Macron : Merci Poutine !

Macron et Poutine à Brégançon: ces 4 sujets brûlants qu

(Poème vaguement inspiré par Pierre Corneille. Que celui-ci me le pardonne…)

(Le décor : Nous sommes à l’Élysée, avant les élections présidentielles. En T-shirt des Forces Spéciales, pas rasé, le marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque joue au chef des armées. Certes il n’a pas fait son service militaire et ne connaît strictement RIEN au métier des armes, mais, comme les enfants, ce gamin immature, ce sale gosse trop gâté, aime à se déguiser en soldat. Il se prend alors pour un homme, un vrai… Le Chien Némo, couché à ses pieds, se demande si son maître n’a pas fumé la moquette tant il le trouve guilleret…)

Ô Grand Dieu, quelle chance ! Je bénis la Russie !
J’étais à cours d’idées pour calmer le pays :
Plus personne ne gobait mes discours enflammés,
Invitant tous ces veaux à se faire vacciner.
Les poses théâtrales que les gogos admirent,
Cet art du compromis, ce talent à mentir,
Qui me valaient jadis la une des journaux,
Or, rien ne marchait plus, tout allait à vau-l’eau.
Je me voyais battu, ridicule, humilié,
Chassé comme un malpropre, demain, de l’Élysée
Avec Mémé Trogneux, cette antique blondasse,
Que le poids des années a rendu bien fadasse.
Je lui sais encore gré de m’avoir déniaisé,
Et appris, au théâtre, les belles envolées,
Mais je n’ai plus envie de partager mon lit
Avec ce vieux tableau qui ressemble à « E.T. » .
Je suis intelligent, des tas de gens m’envient.
Croyant être à l’abri de bien des avanies,
Je me rêvais heureux, épanoui, adulé :
Une vie de nabab – grand bourgeois ou banquier –
Or, depuis cinq années, tout foire autour de moi,
Le pays me déteste, un peu plus chaque mois.
Et je dois supporter une cour de laquais,
Qui me lèchent le fion mais n’ont aucune idée.
Or donc, mon devenir, à présent m’inquiétait,
Je cherchais tous les jours un autre os à ronger,
Une idée de génie qui m’aide à rebondir,
À tromper les naïfs pour me faire réélire.
Et voilà que Poutine, le Tsar des Cosaques,
Est sorti de ses gonds ; il en avait sa claque
Que Biden et l’OTAN menacent ses frontières,
Dans le secret espoir de faire naître une guerre.
Ce conflit en Ukraine, quelle bénédiction !
Et il arrive à point, avant les élections.
Il va me dispenser de débattre en public.
Déjà Joe Biden, ce vieillard hystérique
Menace les Cosaques des pires punitions,
Toujours ils subiront de nouvelles sanctions,
Et puis Von Der La Hyène clamera à l’envi
Son total soutien au pitre Zélensky.

Pour être au diapason, moi, je ferai comme eux,
Qu’importe si l’Ukraine est un État mafieux,
Et si, dans son armée, il y a quelques nazis,
Car en fait je m’en fous, ce n’est qu’un alibi,
L’Amérique ambitionne d’étendre sa puissance :
On peut lui faire confiance en matière de nuisance.
Je m’en vais sur le champ écrire un baratin,
Avec des trémolos, comme il plaît aux crétins.
La guerre est un sujet qui plait au populo
Surtout quand il n’a pas à y risquer sa peau.
Ça vous fait promptement grimper dans les sondages
On oublie vos mensonges et autres dérapages.
J’imagine déjà la tête des « Gaulois »
Qui n’auront plus d’essence, à qui tout manquera.
Et tous ces abrutis, ramassis de minus,
Croiront que le salaud c’est forcément le Russe.
Et que finalement, à bien y réfléchir,
Leur triste vie de gueux pourrait être bien pire.
En « maître des horloges », je m’arroge le droit
De tout dramatiser, de dire n’importe quoi.
Je suis sans convictions, changeant au gré du vent,
Je reste le champion du « Et en même temps ».
Pour moi ce qui importe, c’est ma réélection ;
Je serai réélu, j’en ai la conviction.
Dans cinq ans, c’est certain, l’Europe aura souffert.
Elle sera à genoux, aura connu l’enfer.
Qui donc aura gagné, l’Ukraine ou la Russie ?
Ceci importe peu pour les Etats-Unis.
Ils sauront, gentiment, et comme un moindre mal,
Nous offrir, pourquoi pas, un nouveau « Plan Marshall ».
Il sera temps pour moi de quitter l’Elysée,
Et – mission accomplie – redevenir banquier.

(Il sort en ondulant des hanches, tel un mariolet de cour, pour aller sur le champ téléphoner à Ursula von der La Hyène et à Joe Biden pour leur proposer de les aider à souffler sur la braise…
Le chien Némo en profite pour pisser sur la moquette…).

Cédric de Valfrancisque

P.S. : Le 24 avril 2022, Emmanuel de Morveux d’Enarque était réélu à la tête de la Cellezécie avec 58,55 % des suffrages exprimés, ce qui prouve, s’il était besoin, que le pays qu’il s’ingénie à détruire compte une majorité de collabos…

 

 

 

image_pdfimage_print
12

6 Commentaires

  1. 👍🥂😃😊😍😉🎷🎁🎸🎼🎶🌷🎶🌞🌜🌟🌼🌳📚🌿💓✌💪 ❗❗❗❗
    Bonjour, Monsieur et…. Chapeau bas !!!! Et non seulement je vous salue, mais pour résumer votre EXCELLENT et PUISSANT poème (qui est si prodigieusement fidèle à la réalité !!!), souffrez que je ne vous dise (du fond du cœur !!! Vous êtes un sacré artiste !!!!) que ces six mots qui disent bien ce qu’ils veulent dire, tout en traduisant parfaitement mon sentiment: “BRAVO ! FANTASTIQUE ! SENSATIONNEL, ADMIRABLE GÉNIAL et FORMIDABLE !!!!!!!!” Bonne journée !!!!

  2. Excellent, trop drôle !
    “avec mémé Trogneux cette antique blondasse” -:)

  3. Pour arrêter la guerre en Ukraine, faire disparaitre les pseudos pandémies à répétition, en finir avec le gang de l’UE, etc. Il suffit de faire vacciner en place publique, avec une bonne dose de Pfizer, Karl Schwab, Vonder la hyène, Albert Bourla, Emmerdanuel Macron et son Olivier Véran, le recteur de la mosquée de Davos Klaus Schwab, et la trainée Bill Gate. Le moindre effet secondaire sur l’une de ses personnes libérerait définitivement l’Europe et le monde entier de cette merde. Macron atteint d’une thrombose, Véran d’une paralysie faciale… évidemment l’eau salée injectée au cascadeur Véran lors de la scène télévisée, dans le rôle de l’idiot vacciné, ne fait pas réfléchir comme une bonne dose de protéine Spike.

  4. La France est détruite par les gens qui vivent dessus et ceux qu’on ne voit jamais ! Ceux qu’on voit et entend c’est le média (un seul) car si t’en es pas t’es viré ! Z a mille fois raison et dans quelques temps un grand Liban va nous péter à la gueule ! On dira qu’on ne recommencera pas ? Bien sûr que si on est des goys (chiens) ! Sans moi !😇

  5. Excellent. Lorsqu’il a rédigé la 5ème constitution en 1958, le général de gaulle n’a pas pensé une seule seconde qu’elle se retrouverait entre les mains d’une bande de pourritures disposés à détruire la France à leurs seuls profits. Quand toutes les possibilités de retour à une situation démocratique normale et saine auront été épuisées, la révolution s’imposera d’elle-même. A bon entendeur !

    • André, la constitution de la république n°5 n’était pas la cinquième mais plutôt la dix-neuvième ou vingtième constitution en deux siècles moins le quart.

Les commentaires sont fermés.