Le mot n’existait pas encore dans le dictionnaire. Pas plus que celui d’ensauvagement. Mais au train où vont les choses, il devrait y trouver bientôt sa place.
Il arrive à Macron d’avoir des moments de lucidité. Ainsi, le 24 mai, en plein Conseil des ministres, le chef de l’État lâche un mot qui n’appartient pas à son vocabulaire habituel. « Il faut travailler en profondeur pour contrer ce processus de décivilisation » souligne-t-il. Sans doute le locataire de l’Élysée est-il, comme tous les Français, profondément choqué par une actualité marquée par une série de drames : la mort dans le Nord de trois jeunes policiers lors d’une collision provoquée par un chauffard drogué et alcoolisé, le meurtre sauvage à l’arme blanche d’une jeune infirmière au CHU de Reims ou le décès à Trappes d’une fillette percutée par une voiture dont la jeune conductrice avait consommé du cannabis.
Un « processus de décivilisation » auquel nous assistons depuis des années dans notre pays sans que l’État n’intervienne pour y mettre le holà. Car cette régression civilisationnelle qui menace notre société ne se traduit pas seulement par une montée de la violence physique. On l’observe aussi par une hausse des « violences sans contact », qu’il s’agisse des agressions verbales, des insultes ou des menaces dont sont victimes les maires, le personnel soignant des hôpitaux, les chauffeurs de bus ou les enseignants. Le renforcement des sanctions pénales n’a pas empêché la délinquance de se développer au fil des années. La menace de la punition ne fait plus peur.
Triste constat !
Plus grave encore, les transports en commun, notamment à Paris, sont devenus le terrain de chasse favori des harceleurs. Neuf femmes sur dix se plaignent d’avoir été victimes d’agressions sexuelles ou sexistes dans le métro. La RATP a beau augmenter d’année en année le nombre de ses agents, truffer les couloirs et les quais de caméras de surveillance, placer des bornes d’appel un peu partout, rien n’y fait. Prendre le métro, aujourd’hui, c’est courir le risque de se faire agresser quand on est une femme. Si les pouvoirs publics ne se saisissent pas du problème à bras-le-corps, les Jeux Olympiques qui auront lieu dans quatorze mois vont être catastrophiques pour l’image de la France !
Déconstruire l’histoire et la culture
La décivilisation est aussi à l’œuvre dans le domaine culturel avec le “wokisme”. Né dans les campus américains, ce mouvement veut déconstruire l’histoire et la culture de notre vieux continent coupable d’un supposé « racisme systémique ». N’est-ce pas lui, pourtant, qui a donné naissance aux arts, à la littérature et la philosophie ? Pour imposer un nouvel ordre mondial, la « cancel culture », ce nihilisme du XXIe siècle se doit de déboulonner les statues, au propre comme au figuré, clouer au pilori les œuvres littéraires ou artistiques et dénoncer des personnalités jugées racistes, sexistes ou homophobes jusqu’à les empêcher de prendre la parole en public. C’est au sein de l’Université française que les “wokistes” se montrent particulièrement actifs. Nombreuses ont été les conférences annulées ces dernières années suite à des menaces et des pressions venant de ces nouveaux obscurantistes. La plus récente étant le report de l’intervention de la chercheuse Florence Bergeaud-Blacker sur l’islam des Fréres musulmans prévue en mai à la Sorbonne.
Face à la montée inquiétante de ce phénomène qui constitue une menace grave pour notre civilisation, que fait le pouvoir ? À part une courte déclaration de Macron en mars 2022 dénonçant « celles et ceux qui veulent déboulonner les statues » avant d’ajouter : « Je déteste ce truc, je suis contre la woke-culture » on ne peut pas dire que le chef de l’État réagisse avec fermeté contre ces néo-négationnistes. Pourtant en nommant Pap Ndiaye à la tête de l’Éducation nationale, il ne pouvait ignorer que cet historien spécialiste des minorités aux États-Unis avait des « complaisances avec le wokisme » (dixit Éric Ciotti).
En aurait-il aussi avec l’islamo-gauchisme, cet autre mal dont souffre l’Université ? Autant la position de Jean-Michel Blanquer qui l’a précédé au ministère ne souffrait d’aucune ambiguïté lorsqu’il dénonçait les « ravages » causés par ce courant pointant la responsabilité de l’Unef et de la France insoumise, autant celle de Pap Ndiaye est beaucoup plus floue. « Le terme « islamo-gauchisme » ne désigne aucune réalité dans l’Université. C’est un moyen de stigmatiser des courants de recherche » déclarait-il le 24 mai 2022, quelques jours après son entrée au gouvernement. Un discours diamétralement opposé à celui de Blanquer et de Frédérique Vidal, l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui, en février 2021, dénonçait un phénomène qui « gangrène la société dans son ensemble » auquel « l’Université n’est pas imperméable ».
En même temps elle confirmait devant les députés la mise en place d’« un bilan de l’ensemble des recherches » afin de « distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme et de l’opinion ». Une initiative dont l’Élysée et Matignon s’étaient rapidement désolidarisés et qui avait suscité la « stupeur de la conférence des présidents d’universités ». Le CNRS censé être mandaté pour mener l’enquête avait pris les devants, insistant sur le fait que le terme d’islamo-gauchisme « ne correspondait à aucune réalité scientifique ». Bref, l’enquête annoncée était terminée avant d’avoir commencé ! L’islamo-gauchisme a encore de beaux jours devant lui avec des collabos de cette espèce. Et le nom de Samuel Paty, en dépit des promesses, n’est pas près de s’afficher sur le collège du bois d’Aulne à Conflans-sainte-Honorine, là où il a enseigné l’histoire et la géographie avant d’être décapité par un islamiste le 21 octobre 2020. La décivilisation, c’est la porte ouverte à la barbarie. Tout doit être fait pour empêcher ce grand basculement dans l’inconnu. S’il n’est pas déjà trop tard !
Alain MARSAUGUY
Macron ne se plait qu’au contact des déchets camés de couleur, il suffit de regarder sa mine réjouie avec ces deux anciens taulards, celle du 14 juillet à l’Elysée avec la bande de gay pride, noirs et camés, les photos de boîte toujours avec des hommes noirs. TT l’inverse de la tronche qu’il tire au contact de la jeunesse blanche bien propre à qui il déverse des sarcasmes, des affronts. A ceux là, il ne leur dit pas de traverser la rue pour trouver du boulot car il sait qu’il n’y a pas de risque qu’ils travaillent !
C’est la photo qui devrait trôner dans les mairies …et les électeurs comprendrait peut être mieux …voilà notre pays .j
https://m.youtube.com/watch?v=M3CPw94VMgw On dit decivilisation ? C’est de la barbarie tout simplement qu’on a laissé faire ? Le barbare est inculte et immoral il se combat donc par l’intelligence et la morale ? Le barbare est un prédateur qui n’a aucune morale, aucun remord, c’est un toxique qui ne cherche même pas l’évolution pacifique des choses !
ben si ! je suis en total désaccord, le gamin a réussi à détruire un partie du pays, il va continuer 4 ans encore
VIDEO = https://www.facebook.com/100057615574179/videos/742168924359865/