L’oligarchie nous présente son idéologie sous le couvert du mot « valeurs ». La manœuvre est double : D’une part, capter une partie de l’héritage national à son profit, les valeurs républicaines.
D’autre part, placer son idéologie au-dessus de toute critique et de toute remise en cause.
En fait de valeurs républicaines, on nous impose l’idéologie cosmopolite, en faisant une lecture orientée « droits de l’homme » des principes républicains.
Il s’agit d’un révisionnisme historique. Un Républicain authentique valorise la nation, la patrie, et le pacte social que concluent entre eux les citoyens. Il a une conception unitaire de la nation. Rien à voir avec la promotion actuelle du communautarisme, ou avec « le droit à la différence ». La République effective est fondée sur des principes, non sur des valeurs.
Ainsi, les valeurs sont le faux-nez de l’idéologie dominante.
Les prétendues valeurs désignent l’idéologie libérale libertaire cosmopolite. Dans ces supposées valeurs, on range l’avortement qui serait un droit de la femme, le mariage des homosexuels, la licence des mœurs ou libération des mœurs, l’indifférenciation des sexes, la repentance permanente, l’accueil continu des « réfugiés », c’est-à-dire des immigrants en Europe, l’abolition des frontières, la suppression de la peine de mort pour les criminels, mais pas pour les victimes, la perte de souveraineté monétaire et financière des États au profit des banques et des marchés, le gouvernement des juges, appelé indépendance de la justice,
l’idée que les étrangers ont les mêmes droits que les Français, même quand ils ne respectent pas nos lois.
En procédant ainsi, l’oligarchie place les fondements de son pouvoir au-delà du débat démocratique.
Ces « valeurs » constituent l’inversion des principes sur lesquels repose toute société humaine. Seuls, les Occidentaux décadents s’en réclament. Celui qui applique ces commandements refuse de défendre ses frontières et son territoire. Il laisse les étrangers s’installer chez lui. Il considère que les croyances de ces étrangers sont respectables et même meilleures que les siennes.
Il abdique sa souveraineté au profit des mécanismes abstraits du marché. Il laisse le crime impuni. Il ne fonde pas de famille et ne se reproduit pas. Il est condamné à disparaître.
La doxa libérale-libertaire considère que l’individu est en lui-même sa propre finalité. Elle estime qu’il faut fonder la société sur le vice, c’est-à-dire sur l’intérêt marchand et sur l’égoïsme individuel, et non sur la vertu.
La promotion bruyante des prétendues « valeurs » sert à faire disparaître toutes les vertus civiques. Ce que l’on érige sous le terme de valeur constitue l’antithèse de toute vertu. Le mot valeur, désormais suspect, devrait s’écrire entre guillemets. Il appartient à la langue des destructeurs. Il traduit le projet des destructeurs. Il recouvre des marchandises frelatées et des intentions perverses.
Quand l’oligarchie nous parle de valeurs, elle ment et cherche à sidérer ses contradicteurs par un argument terroriste. Ainsi, nous ne vivons pas dans un monde de « valeurs » comme veut nous le faire croire l’oligarchie, mais dans un monde où les valeurs sont inversées, c’est-à-dire détruites.
Les valeurs n’incarnent pas le Bien, mais assurent au contraire la promotion d’un Mal absolu, la fin de notre Civilisation. Les « valeurs républicaines » sont trompeuses et mortelles pour la Civilisation.
Dans tous les discours des politiciens au pouvoir, dans les annonces des médias aux ordres, dans tous les laïus des organes de désinformation, qu’ils soient de l’Université ou du CNRS, il n’est question que de valeurs. 1500 ans d’histoire de France se résument aux seules « valeurs de la République », prétendues ou frelatées.
Malgré l’incongruité, l’absurdité, l’inconvenance de cet appel, on récite le catéchisme des valeurs.
L’injonction « valeurs » résonne comme ces cris que l’on entend partout dans les rues de France : « voleurs ». On psalmodie, on ânonne, on débite des valeurs volées et dénaturées, sans jamais les définir.
La liberté est la première de ces valeurs. Mais la France, pays des Francs, est aussi le pays des affranchis. Le premier « pays des hommes libres » qui ait existé dans le monde. La liberté est une valeur, elle est depuis plus de 1500 ans une valeur de la France. La liberté n’a donc rien à voir avec la République, à moins d’entendre « république » au sens de res publica, « chose publique », « bien public ».
La liberté a d’autant moins à voir avec la République, qu’en septembre 1792, la République à peine proclamée a supprimé toutes les libertés publiques et a procédé à des massacres. Or, en 1789, trois ans auparavant, ces libertés avaient été déclarées « droits naturels imprescriptibles de l’homme », sous le régime de la monarchie absolue de droit divin. Et aujourd’hui, la République macronienne abolit progressivement et insidieusement les libertés. Mais on continue à parler de liberté.
L’égalité est la deuxième valeur. « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ».
Tel est le préalable de la Déclaration des Droits de l’Homme du 26 Août 1789, donnée au peuple français par les représentants de la jeunesse bourgeoise, mais aussi noble et ecclésiastique éclairée. Alors que la France n’était pas une République, encore moins la République, mais une monarchie absolue de droit divin. Et depuis la Révolution, les inégalités ne cessent de croître et explosent littéralement, inégalités devant la justice, inégalités sociales, inégalités culturelles. Mais on continue à parler d’égalité.
La fraternité, troisième valeur, n’a pas ses origines dans la République. Au contraire, la République a montré à plusieurs reprises qu’elle tenait la fraternité pour rien en fusillant, en coupant des têtes, en massacrant, en commettant un « populicide » en Vendée, en faisant la guerre à quasiment tous les peuples de la terre.
Les Francs-Maçons, contrairement à ce qu’ils prétendent, ne sont ni francs, ni maçons. Certes, ils ressentent une véritable inclination pour la fraternité, mais restreinte aux habitués de leurs loges. Ils sont frères, mais entre eux seulement.
De même, les frères musulmans se disent tous frères de tous les hommes du monde, mais à condition que ces hommes ne soient ni mécréants, ni chrétiens, ni athées, ni animistes, ni juifs, ni femmes, ni homosexuels… et soient tous béats devant le messager d’Allah.
La laïcité, mot chrétien depuis 2000 ans, pose que le temporel et le spirituel sont deux ordres distincts et séparés, ce qu’ils ont toujours été. Le temporel, c’est-à-dire le politique, le social, le pouvoir, la société. Le spirituel, c’est-à-dire le religieux.
La laïcité est toute chrétienne, n’a rien de républicain. Et si la laïcité a quelque chose de républicain, c’est que de 1881 à 1906, la République l’a instrumentalisée pour la retourner contre les catholiques, les humilier avec la même hargne qu’elle humiliait les indigènes des pays sous souveraineté française : le Tonkin, l’Algérie, la Tunisie…
Pendant plus de deux siècles, la République a mis en œuvre et accompli certaines « valeurs » :
les massacres de Septembre 1792, le génocide de Vendée, jamais reconnu,
la politique de la Terreur, le massacre à coups de baïonnette et de canons en Novembre 1795, de femmes, d’enfants, de vieillards, manifestant pour la liberté,
la guerre contre tous les peuples d’Europe, Italiens, Espagnols, Anglais, Flamands, Prussiens, et Égyptiens, Russes,
la répression en Juin 1848 d’ouvriers qui manifestaient dans les rues,
la répression sanglante en Avril-Mai 1871 des Parisiens qui avaient soutenu la Commune,
les guerres de conquête coloniale, puis les guerres de décolonisation,
la boucherie de 1914-1918,
les arrestations arbitraires, les personnes gazées, les yeux crevés, les mains arrachées, touchant les Gilets jaunes.
Des crimes ont jalonné l’histoire de la République. Le terrorisme a ensanglanté la France en 1793 et 1794. Le vandalisme est une invention de la 1ère République : destruction de statues, vol de tableaux et d’œuvres d’art, arasement d’édifices historiques, incendies de bâtiments publics et de bibliothèques. Les massacres de populations civiles sont une spécialité de la République, que ce soit en France ou dans les territoires de l’Empire.
On feint de s’approprier un régime prétendument modèle, des valeurs prétendument exemplaires, et donc une morale irréprochable. On représente la justice, la perfection, l’honnêteté, la probité.
La défense des « valeurs » est un grand bobard. Une manœuvre politicienne se cache derrière cette mobilisation dite « républicaine ». En réalité, il n’y a aucun consensus par rapport à ces valeurs, ni au plan mondial, ni en Europe. Au contraire, elles provoquent la dissension et la guerre partout, comme la nuée porte l’orage.
Ces « valeurs », non universelles, sont désormais marginalisées à l’échelle du monde. L’oligarchie fait référence à l’humanité ou à la planète pour faire croire qu’elle domine tout. Une escroquerie.
En réalité, seuls les pays occidentaux sont tenus de croire à ces fausses valeurs, des pays soumis au diktat idéologique, culturel, économique et militaire américain.
Il n’y a qu’en Occident qu’on nous oblige à croire que les femmes sont des hommes comme les autres, que l’avortement est un droit, bientôt un devoir, que les étrangers sont chez nous chez eux, qu’une famille peut être polygame, polyandre, que la religion n’est qu’une affaire privée, que la drogue doit être en vente libre, que les enfants turbulents ne doivent pas être punis, qu’on doit abandonner ses vieux parents à la sédation profonde, que les criminels ont forcément des excuses sociales.
Il faut croire « correctement » à ces « valeurs », sinon gare aux juges, aux ligues de vertu, aux procureurs médiatiques, et bientôt aux actions de groupe.
En fait, l’oligarchie ne reconnaît qu’une valeur : la suprématie de son intérêt personnel et de son intérêt de classe. L’oligarchie défend son pouvoir et ses prébendes. Derrière l’écran des « valeurs de la République », les oligarques demandent au peuple de se mobiliser en faveur de ce qui nourrit notre déclin, en faveur de valeurs rejetées partout dans le monde.
Face à cette inversion des valeurs, la masse consent aveuglément et volontairement. L’homme-masse, homme systémique, branleur, déculturé, hédoniste, jouisseur, soumis aux modes, se fout de tout. En 1944, un philosophe belge écrivait :
« Que l’homme-masse ne se connaisse aucune limite et que rien ne lui paraisse en pratique impossible, le terme reçoit désormais son explication. Rien ne l’arrête, ni la mesure dans la critique, ni la pitié dans la guerre, ni la pudeur dans l’amour, ni la politesse dans les rapports sociaux, ni le sens des convenances ou du ridicule. Il ne supporte aucune entrave morale, il est sans mœurs.
Quand le dimanche, dans cette charmante vallée de l’Ourque, où j’habite, et qui est devenue l’exutoire hebdomadaire de l’ennui urbain, j’entends les voix de centaines de jeunes gens et de jeunes filles, hurlant des chansons graveleuses ou stupides pour tuer le temps, pour s’efforcer d’être, pour remplir l’affreux vide de leur vie, alors que la guerre gronde encore, que l’avenir est sans espoir, que la patrie saigne et se disloque, que les frères ont faim, que les prisonniers gémissent dans la tombe, j’ai la mesure de l’homme-masse. »
Mais l’Occident constitue une part déclinante de la population mondiale. En d’autres termes, ces « valeurs » sont condamnées par la démographie mondiale.
La prétention occidentale à imposer ses lubies idéologiques se heurte de plus en plus durement à ceux qui défendent d’autres valeurs. Le reste du monde ne veut pas de nos « valeurs ».
Partout dans le monde, les peuples et les civilisations résistent à cette présomption arrogante d’imposer la définition du Bien.
Jean Saunier
Dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen figure la vertu, mais pas “les valeurs”. Les valeurs qui sont défendues par nos manipulateurs sont monétaires mais pas morales.
….les valeurs…..ce châle d’honorabilité autoproclamé……
La plupart des gens qui passent leur temps à se vanter de leurs ”valeurs’ sont bien incapable de vous les citer.
Comme dit plus loin, un total bobard.
Et pas qu’au gouvernement
Nos valeurs ? C’est pourtant simple :
1 – contrôle de la population taxable ou éliminable,
2 – le fric, le fric, le fric…
On entend leur “argument” creux : “Défendre nos valeurs” … ils oublient toujours d’expliquer QUELLES valeurs ? Les valeurs de QUI, QUI ? De Satan ? Du DÉMON ???
de mon temps ils disaient ” les femmes sont des hommes comme les autres” aujourd”hui il faut bien constater qu’ils veulent que les hommes soient de femmes comme les autres