Macron a coulé Renault avec ses sanctions imbéciles

Renault Arkana, un SUV Coupé pour la Russie

Quelles qu’en soient les raisons !

Renault se voit privé de son deuxième marché !
2 ou 3 milliards d’investissements qui vont partir en fumée… et que récupéreront les Russes ! 
Belle opération !!! Le travail de Carlos Ghosn, quoi qu’il y aurait par ailleurs, est littéralement démoli… comme celui de son remplaçant !

Renault quitte la Russie : chronique d’un départ en catastrophe

Nabil Bourassi –

Poussé dans ses retranchements, Renault a fini par céder en annonçant mercredi soir la suspension de ses activités en Russie et la possibilité de se désengager du constructeur russe Avtovaz. Un scénario inimaginable il y a encore un mois et qui se solde par une perte financière colossale. Récit d’un mois où tout a basculé.

C’est jour de fête à Boulogne-Billancourt ce 18 février. Luca de Meo, le directeur général du groupe Renault, s’apprête à annoncer à la presse et à l’ensemble de la communauté financière des comptes de résultats miraculeusement bons dans un contexte pourtant défavorable avec la pénurie de semi-conducteurs, la hausse des prix des  matières premières, ou encore la baisse des marchés. Tous les voyants sont au vert : cash flow, profit opérationnel, résultat net…

Tout semble sourire à ce nouveau Renault que l’Italien, arrivé en juillet 2020, est parvenu à remettre sur les rails en un temps record. Le groupe automobile français est même prêt à enclencher une nouvelle étape dans son plan de reconquête : l’international. Dans les couloirs du siège, on prépare le lancement imminent de trois nouveaux modèles en… Russie. Ces modèles sont fin prêts, et certains cadres préviennent les journalistes de l’imminence d’une grande opération de lancement à Moscou même.

Inimaginable…
Renault est à des années-lumières d’imaginer qu’une semaine plus tard, le Président russe enverrait ses troupes en Ukraine… C’est tout juste si Luca de Meo est interrogé sur les conséquences d’un embargo sur la production russe. Il assure alors que la forte localisation des approvisionnements des usines de Renault, à plus de 90 % explique-t-il, protégera les activités russes. Sauf que la crise du Covid a montré qu’il suffisait qu’une seule pièce manque pour paralyser pendant plusieurs semaines une usine.

À ce moment de l’Histoire, personne chez Renault (comme ailleurs puisque le monde entier a été surpris par la tournure géopolitique des événements en Ukraine) n’envisage le pire. D’autant que la Russie représente des enjeux industriels colossaux pour le groupe français. C’est d’abord le rachat d’Avtovaz, le fabricant des célèbres Lada, dans lequel le groupe détient 63 % du capital. Depuis dix ans, plusieurs milliards d’euros ont été injectés dans la modernisation des usines, puis la refondation d’une nouvelle gamme… Renault a commencé à tirer les premiers fruits de ses investissements avec un premier exercice profitable en 2021.

Le groupe s’attendait à ce que la Russie, son deuxième marché mondial en volume, monte désormais en puissance dans la contribution aux profits du groupe. Avec la nouvelle gamme que Renault s’apprêtait à lancer, Luca de Meo voulait appliquer sa nouvelle formule visant à privilégier la création de valeur, c’est-à-dire augmenter la profitabilité unitaire par rapport à une stratégie de volumes. Pour Renault, le levier était alors perçu comme immense.

Un déni ?
Puis la guerre survint, et son cortège de sanctions internationales mais qui semblent préserver, sur le papier du moins, la légalité des opérations de Renault en Russie. « Nous resterons toujours en conformité avec les sanctions », a toujours expliqué Renault. Même le scénario d’une nationalisation russe n’est pas pris au sérieux : le pays de Vladimir Poutine ne serait pas capable de poursuivre les opérations industrielles, veut-on croire à Boulogne-Billancourt.

Au siège de Renault, on frôle le déni car en réalité, le groupe automobile a moins de raisons que d’autres entreprises françaises de rester en Russie compte tenu de la nature de son premier actionnaire, l’État français (15 % du capital) et qui est largement engagé dans les sanctions contre Moscou. Les déclarations du Président Ukrainien en visioconférence à l’Assemblée nationale, désignant Renault, parmi d’autres, « sponsors de la machine de guerre russe (…) qui tue des enfants », puis celles de son ministre de Affaires étrangères appelant à un boycott mondial de Renault a achevé la direction du constructeur à trancher dans le vif.

Pertes et profits
Un conseil d’administration réuni dans la soirée de ce mercredi 23 mars, a acté la fin de l’aventure russe. Et de préciser qu’il « évalue les options possibles concernant sa participation dans Avtovaz ». Autrement dit, Renault prépare son retrait de Russie, et passe ses lourds investissements autant en cash qu’en ressources humaines (ingénieurs, transferts technologiques…) par pertes et profits.

Le préjudice s’élève à plusieurs milliards d’euros, trois milliards si l’on en croit la valeur comptable inscrite dans les comptes de 2021. Bien plus si on projette les profits prévus sur les dix prochaines années, additionnés aux investissements des dix années précédentes. Colossal !

Au passage, Renault abandonne son objectif d’une génération de trésorerie d’un milliard d’euros cette année, et baisse d’un point son objectif de marge opérationnelle (3 %). Une annonce qui ne devrait pas stopper la chute du titre qui a déjà perdu 21 % en Bourse depuis un mois…

Quoi qu’ils pensent de leur embargo, comme suite à celui de 2014, la Russie en ressortira gagnante !
Les Européens, dont les Français, seront les grandes perdants !
Complément
On lira avec intérêt l’article de Challenges au titre très explicite :

Sans la Russie, Renault redevient un « petit » constructeur européocentré

https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/sans-la-russie-renault-redevient-un-petit-constructeur-europeocentre_806429

Jean-Paul Saint-Marc

https://resistancerepublicaine.com/2022/03/28/macron-a-coule-renault-avec-ses-sanctions-imbeciles/

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5 Commentaires

  1. Un escroc franco-portugo-libanais bien connu doit se fendre la gueule !

  2. Les sanctions ont un effet boomerang : c’est la France et les français qui se les prennent dans la gueule ! Plus con que ça tu meurs !

  3. Achetez, japonais, coréen, chinois, des vrais peuples, des vrais civilisations, des nations restées elles-mêmes.

    Boycotter les fabricants boobalandais de la colonie islamo-négroïdes des mondialistes.

  4. il est vrai que macron aura tout fait pour crouler la France,déja piétre gestionnaire, aprés sa défaite le 10 avril il va laisser la France pire que quand il a été élu par accident en 2017.Heureusement d’autres boites et sociétés ont plus de cervelle et de couilles que lui et resteront en Russie,on peut applaudir Leroy Merlin,Auchan,Leclerc et d’autres.

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