un score important aux régionales, avec 28 % [N.d.A. : mais aucune région remportée…]. En 2019, aux européennes, on est arrivé en tête. Ce sont des victoires, mais là, c’est plus qu’une victoire : l’électorat nous a clairement dit : « On vous place en tête, parce qu’on veut que vous soyez un parti d’opposition qui ait vocation à incarner l’alternance ».
- Mélenchon est un homme de gauche, il est donc le chouchou des médias. Il y avait cette espèce de « mystique » de l’union de la gauche, alors qu’en fait la NUPES n’était qu’un conglomérat d’intérêt électoral, qui a disparu le dimanche 19 juin à 20 h 01. Ils sont d’ailleurs en train de s’entre-déchirer. LFI a perdu son leader qui est parti à la retraite. Mélenchon est devenu une espèce de « gourou » qui clame sa déception sur les chaînes de télévision.
- Dimanche soir au quartier général du parti, on avait l’impression qu’il « pleuvait des députés RN » ! Alors que les projections qu’on avait faites, en interne, étaient de 40 députés – les plus optimistes d’entre nous en espéraient 50… – Personne ne s’attendait à 89 députés ! Notre électorat a interprété le premier tour comme un succès, à juste titre, et s’est dit : « Cette fois, on peut gagner. Il faut qu’on aille voter au second tour ».
- Il n’y a plus de « RN du Nord » versus « RN du Sud » (la victoire de Caroline Colombier en Charente en est une illustration), ni de « RN de Métropole » versus « RN d’Outre-mer » (on a fait 48 % en Guadeloupe) : on a uniformisé les résultats sur l’ensemble de la France : on a des députés en Dordogne ou en Charente, qui étaient naguère des terres de mission du RN. C’est une victoire de notre conception que « quotidien » et « régalien » ne s’opposent pas. On disait : « Le pouvoir d’achat, c’est plutôt le Nord ; le régalien et l’identitaire, plutôt le Sud » : cette dichotomie est terminée. En développant un discours global, on arrive à fédérer toute la France.
- Nos députés élus ont pour beaucoup une expérience parlementaire. Des députés sortants, mais aussi des députés qui ont rejoint le RN. Nous voulons incarner une opposition ferme, sans complaisance, ce qui n’exclut pas le sens des responsabilités : pas d’appel à l’agitation de rues, pas de blocages des procédures « normales ». Nous voulons incarner, non une opposition d’agitation, mais une opposition de construction alternative. Si certains textes proposés par le gouvernement vont dans le sens de l’intérêt national, aucune raison que nous les rejetions.
- Nous allons essayer d’agréger autour du RN d’autres députés. Marine a parlé d’un groupe « national et républicain ». Ce n’est pas seulement le Rassemblement national. Pour le RN, ce qui prime, c’est l’unité du peuple français et le rassemblement des patriotes. Le fait d’être passé de « Front » à « Rassemblement » n’est pas innocent… Les plus raisonnables des LR vont faire le deuil de leur parti politique : ils sont en chute libre. Certains nous rejoindront. Sa disparition sera progressive : le parti communiste a mis 10 ou 15 ans pour disparaître du champ politique. C’est ce qui arrive à LR actuellement. À terme, il ne regroupera que quelques notables.
- Le projet de Macron de retraite à 65 ans est fortement compromis : nous ne le voterons pas, les partis de l’ex-NUPES non plus. D’ailleurs l’Europe s’en inquiète… En revanche, si, dans un éclair de lucidité, Macron présentait des textes en faveur du programme nucléaire, nous les voterions.
- On n’a pas de tabou, on n’essaie pas de jeter des anathèmes contre les uns ou les autres : on parle avec tout le monde. On veut fédérer le maximum d’élus, d’où qu’ils viennent.
- On n’est pas uniquement des « républicains ». On est aussi un parti national. On n’a pas lâché nos fondamentaux traditionnels (immigration…). Tout est fondamental : le problème de la retraite, ou du nucléaire, c’est fondamental. Mais sur les thèmes « régaliens », on ne recule pas. On n’est pas aussi fluctuant qu’à LR…
- Les partis qui composaient la NUPES sont assez ambigus : sur l’islamisme, sur le séparatisme, sur l’indigénisme, sur le racialisme, sur leur attitude concernant les institutions – ils sont contre la police, ils remettent en cause le comptage des voix, etc. – On n’est pas très loin de gens qui contestent les institutions de la République, pas seulement d’un point de vue parlementaire, mais avec éventuellement des menaces d’agitation de rue. Face à cela, nous voulons incarner une opposition parfaitement républicaine, qui s’appuie sur les institutions et le peuple, le peuple qui s’exprime électoralement, pas dans la rue. Nous sommes légalistes. Nous ne souhaitons pas le chaos pour notre pays.
- Mélenchon a fait une campagne de premier tour extrêmement « trash » : il a expliqué qu’il aurait 250 députés, qu’il commanderait et que les autres allaient devoir obéir. Beaucoup de monde – les militants LFI en premier lieu – a trouvé que c’était très bien. Seulement il y a un deuxième tour, et au deuxième tour, il faut rassembler. Et ce discours-là, il est effrayant pour beaucoup de gens. Mélenchon a payé au deuxième tour le caractère violent et inquiétant de sa campagne de premier tour. Ses thématiques très anti-police, violentes, avec des diatribes qui ressemblaient à des pitreries sud-américaines, il les a payées au deuxième tour.
- Quand on arrive comme premier groupe d’opposition à l’Assemblée, on bénéficie d’un certain nombre de prérogatives : c’est la coutume, mais ce n’est pas la loi… Parmi ces coutumes parlementaires, il y a l’attribution de la présidence de la commission des finances à un membre du premier groupe d’opposition. Cette présidence est surtout symbolique : elle montre que l’opposition a un pouvoir de contrôle. Ce qui n’est pas rien, malgré tout, et nous allons tout faire pour avoir cette présidence. Nous avons de nombreux élus en capacité de présider cette commission : Hélène Laporte par exemple, notre chef de délégation au Parlement européen, est quelqu’un d’absolument remarquable, avocate d’affaires, auditrice de banques. Ou encore Jean-Philippe Tanguy, bardé de diplômes, extrêmement brillant…
- Marine a su s’entourer de gens brillants : Chenu, Pinot, Masson pour n’en citer que quelques-uns. Et nous aussi, nous avons une femme de ménage, Lisette Polet – Rachel Kéké, la femme de ménage de LFI a partagé des tweets de Marine Le Pen en 2016 : peut-être qu’elle finira par nous rejoindre ! – On a des agriculteurs, des policiers, des ouvriers, des fonctionnaires, des professions libérales… Honnêtement, le groupe est de très bon niveau.
- Macron pèche par orgueil : « Quand je parle, tout rentre dans l’ordre ». Mais ça ne marche pas comme ça. Le second tour des législatives, c’est un scénario qu’il n’avait pas prévu. Qu’il arrête de nous faire subir des Premiers ministres qui sont des techniciens ! On n’est pas une « technocrature », on est une république, et la république a besoin de politiques. L’une des grandes leçons du second tour, c’est le retour du politique : Macron s’est pris le politique en pleine figure. Il nous met Borne comme Premier ministre, qui est une technicienne froide, qui est là pour faire la réforme des retraites à la hache, lui étant ministre de tout : il s’en fiche de ses ministres, qui ne sont que des pots de fleurs. Pour nous, il y a le Président, qui a de grandes visions pour le pays. Et puis le Président désigne un Premier ministre qui choisit les membres de son gouvernement. Et c’est le Premier ministre et le gouvernement qui gouvernent : Macron mélange tout. Il est toujours dans le grand blabla, dans la simili-concertation. Il nomme des collaborateurs et les collaborateurs exécutent : ce n’est pas une démocratie. Nous, nous croyons dans le peuple, et donc dans les élus du peuple.
- Nous nous préparons à une potentielle dissolution de l’Assemblée nationale. Le Président peut dissoudre constitutionnellement l’Assemblée [N.d.A : pas avant un an], mais c’est une arme extrêmement dangereuse pour lui : on l’a vu avec Chirac en 1997. Nos élus se préparent déjà à retourner en campagne, et ceux qui n’ont pas été élus aussi… Si Macron dissout l’Assemblée, il ne nous prendra pas de court. Et à ce moment-là, ce n’est pas 89 députés RN qu’il aura face à lui, mais 250, ou pourquoi pas 289, c’est-à-dire la majorité…
- Nos adversaires nous sous-estiment, en imaginant que nous agissons sans avoir réfléchi. Au RN, aucune décision, politique, stratégique ou tactique, n’est prise sans avoir été mûrement pesée. On nous a par exemple reproché des campagnes de premier tour atones : c’est un choix qu’on avait fait. Certains commentateurs pensaient que nous n’aurions pas de groupe. Ce pauvre Hervé Le Bras, “démographe” qui vient sur les plateaux-télé « commenter » la politique, expliquait que le RN aurait moins de 10 députés… Nos candidats ont essentiellement fait du terrain, du fond. On n’a pas joué les marioles en dansant sur la table. Avec 89 élus, on a récolté le blé qu’on avait semé. À l’issue du premier tour, les journalistes n’ont pas vu que le RN avait extrêmement progressé, polarisés qu’ils étaient par le duel NUPES/Ensemble. Le travail de fond de nos candidats a convaincu de nombreux abstentionnistes qu’il y avait une « fenêtre de tir » pour le RN et qu’il fallait aller voter. On avait 157 circonscriptions dans lesquelles Marine a dépassé les 50 % au second tour des présidentielles. « Mécaniquement », on aurait pu avoir 157 députés. Évidemment, ce n’est pas comme cela que les choses se passent…
- Le mondialisme est mort. La parenthèse va se refermer. L’histoire du monde, c’est l’histoire du combat des nations contre les empires. Ceux qui ont la vision de l’empire mondial, ou de l’empire européen, sont condamnés : les empires ne durent pas. Les nations qui sont des réalités sociologiques, historiques, humaines, sont plus fortes que tout. Macron, l’Union européenne, vont perdre la partie. Les mouvements nationaux prendront en main les affaires du monde.
- Dans la Ve République, le président est un monarque élu. Mais il est tenu à une certaine sobriété de comportement, d’expression. Macron est au contraire un provocateur, une sorte de gamin immature, qui pense qu’en choquant, il se rend intéressant. Il se rend juste insupportable ! Ce qui perturbe fortement le pays. Il aurait pu régler l’affaire des Gilets jaunes en trois minutes : il lui suffisait de recevoir une délégation des Gilets jaunes et de leur dire qu’il avait demandé au Premier ministre d’organiser une concertation pour mettre à plat la fiscalité des entrepreneurs, les mères célibataires, le rapport avec les banques, le prix de l’énergie, etc. : il aurait pu être Evita Perón, il a été Pinochet… Les Gilets jaunes se sont retrouvés gazés, tabassés, poursuivis par des canons à eau, éborgnés, pourchassés dans les rues… Ce n’est pas une manière humaine : on ne gouverne pas comme ça. On gouverne avec de l’empathie, avec la connaissance du peuple. Macron a failli perdre la main lors de l’acte IV des GJ. Il était terré à l’Élysée, un hélicoptère sur la pelouse, prêt à décoller…
- Nous allons nous intéresser à la corruption dans l’entourage d’Emmanuel Macron (affaires Alstom, McKinsey…) : les députés sont là pour contrôler l’action du gouvernement. Mais on n’est pas des Torquemada : notre action politique ne se limite pas à la recherche d’« affaires ». S’il y en a, on les traitera sans complaisance, mais nous sommes d’abord là pour développer notre projet politique.
- Nous respectons tous les gens du camp national. Ils sont nos frères d’armes. Nous avons regretté qu’Éric Zemmour se lance dans une OPA hostile. S’il nous avait dit : « Vous n’arrivez pas à capter les bourgeois. Moi, je vais essayer », on aurait pu s’entendre. Ce n’est pas ce qu’il a fait. Il arrive avec beaucoup de prétentions. La prétention de celui qui n’a fait que commenter la vie politique. Il a cru que parce qu’il commentait la vie politique, il connaissait la vie politique. Zemmour, c’est quelqu’un qui connaît bien la France, sa littérature, son histoire, sa culture, mais il ne connaît pas les Français. Les Français, c’est un peuple affectif, politique, mais pas idéologique. Il n’a pas envie de violences. Quand on lui promet du sang et des larmes, il se méfie de ce discours. Si vous ne parlez aux gens que de problèmes, vous devenez très vite assez lassant. Il faut avoir un projet à la fois positif et fédérateur : c’est le rôle du politique. Zemmour n’avait ni l’un ni l’autre. Ce n’est pas nous qui avons tué Zemmour, c’est lui qui s’est tué lui-même. C’était une aventure sans lendemain. Elle avait déjà été tenté dans les années 80 avec la scission des mégrétistes : ça n’a rien donné. Il a fait perdre beaucoup d’énergie à beaucoup de gens et créé beaucoup d’illusions. Le militant de Zemmour qui vient nous dire : « Nous, on va faire un ministère de la remigration », on sera obligé de lui dire que ça ne marche pas comme ça, qu’il se trompe. S’il nous dit que le pouvoir d’achat, c’est vulgaire, ça n’intéresse personne, on sera obligé de lui dire que pour nous, c’est important : on ne laisse pas ses compatriotes dans la misère. Un militant national a une vision fraternelle de son peuple, et donc une vision sociale. [N.d.A : vers 55 : 00, Philippe Olivier développe en aparté ses idées sur les 35 heures, un dispositif pour lequel il est favorable en tant qu’ancien DRH, à condition que les heures supplémentaires soient payées plus : un dispositif qu’avait mis en place Nicolas Sarkozy]. Cela dit, on tend la main à tous les nationaux…
- Sur le problème de l’islam : on ne peut pas développer un projet politique en expliquant qu’on va rallumer les guerres de religions. Nous, nous faisons la différence entre une religion, l’islam, qui doit être conforme aux lois de la République, et une idéologie, l’islamisme, qui tente de s’imposer comme nouvelle loi dans notre République. Nous sommes contre le voile dans l’espace public, mais nous ne sommes pas contre l’islam. Parce qu’une fois qu’on a dit qu’on était contre l’islam, c’est quoi la mesure qui va avec ? On interdit l’exercice du culte musulman, pour des gens qui le pratiquent de manière tout à fait pacifique ? Ça ne se comprend pas, ce n’est pas légal et ce n’est pas admissible. Il faut avoir une vision extrêmement stricte de la laïcité, c’est-à-dire de l’espace public, et une fermeté sans faille contre l’islamisme. Mais il ne faut pas tout mélanger. [N.d.A : vers 59 : 50, Philippe Olivier rapporte néanmoins qu’en 1979, quand il a commencé à militer au FN, il était contre toute immigration, parce qu’il pensait que l’immigration finirait par déstabiliser le pays…]
- Le désendettement de la France se fera par l’activité économique. Actuellement, on a un modèle économique qui nous ruine. Il faut relocaliser, réinstaller les filières de production, recréer de l’innovation… C’est un vaste processus. La mondialisation, ce sont des gens qui ont décidé, par esprit marchand ou par haine de l’Occident, de prendre l’argent des pays riches pour le donner aux pays pauvres. On se fait plumer par le mondialisme et par l’européisme, un mondialisme à l’échelle de l’Europe. Il faut arrêter ça, penser à notre intérêt national, réintégrer les circuits courts, repenser les marchés publics, remettre en place un « système vertueux ».
- Entrée de l’Ukraine et de la Moldavie dans l’UE : c’est de la folie ! Déjà à 27, ça ne fonctionne pas… Dans le cas de l’Ukraine, il faut aller vers la paix. Ce n’est pas en aggravant les tensions avec la Russie qu’on va y parvenir.
- Il faut revaloriser le rôle de député. Les députés sont correctement payés, mais il ne faut pas penser qu’ils ne font rien… Beaucoup de travail se fait en commission. Réduire l’activité d’un député à sa présence dans l’Hémicycle est donc injuste. Lors de la dernière mandature, le RN avait 6 députés. Humainement, ils ne pouvaient pas siéger jour et nuit. Ils avaient une circonscription dont il fallait qu’ils s’occupent, et tous les jours, il y a des séances qui se terminent à 3 h du matin… Nos députés venaient pour les textes dont ils étaient orateurs, mais siéger jour et nuit sans s’arrêter, c’était humainement impossible. Maintenant, avec 89 députés, nous serons beaucoup plus présents.
- Nous sommes favorables à l’instauration du RIC, un instrument essentiel pour oxygéner la vie publique, pour redonner aux citoyens la maîtrise de la décision publique, pour faire rentrer des thèmes nouveaux dans le débat public [N.d.A : Philippe Olivier cite le parti animaliste qui, avec 3 % des voix n’a évidemment aucun représentant].
- Marine a pris la décision de ne pas conserver la présidence du RN. Jordan Bardella sera candidat, Louis Aliot sans doute également. Pour Philippe Olivier : “Jordan Bardella est un garçon étonnement précoce et brillant” et, à titre personnel, il souhaite le voir présider le RN.
- Vers 1 : 08 : 00, Philippe Olivier est interrogé sur l’éventualité que Marine Le Pen se représente en 2027. À titre personnel, il le souhaite, soulignant le capital de sympathie dont bénéficie Marine Le Pen dans l’opinion publique.
- Vers 1 :10 :00, Philippe Olivier répond à une question sur Marion Maréchal, regrettant qu’elle n’ait pas appelé à voter pour les candidats RN au second tour. Il espère néanmoins « qu’on se retrouvera tous »…
- Vers 1 : 11 :00, une question, concernant l’avenir de Reconquête. Pour Philipe Olivier, Marine Le Pen, tant au niveau national qu’international, a toutes les qualités d’un « homme d’État » et les militants du RN n’ont pas l’intention de renoncer à la soutenir pour conquérir le pouvoir. Zemmour souhaite une alliance avec le RN, à condition que le parti se « débarrasse » de Marine Le Pen. « Ça ne peut pas fonctionner. Donc en l’état, il ne peut pas y avoir d’accord avec Reconquête » regrette Philippe Olivier.
- Vers 1 : 12 : 00, les finances du RN, dans un état problématique depuis de nombreuses années, sont de nouveau saines avec l’arrivée des 89 députés à l’Assemblée. « Ça va enlever un sujet de marronnier pour les journalistes qui, régulièrement, nous servaient les problèmes financiers du RN », ironise Philippe Olivier.
NdA : le “découpage” de l’interview, proposé ci-dessus, n’est pas celui proposé par Le Livre Noir, au bas de la vidéo
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