La FSU, première fédération syndicale enseignante, a appelé à la grève le mardi 17 janvier, juste avant la grève générale du 19 janvier contre la réforme des retraites.
Si les revendications étaient encore floues, il apparaît clairement qu’il s’agissait de défendre l’école, le collège, le lycée ainsi que la qualité et l’exigence d’excellence de notre système éducatif. Lui qui a fait l’admiration du monde entier et qui, années après années, s’enfonce dans les classements internationaux. Au passage, classements qui ne veulent pas dire grand-chose, les méthodes de sélection étant d’une grande opacité, pour rester poli.
Des chefs d’établissements envisagent de rejoindre le mouvement, 40 % d’entre eux si l’on en croit les syndicats. On a envie de dire : ce n’est pas trop tôt, pour ne pas dire trop tard. De quoi se plaignent-ils, au juste ? Du manque d’enseignants, du manque d’éducation des élèves et de leurs parents, de leurs hiérarchies administratives, des décisions politiques, des réformes des programmes ou bien de la mise en danger de leur retraite ? Je m’interroge. Ont-ils encore le souci du service public ou se décident-ils à sortir du bois parce qu’il va leur falloir faire 3 ans de plus dans l’enfer de l’Éducation nationale ?
Je voudrais aborder un point précis du système éducatif, qu’il soit public ou sous contrat. Le recrutement des nouveaux enseignants et leur absence de fidélisation par les chefs d’établissements et les différentes administrations, que ce soient les diocèses ou les académies. L’incompétence des deux institutions n’étant plus à démontrer.
Cette année, pour combler des manques d’enseignants, les différentes institutions ont recours à des « job dating » pour essayer d’attirer de nouveaux talents. En quelques minutes d’entretien, sur la base d’un curriculum vitae, et moyennant un bac+3, l’on devient en capacité de devenir enseignant.
C’est bien gentil tout cela. Mais on aurait envie de dire, qu’avez-vous fait des milliers de contractuels qui sont venus enseigner pendant des années à l’Éducation nationale ? Car pour avoir envie de travailler dans les conditions d’un contrat à durée déterminée renouvelable sur cinq ans, (même le privé ne va pas plus loin que le renouvellement de deux contrats), pour moins de 1500 euros, avec les mêmes responsabilités en termes de niveaux, d’effectifs, de nombre de classes qu’un professeur agrégé, les mêmes résultats aussi, 100 % de réussite au baccalauréat dont 50 % de mentions très bien, n’est-ce pas suffisant comme preuves de capacité à exercer le métier et comme signes d’une vocation ancrée au-delà d’opportunités du moment ?
Qu’ont fait les responsables d’établissements pendant toutes ces années ? Les a-t-on entendus défendre et promouvoir ces personnes ? Rien ! Eux-mêmes profitaient largement du système, se servant des contractuels comme variables d’ajustement de leurs effectifs. Alors aujourd’hui, ils décident de monter au créneau. Tant mieux ! Vos lâchetés d’hier sont les conséquences de vos problèmes d’aujourd’hui !
Etienne Darcourt Lézat
le boulot de davos et de l’aipac c’est de carboniser la Civilisation Blanche….tout le monde suit et ferme sa gueule, ça veut dire que tout le monde est content.
Je dirais plutôt:” Vos problèmes d’aujourd’hui sont les conséquences des vos lâchetés d’hier!”…..
Sont ils devenus courageux ?
Cette maxime vaut pour tous les enseignants ( hélas la majorité ) qui se sont vautrés dans la fange du pédagogisme .
Pauvres enfants, ils n’auront pas de bons souvenirs de ces années là. Pourvu que le désir d’apprendre ne les quitte pas, c’est essentiel!
La dernière phrase porte à confusion ! est ce volontaire pour se moquer de ces profs bidons ?
Ce qui m’intéresse ici c’est de responsabiliser, celles et ceux en responsabilité.
y n’ont qu’à recruter parmi les grosses tête de migrants