Macron prend connaissance des vrais sondages et abandonne

Coup de tonnerre. A dix jours de l’échéance Emmanuel Macron jette l’éponge et renonce à se représenter.

En effet las de toutes les attaques, de la campagne, le président se sent épuisé et plus à la hauteur de la situation:«Reconnaissons le mon mandat n’a pas été terrible, essentiellement de ma faute et je n’ai pas envie de prolonger cela cinq ans ni pour vous, ni pour moi. Et moi je connais les vrais sondages. Un peu mieux qu’Hidalgo mais pas tant que ça. (rires)»

«Avec le recul j’aurais du partir au moment le plus fort du mouvement des gilets jaunes fin 2018 ou début 2019. Mon successeur (Edouard Philippe?) aurait récolté le problème du covid et j’aurais pu me représenter en 2024 et même être élu dès le premier tour en passant pour un héros.»

-Du coup qui soutenez vous pour cette présidentielle?

-Valérie Pécresse car elle est aussi brillante que moi. (rires) Et nous partageons à peu près la même vision de la société.

-N’auriez vous pas pu prendre cette décision plus tôt?

-Oui et non. Oui pour le côté pratique de la chose, Lrem aurait pu alors avoir un autre candidat probablement de meilleure qualité. Mais non car honnêtement je n’ai pas eu la vision de cet état de fait en 2021. C’est seulement depuis la semaine dernière que la faiblesse de ma situation m’est apparue évidente, je devais être dans une bulle avant. Les candidatures souverainistes de Zemmour et de Le Pen et même celle de Mélenchon me semblent bien plus légitimes et mieux réfléchies que la mienne. Mais je soutiens Pécresse pour continuer à semer le trouble et m’amuser un peu avant de partir.

-Que comptez vous faire après cette retraite?

-Ben justement profiter de cette retraite. Je n’ai pas fait le calcul exact mais je devrais toucher environ vingt milles euros par mois et cela à 45 ans seulement. Ce qui permettra de compenser le patrimoine que je n’ai pas su conserver. (rires) De toute façon mes loisirs sont simples, j’aime bien le resto et la pêche (surtout demain). J’irai sur le yacht de Bolloré, je ne serai pas le premier. (rires)

-Cette décision ne change-t’elle pas radicalement la donne?

-Pour moi oui, pour la France je ne pense pas. Vous aurez au deuxième tour, Pécresse face à un souverainiste. Marine Le Pen semble mieux placée mais avec ce diable d’Eric rien n’est joué. Valérie dira «Vous êtes le diable, je suis un ange.» Avec son sourire, cela devrait suffire.

-Vous la trouvez belle?

-Honnêtement je ne regarde pas trop les fillettes mais elle n’est pas mal non? Il faudrait demander son avis à Jean-Mimi, il s’y connaît mieux que moi.

En tout cas ce ne sera plus mon affaire, j’irai chevaucher le tigre comme le disait mon philosophe préféré Julius Evola. Je vais en siroter des cocktails grâce à ma retraite. Et à vos frais de contribuables-électeurs! (rires) Ciao, je me tire comme le chantait dans un tube de mon enfance Freddy Machin, un très grand.

Propos recueillis par Platon du Vercors

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