Faites sauter le gouvernement, au lieu de bêler derrière les syndicats complices !
La comédie bien huilée des cortèges de rues qui ne mènent qu’à des batailles de chiffres entre les préfets et les hauts syndicalistes, bat son plein.
Cette fois-ci, c’est contre la énième réforme de la retraite, tout en protégeant les retraités et futurs retraités ministériels, parlementaires et autres bénéficiaires des régimes spéciaux (1).
Pas étonnant que se taisent ceux qui ont détalé tôt de leurs sinécures pour remplir les agences de voyages de l’âge d’or des seniors, malgré quelquefois le risque de faire percer leur gros bides dorés par une rafale Kalachnikov, de la part des ploucs locaux qu’ils ont pris pour leurs larbins.
Bref, ce sont ces heureux gâtés du triptyque maçonnique « Liberté Égalité Fraternité » qu’il faudrait presser comme des citrons si les caisses du travail des vrais travailleurs productifs français n’étaient pas pillées par une immigration opportuniste imposée par un parlementarisme pourrie, assis sur la même branche.
Bref, derrière les vachers des centrales syndicales, le bétail humain suit sans aucune pancarte sur les milliards d’euros offerts à l’Ukraine, aux officines à migrants et aux migrants, à von der Leyen-Bourla et à la transition écologique sur le dos des prolos.
Pas une banderole pour agiter l’affaire des 100 milliards de fraudes sociales en France révélée par le magistrat Charles Prats.
Pas une cloche au cou pour carillonner l’injustice de la suspension des personnels non injectés aux poisons de l’Union européenne.
Pas un calicot pour refuser de bouffer les farines d’insectes décidées et imposées par la Commission européenne.
Pas de cri de ralliement au Frexit-Frexit-Frexit. Vite!
Seulement des clameurs d’abrutis pour le Tous ensemble-Tous ensemble pour le râtelier des nantis des huit centrales qui gesticulent devant des caméras complaisantes.
À noter que le leader nanti de la CGT, Philippe Martinez qui avait espéré publiquement que Macron fasse le score le plus haut possible contre la candidate du Front National, offrira son pot de départ en retraite en mars prochain, lors du 53e congrès, à Clermont-Ferrand.
Nul doute que celui qui s’est constamment exprimé en faveur de l’accueil des migrants, profitera d’excellentes pensions, dont, pas plus que son salaire actuel, il ne communiquera le montant.
En attendant, le nuisible entend bloquer le pays par des grèves, notamment dans les transports et les raffineries de pétrole.
Cependant, entre vandalisme organisé par des casseurs fidèles au pouvoir, jamais identifiés ni arrêtés, et pitreries carnavalesques syndicales, le mouvement va, comme d’habitude, se déliter.
Les manifestants et les badauds qui espèrent vont s’user sur le mors, faute de n’avoir retenu aucune leçon. Celle récemment, des Gilets jaunes historiques, rapidement infiltrés et pourris par la gauche politique et syndicale, et celle ratée du 6 février 1934, où le pouvoir a eu peur mais pu compter sur le soutien de la gauche politique et syndicale car le soir même, le PCF et son Association républicaine des anciens combattants appelaient à la contre-manifestation.
Manifestation du Parti communiste le 9 aussi avant la grève générale du 12 février, déclenchée par la CGT.
Récemment, Éric de Verdelhan, a rappelé utilement :
« Pour faire un putsch il faut aussi des troupes prêtes à en découdre, or la grande majorité des gens qui défilent contre la réforme des retraites ont été les « idiots utiles » de Macron ; ils l’ont fait réélire en 2022 par peur de voir Marine Le Pen à l’Élysée. Quant à Marine, elle fait maintenant partie de « la bande des quatre » et se voit déjà présidente de la « Ripoux-blique » en 2027. Elle ne va pas compromettre son image en appelant à l’émeute… » (2).
Beaucoup plus pacifiquement, Francis Lalanne s’est livré à une pertinente analyse de l’article 68 de la Constitution française de 1958, lequel permet la destitution du président Macron. Puis les poursuites judiciaires à engager contre le citoyen Emmanuel Macron.
Il constate et déplore que « 58 députés peuvent s’en saisir, ne serait-ce qu’actuellement ceux du groupe Les Républicains », qui prouvent qu’ils sont la béquille de Macron et sa fausse opposition, tout comme ceux de la Nupes.
Même remarque pour les 89 députés du Rassemblement national.
« Ils ont la possibilité de déposer Macron et ils ne le font pas ».
Alors, manifestants-électeurs, faites sauter le gouvernement, au lieu de bêler derrière vos syndicats complices de Macron !
(1) Pourquoi y a-t-il des régimes spéciaux ?
(2) 6 février 2023 : un nouveau 6 février 1934 est-il possible ?
6 février 2023 Eric de Verdelhan
https://ripostelaique.com/6-fevrier-2023-un-nouveau-6-fevrier-1934-est-il-possible.html
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