Macronescu le tyran se ridiculise en Polynésie

Les médias menteurs comme d’habitude inculquent ce qui arrange le pouvoir et occultent ce qui le dérange. Le voyage du dictateur en Polynésie est loin d’être aussi idyllique que sa présentation par les télés aux ordres.

D’abord, le plus évident : le peuple polynésien est naturellement souriant. Or là, les figurants font tous la gueule !

Les protestataires et leurs pancartes sont refoulés bien à l’écart par la milice, invisibles des caméras, et la population qui l’acclame est clairsemée. Ses admirateurs ont été recrutés en échange d’un petit billet parmi les miséreux des bidonvilles à la périphérie de Papeete.

Car, le saviez-vous, la France généreuse qui entretient au bas mot 10 millions de parasites en provenance du monde entier refuse aux 290 000 Français d’Océanie les minima sociaux : RMI-RSA, CMU-AME, CAF, ASSEDIC n’existent pas chez nous. « Si tu veux manger, tu travailles ou tu vis de tes rentes ! ».

Élégance et choix des îles :

Petite facétie que seuls les insulaires du Pacifique peuvent apprécier : la couronne dont on l’a affublé au cours de sa promenade. Il en avait l’air très fier, le bougre.

Or il y a des couronnes de feuilles pour les garçons, des coiffes de fleurs pour les filles, et d’autres disposées d’une certaine manière pour les invertis. Devinez à laquelle il a eu droit ? Et en plus, on lui a remonté sa moumoute !

Mais surtout ne le répétez pas, les auteurs de cette innocente plaisanterie pourraient bien aller pourrir dans les geôles du despote. Au tarif de 4 mois pour une tapette sur la joue, ce pourrait être 4 ans pour ce crime de lèse-majesté qui exprime un fait culturel : dans la tradition, un mahu (efféminé) ne pouvait être roi.

Sur les 118 îles françaises d’Océanie, simples escales entre le Japon et l’Australie, seules seront honorées de la visite du dictateur celles où il a fait un carton en 2017, aidé ici et là par des fonctionnaires zélés qui, sur ces terres lointaines, sont « en même temps » administrateurs coloniaux, juges de paix, agents électoraux, RG et satrapes à temps partiel.

Malgré le bourrage d’urnes, Marine a fait 42 % il y a 4 ans. Son meilleur score.

Le visiteur ira à Hiva Oa aux Marquises : 2 400 habitants, zéro covid du fait de mesures d’accès restrictives depuis un an et demi. Mais « ces sauvages doivent se faire vacciner » a-t-il dit, piégé par un micro caché, ce qui a dû combler d’aise ses admirateurs.

Manihi, petit atoll des Tuamotu, 600 habitants, 2 cas non confirmés. Pour la carte postale sans doute. L’auguste visiteur pourra constater de visu que, contrairement aux prévisions du GIEC, l’atoll n’a pas été englouti « au plus tard en 2020 » (sic)

Moorea, 16 000 habitants et Tahiti 190 000 dont 8 % de contaminés, mais où courageux mais pas téméraire, le conducator ne fera que passer, protégé par 200 gardes mobiles spécialement importés pour l’occasion.

Car ses séides n’ont pas confiance dans la police locale pour moitié indigène, et « pour moitié composée d’éléments douteux qui sympathisent trop avec la population » selon les Hautes Zotorités.

Ingrats, ses amis milliardaires ont oublié de l’inviter à Tetiaroa et à Nukutepipi, 2 atolls pour happy few, l’un au nord de Tahiti, ancien fief de Marlon Brando très prisé des « people » et l’autre au sud des Tuamotu, que vous pouvez louer pour la modeste somme de 900 000 €/semaine. Une autre fois peut-être et de façon plus discrète ?

Un gros caprice contre l’autonomie sanitaire du Fenua

 La Polynésie est un cas rare d’autonomie régionale dans la France jacobine. Depuis la loi de 2004, nous avons un système politique copié sur celui de la IVe république, mais monocaméral.

Une assemblée élue à la proportionnelle pour 5 ans qui élit un Président et adoube des ministres, mais peut renverser le gouvernement sur motion de défiance.

Des administrations plus ou moins sous tutelle du conseil d’État comme en métropole, mais qui emploient souvent des locaux et parfois privilégient les coutumes ancestrales sur le Code civil sous l’œil impavide des services du Haut commissaire.

Cette flexibilité a fait passer les indépendantistes de 51 % en 2004 à 23 % lors des élections territoriales de 2018. Mais, à ce qu’on entend ici et là auprès des hiérarchies parallèles traditionnelles, le Tavini aurait à nouveau le vent en poupe du fait de l’arrogance et des bévues à répétition du führer de poche.

Si l’enseignement supérieur, l’armée et la diplomatie dépendent toujours de Paris, nous bénéficions d’une large autonomie sanitaire.

Ainsi dès le début de l’épidémie de grippe pangoline, malgré les menaces des sbires du dictateur, les médecins ont prescrit de l’hydrochloroquine associée à l’azithromycine, et refusé d’achever les vieux au Rivotril. Aujourd’hui ils prescrivent l’Ivermectine achetée en Chine, comme les autres remèdes d’ailleurs.

Résultat : Pour 290 000 habitants, 19 000 covidés soit 6,5 % et 145 morts soit 0,05 %

Certes le climat des îles est sain, mais une grande partie de la population est à risques du fait de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires. On ne change pas sans dégâts 3 000 ans d’une vie au grand air avec un régime frugal par la sédentarité et une alimentation grasse et sucrée. Pourtant les médicaments refusés aux autres Français s’avèrent efficaces !

Il convient de préciser que les vaccinés « volontaires » se recrutent parmi les fonctionnaires contraints par leur hiérarchie, les voyageurs obligés avant de prendre l’avion ou le ferry pour rejoindre leur famille, les prisonniers de droit commun auxquels on accorde des remises de peine, et les clochards récompensés d’une bouteille de rhum payée sur les caisses noires.

La France Canada Dry

L’erreur habituelle des Popaa, surtout les politologues, journaleux et autres donneurs de leçons péremptoires est de comparer la Polynésie aux autres situations post-coloniales et d’en tirer des raisonnements complètement erronés sinon farfelus.

La première confusion est d’établir un parallèle avec l’Afrique et le Maghreb. Kolossale erreur ! À la différence de l’islam psychorigide, le polythéisme océanien s’est parfaitement accommodé du christianisme, dans un syncrétisme un peu déroutant pour les visiteurs, assimilant Tangaroa le roi des dieux, son épouse Moana déesse de l’océan et des îles, et leur fils Hiro roi des voyageurs et des commerçants à la Sainte Trinité. Le reste du panthéon et du pandémonium ma’ohi recoupant les saints et démons d’importation. Comme chez les descendants des Mayas et des Incas.

Ne dit-on pas qu’il y a chez nous 50 % de catholiques, 50 % de protestants et 100 % d’animistes ? Comme en Inde, j’ai souvent entendu dire qu’avoir plusieurs dieux pour vous protéger était mieux qu’un seul.

La deuxième aberration est de s’aligner sur les schémas bien-pensants du racisme et de son corollaire, la repentance.

C’est tout simplement oublier que la barrière religieuse n’interdisant pas les unions interethniques, on trouve une infinie variété de phénotypes et de patronymes.

Les Ma’ohi de pure race, de type austronésien, subsistent dans quelques vallées isolées des îles hautes. Partout ailleurs, on rencontre des gens avec des noms de famille français, anglais, allemands, russes, polonais, espagnols ou italiens, associés à des prénoms tahitiens, paumotu ou marquisiens. Ou l’inverse.

Pareillement, des  autochtones au teint cuivré et aux cheveux blonds ou roux, aux yeux verts ou bleus, cohabitent avec des insulaires à la complexion blafarde sous des tignasses et des regards charbonneux.

Un melting pot réussi parce que non pollué par les lubies d’un chamelier médiéval.

De ce côté-là, la tentative d’islamisation des îles a vite tourné court. Trois jours pour faire fermer la mosquée et remettre l’imam dans l’avion. Et un passage au bulldozer de la salle de prières supposée la remplacer.

Si un jour, le Fenua réclame vraiment son indépendance, ce sera pour couper les ponts avec la ripouxblique islamique du Francistan si la charia s’imposait en métropole.

Un manifestant résume l’état d’esprit général : « Ici on accepte tout le monde, mais ces gens-là, on n’en veut pas ! »

La troisième extravagance est de croire trouver (ou espérer ?) dans tout mouvement de protestation un ressentiment violemment anti-français.

Plus des 3/4 des électeurs apprécient d’être Français et reconnaissent que seuls nous ne pèserions pas lourd entre la Chine et les USA de plus en plus présents et pesants dans le Pacifique Sud,

D’ailleurs, si l’on analyse finement les motivations de certains partisans sinon de l’indépendance, du moins d’une formule d’État associé, la plupart de leurs revendications sont raccordées à des considérations locales. Par exemple contre telle mairie trop religieuse qui dissuade d’employer des prénoms ma’ohis, ou tel ministre qui favorise excessivement les gens de son village en matière de travaux et services publics.

Quant à l’épisode nucléaire, là encore les médias main stream racontent n’importe quoi.

Leurs protégés écolo-gauchistes n’ont jamais protesté quand l’URSS faisait exploser en plein air 7 fois plus de bombes que nous (46 essais aériens en PF contre plus de 320 dans les steppes asiates !) et le CEP  (Centre d’expérimentations du Pacifique) est resté dans la mémoire collective comme un âge d’or dont on a la nostalgie.

Car entre 1966 et 1996, le pays s’est modernisé : routes, ponts, aérodromes sur chaque île, hôpitaux, écoles, université, stades et salles de sport, et les gens ont eu accès aux biens de la société de consommation grâce aux emplois directs ou induits bien payés.

Aujourd’hui, beaucoup de familles sont revenues au mode de vie traditionnel, cueillette, cultures vivrières, petit élevage et pêche lagonaire.

Cette époque de plein emploi et de pouvoir d’achat élevé est regrettée même si on ne peut nier des accidents exposant à des radiations excessives, on ne joue pas impunément avec l’atome pendant 30 ans, et si on doit déplorer la mesquinerie des gouvernements français successifs refusant d’indemniser la plupart des victimes. Un précédent de mauvais augure pour les sacrifiés aux expérimentations vaccinales macronesques.

La quatrième absurdité est la méconnaissance de la culture ma’ohi, loyale envers la France sans renier sa fierté ni ses traditions

 Question loyauté, les établissements d’Océanie comme on les appelait alors ont été les premiers territoires ultramarins à démettre le gouverneur pétainiste et à rallier la France Libre dès l’été 1940.

Le bataillon du Pacifique formé lors de chacune des guerres mondiales devait refuser des volontaires, à tel point que lorsque les Américains ont débarqué à Bora, ils croulaient sous le nombre de candidats souhaitant les aider à casser du Jap.

Parmi ces guerriers, les descendants d’une famille royale des îles Sous-le-Vent, dont les arrière-grands-parents furent déportés au bagne politique de Nouvelle Calédonie après la guerre de la fin du XIXe siècle. Devenus Français de cœur et de culture, ils sont plus patriotes que certains métropolitains d’aujourd’hui qui pactisent avec les mahométans comme leurs pères collaboraient avec les nazis.

Malgré sa garde prétorienne, l’autocrate n’a pas osé risquer sa sinistre personne aux îles Sous-le-Vent, les plus pittoresques mais réputées turbulentes comme Raïatea et surtout Huahiné la rebelle où l’on fête chaque année la défaite des troupes françaises en 1844. Or cette cérémonie relève d’un folklore valorisant pour la fierté locale. Mais pas une fois je n’y ai entendu proférer des menaces ou des projets de sécession.

En dehors de la délinquance vermiculaire comme partout, et de la drogue dans les zones urbanisées, les voies de fait sont rares et presque jamais au détriment des Popaa. En toute hypothèse, là comme sur les autres îles, on n’égorge pas les passants dans la rue, on ne dépose pas des bombes dans les salles de spectacle, on ne mitraille pas des foules désarmées et on n’incendie pas les lieux de culte chrétiens.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

 

 

 

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