L’ultra-gauche protégée par la police de Macron, ça commence à se voir !

La bonne grosse mise en scène contestataire était parfaite, hier, dans la manifestation parisienne contre la réforme des retraites. Je vous félicite tous, du plus naïf au plus cynique ! Niveau mensonges, c’était presque aussi bien que le nuage de Tchernobyl qui n’avait pas passé la frontière française, faute de papiers en règle !

https://www.youtube.com/watch?v=XsyYDWfvua0

Vraiment, tout était parfaitement organisé. Comme cette banque devant laquelle j’ai pu admirer la vaillance de l’ultra-gauche qui, sans effort, a pu arracher les planches de bois censées la protéger et ensuite briser les vitres pour y pénétrer et ensuite tout démolir. L’un des casseurs est même sorti avec un clavier d’ordinateur, qu’il a brandi devant ses groupies énamourées, applaudissant comme à un concert de Mike Brant ! Tu parles d’un trophée.  Et tout ça, mes petits amis, se déroulait à moins de trente mètres d’une cinquantaine de CRS, qui ne mouftaient pas. Les mêmes CRS qui ont, certainement en manière de représailles, balancé plusieurs grenades de désencerclement, mais pas au bon endroit : sur les journalistes. Erreur de mise en scène sûrement… ?

Faut dire qu’en manif le flic lambda, il sait, lui, qu’il travaille dans le vide, qu’il est le jouet d’un système corrompu. Alors, des fois, il s’énerve contre tout ce qu’il trouve pour calmer sa frustration. Et ce qu’il trouve, c’est moi par exemple, bousculé dans tous les sens pour un rien, tandis qu’en face de moi c’était la fête du feu et du verre pilé. Je me suis même pris un plot de grenade de désencerclement sur les roubignoles. Rien de grave. Dommage, moi qui rêvais de chanter comme Farinelli en matant mon Playboy Marlène en toute lubricité ! Ci-joint la vidéo de mes c…

https://www.youtube.com/watch?v=p9SBUuKVl-M

Bon, j’ai plus de cinquante ans et pas de Rolex. En plus, je ne suis même pas migrant, c’est vous dire si je cherche les ennuis ! Je ne suis pas comme ces chiards d’ultragauche dont les parents possèdent un penthouse – à ne pas confondre avec Playboy, magazine politique bien connu – parisien rue de la Pompe.

[Eh, déconnez pas, je l’ai acheté le Playboy de Marlène. Même que j’avais tellement honte que je l’ai caché avec le Pif présidentiel. Ah, les vaches, ils se sont bien foutus de moi à la caisse !]

C’est pourquoi, lorsque ces petits bambins énervés de l’ultra-gauche écrivent « Justice ! », ils rendent hommage non au concept, mais bel et bien à la justice française qui les absout de tous leurs péchés, du fait de leurs origines sociales et leur orientation politique, laquelle est ointe de la bienveillance huileuse d’État. Surtout qu’il aime bien l’huile, Macron, particulièrement sur des peaux d’ébène brillant au soleil…

Si on ajoute à cela que les chefs des policiers et gendarmes, sur le terrain, n’étaient pas très mignons avec leurs ouailles, les bousculant franchement à l’occasion, ils en avaient ras le museau, les serviteurs de la République égarée. Sans parler des blessés qui, effectivement, défilaient dans leurs rangs. Mais rassurez-vous, les gars et les filles, grâce à vous, les enfants de bobos ont pu faire leur révolution sans heurts et appeler à vous assassiner…

Parfois, tout de même, un petit ultra-gauchiste était attrapé, pour maintenir les apparences, et qui savait exactement comment jouer sa partition devant les caméras, pour avoir l’air de Calimero à qui on vient de chourer sa coquille. C’était presque émouvant, mais comme je ne n’ai pas de cœur, je suis resté insensible…

Moi, à force, je trouve ça presque amusant cette comédie manifestante, où la masse qui vient protester, sincèrement pour beaucoup, est manipulée par les marionnettistes du pouvoir et continue cependant d’y croire. Pour le coup, je me sens comme Louis de Funès dans Les Grandes Vacances (de Jean Girault), qui avait cette réplique formidable : « Dites, vous vous foutez de moi, là ? Vous vous foutez de moi, hein ?! »

À noter que le restaurant La Rotonde – la cantine parisienne de Macron – a vu son auvent partiellement incendié. Quand on l’a dit aux CRS abrités dessous, cela n’a pas eu l’air de les inquiéter outre mesure. Normal, ils connaissaient le scénario de la journée, eux. Nous, les pauvres « riens », ne savions pas. Je ne suis d’ailleurs pas loin de penser que policiers, gendarmes – au moins leurs chefs – et ultra-gauchistes travaillent main dans la main pour pourrir toute forme de contestation au nain frétillant – j’ai pas dit « ordure » ! – de l’Élysée.

Justement, Manu avait, une fois encore, pris son courage à deux mains parfaitement manucurées et fui loin de la terre de France. Peur, mépris, je ne saurais le dire, n’étant que dans le secret des gueux, à défaut des dieux. Il y aurait bien des deux à la fois, ce qui nous donnerait une peur méprisante de la plèbe chez cette grenouille de bénitier de la Finance, qui voit en elle : « Une foule de fainéants qui ne rêvaient que d’aumône », pour reprendre la phrase du jacobin André Mercier du Rocher à propos des Vendéens.

Deux petites choses que j’allais oublier : le fameux Serge – gravement blessé à Sainte-Soline après avoir participé à un assaut contre les gendarmes sur place, avec des petites tendances meurtrières – est le nouveau saint de l’ultra-gauche. Quant aux pro-Palestiniens, ils étaient plus que jamais remontés contre ces juifs qui osent défendre leur vie !

Conclusion : Manu, l’affaire est entendue, tu n’as pas de baloches pour gouverner la France. Alors prends tes valoches et, comme disait l’un de tes très distingués prédécesseurs : « Casse-toi pov’con ! »

Charles Demassieux

(Photos & vidéos : Charles Demassieux pour Riposte laïque)