Macron adulé par les nostalgiques de la Cage aux Folles !

Ça se confirme. Voilà maintenant Bertrand Delanoë qui s’y colle.

Et Emmanuel a remercié Bertrand dans la foulée car avec “les positions qu’il a prises, il a pleinement sa place chez les progressistes, et j’en suis très satisfait.”

Pourtant après sa sortie sur les opposants au mariage gay “humiliés” par l’exécutif, le candidat Macron avait fait réagir.
Ses déclarations choquaient particulièrement l’association “Homosexualité et socialisme” qui déclarait par son secrétaire général Lennie Nicollet :
“On a quelqu’un qui se prétend libéré des tabous socialistes, qui se réclame du pragmatisme, et qui va faire le pire des racolages à droite”.

Mais pour corriger le tir, Macron tenait à préciser qu’il restait très attaché au progrès des droits de la communauté LGBT.
En déclarant, cette communauté “trouvera toujours en moi un défenseur”, il a été on ne peut plus explicite.
Et pour désamorcer la polémique il chargeait Hollande en affirmant : “Une des erreurs fondamentales de ce quinquennat a été d’ignorer une partie du pays qui a de bonnes raisons de vivre dans le ressentiment et les passions tristes”.

Surtout que la communauté, qui ne connaît que les passions gaies, le lui rend bien. Elle a mis Macron en avant, bien avant que Macron se mette en marche.

Ainsi, en mars 2015, Frédéric Mitterrand avait été le premier à dire tout haut le bien qu’il pense de Macron. Sur le plateau de l’émission “C à vous” il avait même confié :
“Je crois que le prochain sur la liste sera Macron. Je ne m’ennuie pas la nuit moi !”

Et fin janvier 2017 Pierre Bergé, vieux compagnon de route du Parti socialiste, a apporté son soutien “sans la moindre restriction à Emmanuel Macron”.
Et au moment où le magazine papier “Têtu”, financé par Bergé il y a plus de 20 ans, renait de ses cendres, Pierre retrouve une verdeur politique avec son candidat préféré Emmanuel.

Bon, on eu des doutes quant aux accointances d’Emmanuel avec Matthieu, le “jeune et joli” Gallet PDG de Radio-France dont le pygmalion est Frédéric Mitterrand, encore lui.
Surtout quand on sait comment Radio-France réserve son antenne à la bienpensance et à la police politique qui fait le lit de son camp.

Mais Macron a fait taire la rumeur. Le seul galet qui l’aurait introduit serait celui d’une plage de Normandie quand il s’est assis sans sa serviette de bain, comme le confirmait l’humoriste Pastureau.
http://ripostelaique.com/le-mignon-macron-beau-comme-un-camion.html

Et si Bergé a retrouvé sa candeur avec Macron, Bayrou s’est félicité de l’entente mystique qu’il a proposée à Macron.
Donc Macron par son pipeau d’illusionniste a fait succomber Bayrou qui n’en pouvait plus d’être l’exclu médiatique livré à sa solitude.
Mais Bayrou ne se met pas en branle derrière Macron, il veut une alliance voire un mariage de raison sous conditions.

Et la condition prioritaire pour Bayrou, c’est une loi de moralisation de la vie publique qui interdit les conflits d’intérêts.
Car Bayrou “refuse que des intérêts privés prennent la vie publique en otage. Je ne céderai rien sur la séparation nécessaire de la politique et de l’argent, c’est l’occasion ou jamais de l’imposer”.
Et malgré tout ce qu’a balancé Bayrou avant qu’il succombe au christique Macron, cette alliance aura eu des élans bien sordides.

On ne voit donc pas comment le divorce n’est pas déjà programmé dans cette liaison contre nature.
Car Macron sous influence n’est que le méprisable serviteur de la ploutocratie mondialisée.

Même si quelques rats d’influence viennent de quitter le bateau Macron. Et notamment les deux frères Mourad.
L’un, rémunéré par le tristement célèbre laboratoire Servier a été à la manœuvre pour le projet santé du programme Macron.
L’autre, ancien banquier chez Morgan Stanley trésorier de la campagne de Macron a été délégué par Drahi le fumeux patron de presse et de télécoms.

On n’attend plus que le beau Jack, le cajoleur de la France métissée. Aura-t-il un revirement d’inclination si son matamore Manuel se met finalement en marche derrière Emmanuel ?

Alors en conclusion de cette “foutrerie” de la cage aux folles de tous bords qui fait monter la fièvre Macron, l’humoriste Pastureau nous livre sa version. Un irrésistible tableau de la fourberie de ces “trouduculs” de la politique.

Mais sombre tableau que ne renierait pas cet obscur chamelier du désert, dont les préoccupations de l’époque gagnent les instances onusiennes qui projetteraient d’abaisser la majorité sexuelle à 10 ans.

Alain Lussay