Macron sait-il à quel singe se vouer ?

Alors qu’il vient d’être percuté de plein fouet par “l’hydre islamique” qu’il appelle à combattre, Macron s’illustre en même temps par son incompétence à concevoir la menace et par conséquent à imaginer les solutions pour y faire face.

Ainsi, quand un journaliste met en cause sa responsabilité dans les polémiques nées de la dernière affaire du voile, Macron ne trouve rien de plus pertinent à répondre que :

“Vous voudriez me mettre le singe sur l’épaule, je crois qu’il est sur la vôtre”.

Ce qui démontre, s’il en était encore besoin, que Macron est en échec sur la question, mais qu’il s’en défausse en la renvoyant au journaliste qui a pointé l’incompétence présidentielle.

Malgré la signature indiscutable des assassinats de la préfecture de police, Macron a dénoncé “un raccourci fatal” entre la lutte contre le terrorisme et l’islam, tout en appelant à “être intraitable avec le communautarisme” mais sans stigmatiser “nos concitoyens”.

Et en apothéose, dans un fatras jupitérien d’antinomies aux ressorts machiavéliques, Macron a :

– indiqué que “l’islam, qui s’inscrit dans un cadre, celui de la République où on doit respecter toutes les règles, de manière absolue”,

– considéré qu’il faut “Faire bloc, c’est ça la République, faire bloc. Je pense qu’on peut le faire tous ensemble en respectant pleinement notre laïcité, la force de celle-ci, mais concentrons-nous sur l’essentiel, la menace : ne divisons pas”,

– et exhorté à “respecter la liberté de croire et de ne pas croire. C’est ça la laïcité”

Voilà donc un nouveau baragouinage incantatoire de ce Président qui en réalité continue de se coucher devant l’islam dont il ne connaît pas la finalité.

Ou feint de ne pas la connaître tant il est formaté par le mondialisme et le multiculturalisme. Et à leur service.

Alors on rappellera à Macron que l’islam ne veut pas s’inscrire dans le cadre de la République comme l’a proclamé, entre autres, le Frère musulman Marwan Muhammad du CCIF, spécialiste du djihad juridique et qui exige un délit de blasphème pour empêcher toute critique de la théocratie totalitaire islamique.

On rappellera aussi à Macron que l’islam ne respecte pas les lois de la République, la preuve par la prolifération de la burka, soutenue par au moins 30 % des musulmans de France qui souhaitent la prédominance de la loi islamique sur les lois de la République.

On rappellera enfin à Macron que l’idéologie totalitaire coranique veut l’avènement d’une société globale fidèle à l’islam comme l’a proclamé Marwan Muhammad et condamne à mort les apostats pour interdire la liberté de conscience.

Car la devise des Frères musulmans, dont Tarik Ramadan fut en France la figure emblématique, est sans ambiguïté : “Allah est notre objectif, le prophète est notre idéal, le Coran est notre loi, le jihad est notre voie. Mourir dans la voie d’Allah est notre plus grande joie”.

Alors au lieu de palabrer, Macron devrait agir urgemment et traduire l’évolution de sa communication par des actes forts et exemplaires :

– en expulsant Marwan Muhammad et tous les ennemis de la République qui appellent à rétablir le délit de blasphème et imposer la charia en France,

– en fermant toutes les mosquées où se tiennent des discours de haine contre la France,

– en expulsant les imams salafistes, les emburkinées, les condamnés et tous les binationaux, soldats de l’islam conquérant,

– et en exigeant de l’organisation des Musulmans de France l’abolition de la peine de mort pour apostasie.

Mais je crains que la formule de Boris Vian ne finisse par coller à la peau de ce Président qui ne sait pas à quel singe se vouer : “Évolution inéluctable qui, parallèlement à ce grand courant partant du singe pour aboutir à l’homme, part de l’homme pour aboutir à l’imbécile.”

Doublé d’un traître à la Nation, à son peuple et à son identité ?

Alain Lussay