Madame La France
Je suis de ces petits que l’on nomme invisibles
Qui souffrent et qui se taisent, par pudeur, par fierté
Les mots sont dérisoires, les maux sont indicibles
Frôler les murs, tête baissée, épaules courbées
Subir un quotidien ô combien difficile
Des insultes toujours, et basses et lâches et viles
Bien sûr, je l’ai souvent pris au second degré
“Le gros con, le primate, fils de p.te, enc.lé”
“Le nazi, le facho” je l’ai revendiqué !
Les HLPSDNH, pour qui connait
Le point Godwin atteint à de multiples reprises
Lors de conversations sur l’Europe ou la crise
Et puis cette étiquette, là, collée sur le front (sic)
Extrême-droite, ça suffit à clore la discussion
Aussi, permettez-moi de paraphraser Brel
Et « Ces gens- là » qui font la politique si « belle »
D’abord, il y a la gauche qui fait la moraliste
Qui se dresse comme l’ultime rempart aux populistes
Parangon de vertu, modèle de probité
Mais qui oublie certaines dérives de sommités
Qui se targue d’un chef ayant reçu francisque
Et prône la charia qui serait sans aucun risque
Car faut vous dire, Madame, que chez tous ces gens-là
On ne pense pas Madame, on ne pense pas, on compte
Et de compromissions en accords d’apparat
On fait des concessions pour des voix et sans honte
On drague les verts, on fricote avec le PC
On flirte sans vergogne avec les étrangers
On bisoucaille l’Islam et ses emburkannées
On rejette les églises et on prône les mosquées
On va jusqu’à s’acoquiner au front de gauche
On s’encanaille dans le luxe et dans la débauche
Accommodements raisonnables nous disent-ils
Pour une place au soleil, oh ! Pardon, à la Ville
On se fout des valeurs intrinsèques à la France
Quand toute investiture permet de faire Byzance
Voilà cette gauche qui crache sa haine à la Nation
Son mépris pour le peuple au nom des élections
Qui refuse d’entendre qui ne pense pas comme elle
Et aux moqueries et menteries fait la part belle
Qui considère sa seule parole comme vérité
Et fait taire tous ceux qui osent s’y opposer
Qui incarne le plus pire des totalitarismes
Plus pire, doux euphémisme pour qualifier ce truisme
Et puis il y a le Centre, famille d’hésitants
Qui le font ressembler à la pendule d’argent
De la chanson « Les vieux » qui ronronne au salon
Dodeline de la tête, qui dit oui, qui dit non
Une girouette suivant le vent de la conjoncture
Tout comme le chiot sur la plage arrière des voitures
Le centre est un fatras de ramassis d’humains
Qui vont et viennent et viennent et vont quand ils ont faim
Quand leurs émoluments ne sont plus suffisants
Pour satisfaire à leur train de vie conséquent
Le centre c’est voguer à vue sur une mer d’huile
Mais du quai arrimé… On ne sait les périls !
C’est un coup pour la gauche ou alors pour la droite
Suivant les résultats ou bien suivant les stats
Car faut vous dire Madame que chez tous ces gens-là,
On ne pense pas Madame, on ne pense pas, on prie
Pour une sinécure si possible à l’abri
De cette diversité qu’on encense à tout bras
Mais tout est bon pour se saisir d’un ministère
Où on ne fera rien sinon son nom laisser
A une loi, à une ordonnance ou un décret
Tant pis si les Français en souffrent et désespèrent
Et puis il y a la droite qui en devient risible
Dite « Populaire » pour plaire aux âmes hypersensibles
Et du soir au matin et du matin au soir
S’acharne à démontrer qu’un vote de l’espoir
Pour le Front National, est un vote inutile
Faut dire qu’il pose parfois des questions bien subtiles
Auxquelles nul ne répond de peur d’en faire le jeu
On se demande qui est l’anti –democrasseux…
Car faut vous dire Madame que chez tous ces gens-là,
On ne pense pas Madame, on ne pense pas, on veille
On commande des sondages, on voit les résultats
On s’invective, on crie, quand ils ne sont pareils
A ceux qu’on attendait et dans ce poulailler
On se vole dans les plumes, on s’accuse mutuellement
Des petites phrases qui plombent la côte du président
Qui tel un petit coq, sur ses ergots dressés
S’arroge le droit de piquer les idées d’autrui
Ose nous faire croire, comble du comble, qu’elles viennent de lui
Les gens préfèrent l’original à la copie
Parce que chez ces gens-là Madame, on obéit
Toute tête qui dépasse se devra d’être tranchée
Alice au pays des merveilles de l’UMP
Cette droite qui se dit droite sur l’échiquier
Qui se contorsionne pour, dans les cases, rentrer
Et de sciatiques en lumbagos fait appliquer
Un programme que la gauche n’aurait dénié, c’est fait !
Cette droite qui affirme un tout et son contraire
Selon que ses idées peuvent ou ne peuvent pas plaire
Qui claironne ses convictions qui penchent à tribord
Quand il faut ramener les frontistes à bon port
Et qui patauge dans celles qui virent à bâbord
Faut pas heurter, Madame, les sensibilités
Des timides, des choqués, oui, tous ces modérés
Qui s’offusquent d’une droiture qui leur porterait tort
Droiture pour ne pas dire une droitisation
Trop semblable à une certaine lepenisation
Et puis, il y a les autres, les autres qui ne disent rien
Ou bien n’importe quoi, tous ceux qu’on ne voit pas
Tous ces petits partis qui n’ont pas droit aux voix
Parce qu’il faut les f(u)ameuses signatures comme blanc-seing
Dupont-Aignan, Chevènement, Morin, Boutin
Lepage, Nihous, Arthaud et même De Villepin
Qui ont leur mot à dire mais qu’on n’écoute même pas
C’que leur parti raconte à un pour cent de voix
Parce que ces chez gens-là, Madame, on n’y croit pas
On ne sait que trop bien l’issue qui en sera
A plus ou moins long terme, la tête on baissera
Toute honte bue, l’UMPS, on ralliera
Dans l’attente de l’attribution d’une commission
Ou d’un rapport moyennant rémunération
Parce que chez ces gens-là seul l’argent fait fonction
On rit du peuple et de ses considérations
On se moque du paysan et de l’ouvrier
On se goberge de tous les petits employés
Et on profite entre ces gens si bien élevés
De la grâce du pouvoir, du pouvoir, la beauté…
Et puis ceux qui pourraient espérer ce cadeau
Des Cantona, des Lozès, des Drider, Verner
Des Cheminade et même des Dédé l’abeillaud
Histoire de soutenir ce système bien pervers
Mais cette règle des 500 n’était-elle pas conçue
Pour écarter les candidatures farfelues… ( ???)
Démocratie voudrait donc dire démocrature
A cautionner ainsi certaines forfaitures ?
Et ceux qui font pitié quand ils ne font pas peur
Le front de gauche, pro communiste au chef hâbleur
Qui hurle et vocifère, s’égosille, tout en sueur
La rage au ventre, rictus aux lèvres et poing vengeur
Vomissant son slogan, éructant ses rancœurs
Agonisant d’anathèmes tous ses détracteurs
Dirigeant sa diatribe contre les défenseurs
De la France, de ses hommes tombés au champ d’honneur
Focalisant sa haine contre cette « sale » engeance
Qui dit « l’immigration, n’est pas chance pour la France »
Se faisant même le chantre de ces maîtres censeurs
Qu’en d’autres temps, on appelait inquisiteurs
Applaudi, encensé, croulant sous les bravos
Des nervis autoproclamés antifachos !
Ce tribun, qui s’affirme d’une idéologie
Aux cent millions de morts sous différents « régimes »
Qui ne veut voir sur ses mains le sang des victimes
Et en accuse un « tortureur »en Algérie
Faut dire, chez ces gens-là, on ne pense pas, on ment
On travestit la vérité, on fait semblant
Car sa candidature suscite quelques problèmes
Quand on se revendique comme l’homme anti-système
Qu’on se proclame le défenseur des ouvriers
Arguant d’une lutte contre la Finance, les banquiers
Seuls responsables des dérives de la pauvreté
Et qu’en même temps, on voudrait régulariser
Les clandestins, les sans-papiers, les immigrés
Et surtout qu’on touche de jolies indemnités
Ces propos paraîtraient un peu antinomiques
Si on ne le savait de la loge maçonnique
Et puis un NPA, porte-parole : Poutou
Ca ne s’invente pas ! L’anticapitaliste
Bisounours de l’histoire qui fera des bisous
A tous les étrangers et même aux islamistes
Ce, au mépris des lois, et de certains décrets
Quand on appelle un clandestin, un sans papiers
Quand on promeut une candidate qui est voilée
Quand on empêche certain parti de s’exprimer
Quand on prône la violence pour pouvoir museler
Interdire des débats qui vantent d’autres idées
Quand on cogne sur ceux qui défendent la liberté
Faut pas se plaindre de faire zéro chez les Français
Quant aux verts, les pastèques, verts dehors, rouges dedans
Avec « Effa Choly » comme tête de gondole
Qui voudrait supprimer l’Histoire telle qu’on l’entend
14 juillet, Jeanne D’arc, table rase des symboles !!!!
C’est quoi ce chauvinisme aux relents du passé
Et ce patriotisme aux accents surannés ?
Cette ultra nationalité qu’elle vitupère
Pour elle, la France est sans passé et sans repères
Ça se voudrait Française, qu’aimerait bien avoir l’air
Mais qu’a pas l’air du tout, ou l’air communautaire
Avec l’instauration d’un jour de plus férié
Qui bafouerait la loi sur la laïcité
Faut bien vous dire, Madame, que chez tous ces gens là
On ne pense pas, Madame, on ne pense pas, on suit
La tendance du jour et l’idée de la nuit
On se plie aux diktats, on se soumet, on ploie
Parce que chez ces gens-là, Madame, chez tous ces verts
La planète est prétexte aux discours mortifères
Quitte à mourir demain, autant mourir plus vite
Surtout sur les conseils d’un certain Con-BandiT
Et pour ne rien gâcher dans le n’importe quoi,
Y a les associations et puis les syndicats
Les premières qui se gorgent, qui se délectent du droit
Acquis au cours du temps par de scélérates lois
Et qui se gargarisent de procès en procès
Des polémiques gagnées : la Halde, le Cran, le Crif
Et les autres…, mais eux sont les plus vindicatifs
Toutes ces officines attaquant les Français,
Délateurs officiels permis par le pouvoir
S’en prenant aux petits, aux sans grade, sans espoir
Les Fanny Truchelut, les Papy Galinier
Tous les Calimero de Navarre et de France
Qui ont dû face à ces injustices plier
Et tous les sites interdits par cette bienséance
Riposte laïque, François de Souche, Rebelle-Info
Ce dernier censuré, les autres en porte-à faux
Abhorrés et haïs, sous le coup de procès
Pour avoir exposé et dit la vérité
Tant sur l’immigration que l’insécurité
Vilipendés pour avoir si bien démontré
Et l’islamisation de notre société
Et les zones de non-droit, territoires occupés
Par des personnes, d’ailleurs, qu’il ne faut pas nommer
Qui sont Français uniquement par leurs papiers
Accusés de racisme contre une population
De stigmatisation contre une « religion »
Car des Torquemada viennent vous réprimander
« La cause des violences commises est la pauvreté
La précarité est source des meurtres, agressions ! »
Certes de Creuse, les habitants confirmeront…
Faut bien vous dire Madame que chez tous ces gens là
On ne vit pas Madame, on ne vit pas, on triche
On falsifie les comptes, on truque la compta
On fait taire des rapports qui disent qu’on est riche
Quand la main sur le cœur on s’affirme sans sous
Enfin sans sous… plutôt sans adhérents surtout
Et c’est le contribuable qui met main à la poche
Et qui donne à ces œuvres sans peur et sans reproche
La joie et le bonheur de se faire assigner
En justice, c’est l’argent de Judas, les deniers
Parce que maintenant, Madame, ce n’est plus le délit
C’est l’intention qui compte, c’est l’idée qu’on proscrit
« Faire la bamboula » c’est raciste et honni
« Travailler comme un nègre » est condamnable aussi
Commander un « p’tit noir » dans le bar du quartier
Vous vaudra lors l’opprobre de toute la cité
Il ne faut jamais sous-estimer l’adversaire
Suivant que vous soyez aisé ou prolétaire…
En fait, ce n’est même plus une question de richesse
C’est l’origine qui tranche, qu’elle soit blanche ou diverse
Et quant aux syndicats, menteurs jusqu’à la moelle
Qui pourrissent le pays, s’érigeant en morale
Quand on voit leurs dérives, quand on voit leurs défauts
Sur la seule base du fameux rapport Perruchot
Mais tu volontairement par les parlementaires
Comme si ce n’était qu’une question subsidiaire
C’est vrai Madame qu’il faut là passer sous silence
Tous les arrangements politiques à outrance
Surtout ne pas parler du « Siècle » le dîner
Auquel sont conviés ces si fameux délégués
En tête à tête avec Politique et Finance
Qui font semblant d’œuvrer contre leur influence
Quand on sait leurs acquis, quand on sait leurs avoirs
Ça tourne au ridicule et même au dérisoire
Des millions octroyés par le gouvernement
Aux magouilles orchestrées, aux avantages flagrants
Un château en province réservé aux élus
Qui y tiennent réunion par la grâce des cocus
Vous savez, les petits, les sans grade, les sans rien
Tous ceux qu’ils traitent avec mépris, avec dédain
Ceux qui ne font partie de cette fameuse caste
Qui ne verront jamais luire les ors de ce faste
Car chez tous ces gens-là, on se fout du quidam
De ces difficultés ou de ses états d’âme
Ceux qui ne réclament pas, qui se contentent de peu
Qui se lèvent tôt, survivent, faute de plus, faute de mieux
Ces moins que rien qui subissent l’endoctrinement
Des médias de gauche à quatre-vingt-dix pour cent
Radio, télé, journaux, ce cinquième pouvoir
Qui manipule les foules selon son bon vouloir
Car Madame, voyez-vous, au pays de Voltaire
S’il est encore un droit, c’est celui de se taire
Surtout ne pas émettre un mot contradictoire
Sous peine de finir dans un quelconque prétoire
Si vos pensées dévient de la ligne directrice
Si vos idées ne rentrent pas dans la matrice
Souffrez, car entre les médias et la justice
Il n’y a pas vraiment connivence, non complices
Pour accorder l’impunité aux délinquants
Voire fêter pour l’un, la centième arrestation
Quand la presse en rigole, les juges s’en dédient
Et condamnent des policiers dans le même temps
Pour s’être défendus face à une agression
Préméditée mais pour laquelle ils prennent sursis
La Justice serait le piètre représentant
De cette élite de pacotille, ces gouvernants
Car les noms sont masqués, les origines tues
Pour ne pas offenser, blesser ces gens d’ailleurs
Au tribunal, on leur accorde toutes les vertus
Ces hommes ont tant souffert des colonisateurs
Qu’on doit bien compenser les épreuves subies
Par ces pauvres hères si malheureux dans leurs pays
C’est ce qu’on nous répète avec tant d’insistance
Tous ces gens-là Madame sont des chances pour la France
C’est ce qu’on nous ressasse, c’est ce qu’on nous susurre
Cet apport est bénédiction pour le futur
Et tous les journalistes qui abondent en ce sens
Seront ravis de trouver tant de complaisance
Car faut vous dire, Madame, que quelles que soient les ondes
On ne pense pas, Madame, on traque la bête immonde
On montre les canines, on attaque au mollet
On déchiquette et les programmes et les idées
On se rue sur tout fait qui se peut exploiter
Bave à la bouche, on saisit l’opportunité
On se pique d’être roi dans une dictature
Qui ferait souverain le prince des injures
On se drape dans la certitude de la bravoure
Pour affronter l’ennemi dans un dialogue de sourds
On fait taire « l’invité » sous le feu des questions
Au débit d’une mitraillette, sans concession
A peine posé, le problème est lors éludé
Au cours de bavassages qui se veulent montrer
L’inexpérience, voire même une incapacité
On persifle, on se gausse de ces pestiférés
On raille, on exagère et on caricature
Ceux qui sortent des chemins de la nomenclature
On pourfend ceux qui veulent défendre ce Pays
Des Français de souche et des patriotes, on rit
Parce que chez ces gens-là Madame, on a appris
Qu’il faut être de gauche pour ne pas être honni
Tant pis si on « néglige » la déontologie
En s’infiltrant dans un parti pour dénoncer
Une xénophobie, un racisme supposé
Tant pis si on s’assoit sur une charte établie :
Femmes de politiciens sur des chaines publiques
Aux manettes de journaux, proférant leur optique
Tant pis pour l’idée même de la démocratie
On oriente, on influence la vox populi
Chacun y va de son couplet, nous sermonnant
Sur le risque à venir d’un vote dissident
Appelant même aux droits de l’homme, cette tendance
Qui fait d’eux les dépositaires d’une résistance
Car faut vous dire Madame, que tous ces journalopes
Sont représentatifs d’une magnifique Europe
Qui fait des citoyens des hommes obéissants
Qui ne revendiquent pas des droits ou des logements
Qui se confondent en excuses d’avoir envahi
Des pays qui seraient florissants aujourd’hui
Quand bien même ils n’y auraient jamais mis les pieds
Mais faut entretenir la culpabilité
C’est leur fonds de commerce à tous ces scribouilleurs
La victime est coupable, inversion des valeurs
Voilà Madame la France le casting des acteurs
Qui font la politique au gré de leurs humeurs
J’ajouterai pourtant une mention spéciale
A SOS racisme et tous ses affidés
Qui se rue sur tout fait, somme toute banal
Pour mieux le détourner, l’instrumentaliser
Car faut vous dire Madame, comme SOS baleines
On défend le racisme comme espèce protégée
Pour mieux contrecarrer un parti dit de haine
Toute histoire, vraie ou non est bonne à exploiter
Ce SOS machin qui depuis trente années
Nous pourrit l’existence, formate nos pensées
Ce SOS truc muche fils du mitterrandisme
Qui a imposé le multiculturalisme
Fier de revendiquer sur notre sol français
D’autres identités venues d’autres contrées
Qui importent leurs cultures, leurs croyances, leurs idées
Quoique le mot « culture » soit peu approprié
Le voile et la burka, la charia, le hallal
Ne sont pas de nos références continentales
Je ne parle même pas des prières dans les rues
Ces gens-là ne sont pas, comme on dit, de mon cru
Et qui parallèlement dans sa grande mansuétude
Omet dans son indignation les « turpitudes »
Subies par les Français de souche dits souchiens
Pour ne pas dire sous-chiens… « Sous-animal impur » ?
(Ainsi sont comparés les juifs et les chrétiens)
Ce terme fait sourire mais c’est bien une injure
Proférée par un membre des « indivisibles »
Mais cette indignité laisse SOS mutique
« Face de craie » « Francaoui » seraient au plus lyriques
« Nique ta race » prouverait l’amour indéfectible
D’une population bien imaginative
SOS aurait donc l’émotion sélective… ????
Et puis, et puis il y a pour paraphraser Brel
Une femme qui est belle comme un soleil
Pour mieux guider le peuple, pour en faire des rebelles
Un peu comme le symbole de la France qui s’éveille
Face à ces destructeurs, face à ses détracteurs
Une femme, simple femme qui s’érige en sauveur
De notre Patrie, notre Pays, nos valeurs
Qui ne nous promet pas du sang des larmes, la peur
A l’image de Churchill, mais consciente, réaliste
Elle s’oppose à cette hégémonie mondialiste
Contre un groupe Bilderberg et un projet Rivkin
Cherchez sur internet, vous verrez la doctrine…
Une femme seule face à la tempête politique
Qui se joue des médias et rit de ses caciques
Et qui a un certain art de la rhétorique
Contre les grands bravaches de la pensée unique
Puisqu’il faut justifier systématiquement
Argumenter sur les raisons de ce « penchant »
Je vous informe de certains points de son programme
Que tous ses contempteurs avant de lire, condamnent
Elle veut que soit apprise à l’école notre Histoire
Qui est le fondement même de notre savoir
Qu’y soit enfin rétablie une autorité
Que les parents d’élèves se sont accaparée
Elle porte l’idée de la préférence nationale
Sans distinction confessionnelle, épithéliale
Mais que l’on soit Français sous certaines conditions
Respecter les devoirs sans quémander des droits
Ne pas même avoir à se poser la question
Qu’est-ce que mon pays France peut bien faire pour moi ?
Mais plutôt ce que moi, je peux faire pour lui
Car l’aimer, le chérir ou juste lui dire merci
Est une notion étrangère aux néo Français
Qui ne veulent pas s’intégrer ni s’assimiler
Ces gens-là qui vomissent et crachent sur ton visage
Qui brûlent ton drapeau ou bien sifflent ton hymne
Qui t’infligent chaque jour les plus odieux outrages
Provocations, appels à la haine et au crime
Elle veut que cesse l’immigration déraisonnable
Qui pèse sur les salaires de l’ouvrier jetable
Qui n’a plus que le choix d’une mise en concurrence
Déloyale et sordide au nom de la finance
Ou qui, s’il s’y refuse, voit l’entreprise prospère
Voguer vers d’autres lieux notamment d’outremer
La Méditerranée étant privilégiée
Ces derniers temps, sans pour autant vouloir juger
Je pourrais vous en dire, je pourrais en parler
Des heures durant de tous les points de son projet
Je pourrais objecter, je pourrais rétorquer
Que son parti n’est pas le parti de la haine
Que les phrases de Jean-Marie n’avaient rien d’obscène
Instrumentalisées par la gauche Mitterrand
Qui refusait toute idée de rapprochement
Entre la droite le RPR et le Front National
Il fallait faire scission, qu’un des deux soit le mal
Car faut vous dire Madame, qu’à l’époque ces gens-là
Ne s’embarrassaient pas de ces méthodes, ma foi
Et accuser un parti comme antisémite
« Point de détail » pour en annoncer les limites
C’était très bénéfique politiquement parlant
Et SOS racisme en est le pur relent
Mais il est tard, Madame, il est minuit moins cinq
Les prophéties d’Enoch Powell lui donnent raison
L’Islam sera conquérant à moins qu’on le vainque
Une seule femme se bat contre cette invasion
Car faut vous dire, Madame dans tous ses opposants
Il n’y a que dhimmis et lecteurs du coran
Adorateurs de Mahomet, de ses versets
Alors pardonnez-moi d’avoir un parti pris
Pour la seule candidate qui plaide notre survie
Puissiez-vous chère Madame, rejoindre nos idées
Oreliane