Ce jeudi 19 janvier 2023, à Paris – « Reine du mooondeu », chantait Jacques Brel dans L’aventure c’est l’aventure, de Claude Lelouch –, il y avait foule. Et quand je dis « foule » c’est un peu plus que les chiffres annoncés par le gouvernement de Darmanin, « honteusement » traité de violeur sur le rideau de fer d’un magasin !
Quelques heures avant le départ, la police fouillait abondamment les manifestants – sauf les plus virulents, déjà en noir des pieds à la tête et dont je déplore sincèrement que des Gilet jaunes se mêlent à ces petits bourgeois qui ne les aideront JAMAIS. Petits bourgeois qui avaient commencé les festivités dans la matinée en dévastant tout ce qu’ils trouvaient sur leur passage. Ҫa c’est de la pensée politique, mon gars ! Quant aux déjections verbales de cette engeance, sur les murs de la capitale, elles en disaient long.
En attendant que le cortège se lance, j’ai pu avoir des échanges très fructueux avec des employés d’EDF, dont l’un m’a expliqué par A + B comment, grâce à l’Europe et l’Allemagne, nous croulions sous les factures énergétiques : « Tout ça, ça date de 2004, l’ouverture des marchés européens et de la création des marchés européens de l’énergie. Aujourd’hui, il y a une bourse de l’énergie qui se trouve en Suisse, où on spécule sur le prix de l’électricité. Le coût de revient d’un mégawatt, dans le nucléaire, c’est entre 50 et 55 euros. EDF couvre ainsi les frais et réalise un petit bénéfice. Cet hiver, on est arrivé à des 700 euros le mégawatt. Par rapport au coût de production, ce n’est absolument pas justifié. Avec le marché, il y a des gens qui ont acheté de l’énergie peu chère début 2022 pour la revendre très cher sur l’hiver 2022. Et pour faciliter la concurrence – parce que la commission européenne a décrété qu’EDF n’avait pas assez ouvert le marché en France –, depuis 2010 il y a une loi européenne qui est passée (la loi Nome), qui nous oblige à vendre un quart de notre production à 42 euros le mégawatt, que d’autre vont revendre 700 euros. Et cette année, avec la pénurie d’énergie due aux centrales en maintenance, on a racheté au prix fort. »
Ironiquement, j’ai demandé au syndicaliste d’EDF si c’était Amazon qui tenait sa boîte ! Après ça, on va me vanter et l’Europe et la Finance, deux bonnes grosses mamelles de la truie mondialiste qui déracine tout, encore mieux qu’Attila ! Par ailleurs, le même syndicaliste m’a confirmé que, sans le nucléaire, il faudrait s’acheter des chandeliers ou pédaler dans la cave pour avoir de la lumière ! Hein, les écolos ?!
Sinon, tout le monde était de sortie : commerçants, enseignants, notaires, policiers, pompiers, soignants, etc., y compris les vieilles gloires de la CGT, notamment Bernard Thibault, qui avait gardé sa coupe des années 1970, du temps où Roger Gicquel nous annonçait que Claude François venait de mourir, et de Casimir, le dinosaure orange que j’aimais bien. Évidemment, les fluctuants du genre, les pleureuses migrantes et autres pro-Palestiniens s’étaient incrustés, comme les moules sur le rocher. Il y avait même une cornemuse !
Côté forces de l’ordre, peu avant la Bastille noire de monde – au fait, niveau censure antiraciste, j’ai encore le droit avec cette expression ?! –, sur le boulevard Beaumarchais elles se sont goinfrées les milices du gouvernement, à savoir les ultragauchistes, qui leur ont balancé un peu de tout – barres de fer, pavés, bouteilles, panneaux de bois, etc. –, les ont copieusement insultées, parfois à quelques centimètres des casques.
En face, selon les ordres, ces petites saletés n’ont reçu qu’un très faible répondant. Y’a de quoi être jaloux, moi qui vous cause. Il y a de cela trois ans, je me suis en effet mangé une prise d’empreintes, d’ADN, sans aucune lecture de mes droits – ce qui est illégal –, avec rappel à la loi. Tout ça parce que j’avais osé menacer une petite m…rde défoncée avec un Laguiole pour protéger ma famille. Vous me direz, j’ai eu plus de chance qu’un autre convoqué du même commissariat de Conflans-Sainte-Honorine, qui a fini décapité, lui ! Je veux parler de Samuel Paty. Mais pour l’engeance ultra-gauchiste, nihiliste et conne à souhait, c’est pareil que pour certaines retraites : un régime spécial !
Je me suis même pointé devant des gendarmes et CRS en leur demandant quand que c’était donc qu’ils allaient leur tirer dessus à ces ennemis non seulement avérés mais mortels de la France. Faut croire que, sur les uniformes, le drapeau Bleu Blanc Rouge c’est pour décorer.
Même les manifestants – qui n’étaient pas tous gauchistes, je vous arrête ! – étaient dégoûtés de voir ce spectacle, maintenant banal, d’une obstruction violente au droit de défiler. Parce que, au passage, je soutiens ces gens qui n’ont pas envie de clamecer au travail pendant que d’autres se gavent et, à l’occasion, habillent la bourgeoise de Macron avec des fringues de couturiers.
Craignant sans doute le courroux-coucou du grand patron, la milice ultra-gauchiste, qui n’avait pas réussi à pourrir la manifestation, a remis le couvert place de la Nation, sans plus de succès. Va y’avoir de la remontrance ! Moi, je m’étais déjà retiré des affaires vers la gare de Lyon. Mais j’attends le match retour du 31 janvier prochain, où je serai aux première loges. Déjà qu’on n’a pas gagné la Coupe islamique de football au Qatar, faudrait pas perdre en plus la réforme des retraites, n’est-ce pas Manu ?!
À la défense de tes nervis ultra-gauchistes, Manu, il faut reconnaître qu’il faisait froid. Alors laisse encore une chance au produit ; je suis sûr que le 31 ils se feront pardonner en brûlant quelques bagnoles et magasins, toutes choses dont les chaînes d’info à ta botte parleront abondamment en faisant peur aux gens, qui finiront par céder et gober ta réforme comme une huître ! Et puisque flics et gendarmes ont l’air d’aimer se faire insulter et taper dessus, pas de risque qu’une anomalie génétique ultra-gauchiste se répande sur le sol tel un œil de prolo crevé au LBD !
Allez, à la revoyure…
Charles Demassieux
(Photos & vidéo : Charles Demassieux pour Riposte Laïque)
Merci Charles Demassieux.
Toutefois, restez prudent car nous tenons à vous.
Amicalement
L’avenir de la France semble assez trouble, des milliers de français endoctrinés par la gauche, soumis aux syndicats, et obnubilés par leur “pouvoir d’achat”, sont toujours prêts à descendre dans la rue, parfois à juste raison, mais souvent juste pour suivre le mouvement. Se disant de gauche ou de droite, je serais curieux de savoir combien sont propriétaires, ont une ou deux voitures, ne manquent de rien et dépensent juste pour assouvir une “jouissance” consumériste jamais satisfaisante. Par contre que le pays se désagrège civiquement et culturellement et que le futur qui se profile soit celui d’un communautarisme ethnique et religieux insidieux qui sape toutes nos institutions et nos traditions, ils s’en moquent totalement, préparant un chaos sociétal d’ici 30 ans pour leur propres descendants, sans aucun remord.
Égoïsme, je-m’en-foutisme, inconscience, “aprés-moi-le-déluge”, vieux restes de ce slogan de mai 68 porté par Cohn-Bendit et consorts : “jouir sans entraves et vivre sans temps mort” ?!… relooké par les enfants des “enragés” désormais embourgeoisés et nostalgiques de leur jeunesse, enfants dont certains fournissent les effectifs de la milice gauchiste dite “antifa”… Tout cela est bien confus, parfois glauque, et symptomatique de la dérive déjà ancienne qui va nous conduire au désastre inéluctable.
Charles c’est notre correspondant de guerre sur les zones de combat des gauchos de tout poil, là où les fils à papa de la bourgeoisie soixante-huitarde nostalgique se refont la guéguerre de leurs parents, les “enragés” de mai 68 qui eux-mêmes se rejouaient le mythe de la commune de Paris avec les barricades et tout le toutim. C’est bien d’avoir sur place quelqu’un qui nous fait ensuite le récit vécu des évènements et un portrait des protagonistes du psychodrame. En 1968 j’étais dans ma 21ème année et j’étais bidasse en Allemagne, en mai j’étais plus précisément à l’hôpital militaire de Châlons-sur-Marne suite à un accident de bagnole pendant ma permission, ce qui fait que je n’ai vu que les reportages à la télé pendant ma convalescence dans mon bled à la cambrousse. Tout ça me paraissait totalement irréel !
en fait pour que ca marche et foutre a terre cette réforme il aurait fallu mettre en gréve toutes les usines,magasins,etablissements en France,bloquer tout dés le lendemain de la mobilisation,la 2 millions de personnes ce jeudi,la semaine prochaine 1,5,dans quinze jours 800.000 personnes ainsi de suite et ca va faire pschittt,de plus le froid arrive ca va en décourager plus d’uns.Ce mouvement de la cgt c’est de la poudre aux yeux,a croire qu’en douce syndicats et macron se sont entendus pour 3 ou 4 manifestations en France et c’est tout,quand tu veux bloquer tu bloque TOUT,la rien !!
avec vos agissements on va tout droit vers le régime de retraite en vogue chez les fonctionnaires c’est à dire la capitalisation et c’est très bien ainsi car payer pour des feignasses, ras le cul