L'OCI fait pression en vain sur les Pays-Bas pour museler Geert Wilders

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Oui, vous avez bien lu ce qu’écrit l’OCI (1):
“Le Prof. Ekmeleddin Ihsanoglu a fait savoir que le dénigrement de l’islam et de l’image sacrée du prophète Mahomet par Wilders a atteint un stade où il ne peut plus être toléré sous aucun prétexte, y compris celui du droit à la liberté d’expression. Il a exhorté le gouvernement des Pays-Bas à prendre les mesures appropriées nécessaires pour contenir la campagne de haine et d’incitation orchestrée par Wilders qui est un partenaire de la coalition du gouvernement néerlandais. Il a exprimé sa vive préoccupation au sujet du silence observé à cet égard par le gouvernement néerlandais, chose pouvant porter atteinte aux bonnes relations bilatérales existant actuellement entre les États membres de l’OCI et les Pays-Bas.”
Ce communiqué nous donne l’occasion de revenir sur un aspect méconnu du procès d’Amsterdam, qui tient aux pressions internationales.  Nous rappellerons que ce procès ne fut pas initié par le Parquet, mais par des plaignants privés dont on aimerait savoir par qui ils étaient eux-mêmes actionnés ; ces plaignants purent obtenir la tenue du procès car la législation néerlandaise permet de faire appel du refus du Parquet d’engager des poursuites. Pendant tout le temps où l’instruction fut en cours, Wilders fut l’objet d’une  véritable chasse à l’homme, menacé de mort par des islamistes, interdit de visite dans des pays européens, dénigré avec acharnement par la police de la pensée, dont certains représentants ne craignirent pas de plaisanter sur sa mort possible.
Geert Wilders fut acquitté. En d’autres termes, la justice, qui a étudié son dossier avec soin, n’y a pas vu d’incitation à la haine raciale.
Pour autant, il reste coupable  aux yeux de l’OCI, qui continue de demander au gouvernement des Pays-Bas de contenir la campagne de haine et d’incitation orchestrée par Wilders.
Il est très inquiétant de voir à la manœuvre une organisation aussi peu soucieuse des normes juridiques de base. Non seulement Geert Wilders ne fut jamais présumé innocent avant le procès, mais il ne l’est toujours pas après acquittement. Il a critiqué l’islam, donc il est coupable, forcément coupable, même si un tribunal a dit le contraire.
Ces manœuvres nous expliquent beaucoup de choses. Ce communiqué nous donne l’occasion de les observer à livre ouvert, mais soyons certains que nous ne voyons là que la partie émergée de l’iceberg ; la police islamique est à l’œuvre de façon bien plus large.
Mais poursuivons la lecture.
Pour l’OCI, ce n’est pas seulement Wilders qui est coupable. C’est le gouvernement néerlandais :
“Il a exhorté le gouvernement des Pays-Bas à prendre les mesures appropriées nécessaires pour contenir la campagne de haine et d’incitation orchestrée par Wilders qui est un partenaire de la coalition du gouvernement néerlandais. Il a exprimé sa vive préoccupation au sujet du silence observé à cet égard par le gouvernement néerlandais.”
Suivent les menaces de refroidissement des relations.
On se permettra de faire observer à l’OCI -mais elle le sait déjà- que c’est un vote démocratique qui a conduit Geert Wilders au statut de soutien indispensable du gouvernement.
Mais gageons que l’OCI se fiche de la volonté du peuple comme elle se fiche de la liberté d’expression, ravalée au rang de prétexte :
… le dénigrement de l’islam et de l’image sacrée du prophète Mahomet par Wilders a atteint un stade où il ne peut plus être toléré sous aucun prétexte, y compris celui du droit à la liberté d’expression.”
Nous voilà prévenus. Ou plutôt, voilà nos soupçons confirmés, car il y avait déjà bien des indices des pressions souterraines qui s’exerçaient pour interdire la critique de l’islam. On peut citer les tentatives qui furent faites d’introduire un délit de blasphème dans notre droit français ; tentatives qui ont en principe échoué mais pas tant que ça au fond, puisque, comme le montrent maints exemples, le délit d’incitation à la haine raciale n’a plus de limites et sert en réalité de substitut au délit de blasphème.
On peut citer aussi des manoeuvres, émanant d’organismes internationaux comme l’OCSE,   tendant à obliger la France à se justifier des actes de racisme supposés ou d'”islamophobie” commis sur son sol, et à produire d’incessantes statistiques où un tag vaut un meurtre.
Il nous reste à exiger de nos pouvoirs publics qu’ils résistent avec énergie quand ils sont eux-mêmes (car ils le sont, soyons en certains) l’objet de telles pressions sur la scène internationale.
S’ils montraient une telle fermeté, ils ne feraient que suivre l’exemple du gouvernement néerlandais, qui, questionné par Geert Wilders (2), a répondu, par la voix du ministre des Affaires étrangères Uri Rosenthal que «le gouvernement des Pays-Bas se disssocie complètement de la demande de censure d’un politicien. Les Pays-Bas accordent une grande valeur à la liberté d’expression.»
Bravo les Hollandais !
Cet exemple nous montre qu’on n’est jamais obligé de s’incliner devant les menaces.
Elles nous montrent aussi que le vote “populiste” peut être un vote utile. Les néerlandais qui ont voté pour le jeune parti de Geert Wilders n’ont pas gaspillé leur bulletin !
Léonidas
RÉFÉRENCES :
(1) Site de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI)
(2) Questions écrites de Geert Wilders, et position gouvernementale néerlandaise ; traduction en français par le site République de Bananes.