Mélenchon le traître, Jacob le lâche, Marine la boutiquière

L’Assemblée nationale est devenue un pitoyable théâtre composé de piètres artistes subventionnés, de comédiens minables n’ayant qu’un seul souci : garder leur emploi. Le spectacle que proposent les larrons en foire appelés députés est bien rodé et le scénario invariable : rien ne doit changer.

Macron le fossoyeur reste en poste pendant que la France se meurt. Il pourra continuer ses magouilles, ses intrigues, en toute tranquillité. Son opposition, si elle n’était pas de pacotille, pouvait provoquer un évènement historique : dégager cet imposteur, le chasser définitivement d’un pouvoir par lequel il bénéficie d’une immunité totale. Cette éjection aurait pu permettre à une justice, s’il en reste encore une, de lui demander des comptes sur de vastes sujets. La portée du cataclysme aurait été mondiale si la classe politique française n’avait pas été composée de nains, d’épiciers, de boutiquiers, de misérables calculateurs. Cette clique n’est pas à la hauteur de la situation et ne le sera jamais. Elle ne peut être reconduite que par un peuple arrivé au terme de sa lobotomisation.

Mélenchon le félon, le complice et ami de Macron, le faux opposant, le collabo, a présenté une motion de censure dont il savait qu’elle n’aboutirait pas et cela dans un seul but : tromper une fois de plus les benêts, les traîtres ou les crétins qui le soutiennent. Mélenchon le matamore, l’ex-futur Premier ministre, qui dit de Moumoute 1er, dans la chaleur d’une salle marseillaise soumise à ses rodomontades, ses fanfaronnades, ses gesticulations de camelot : “Macron est le plus grand xénophobe qu’on ait” pour ensuite, une heure plus tard, face à celui qu’il venait d’invectiver avec véhémence, et devant des journalistes rapportant à Macron ses propos acides, dire, en courbant le dos : “vous n’allez pas croire ça, Monsieur le Président”. C’est ça Mélenchon, c’est sa tactique, celle d’une savonnette insaisissable, d’une anguille glissant entre les doigts, une tactique longuement rodée qui lui permet depuis des décennies de mener une très confortable vie de parasite.

Et que dire de l’insignifiant et pleutre Jacob ? Oui, qu’il s’est vanté lui aussi – quelle témérité – d’être le rempart au terrifiant, à l’angoissant, au dangereux Rassemblement National, son seul ennemi. Il s’affirme plus chiraquien que gaulliste et sur ce point, il n’y a aucun doute. Il n’a jamais voulu associer son vote à celui d’un parti aussi menaçant pour la France que le RN. Comme si c’est de cela qu’il s’agissait, comme si cette justification était crédible. Jacob se fait plus con qu’il n’est en se choisissant un tel alibi. Il est de la catégorie de ces “résistants” de la vingt-cinquième heure qui, dès la fin de la guerre, n’ont pas hésité à sortir de leurs cachettes, de leurs planques, pour courageusement aller tondre des femmes françaises. Un bœuf est un taureau à qui il manque quelque chose. Jacob, ancien président du Centre national des jeunes agriculteurs est un bœuf, un opportuniste, un couard, tout ce qu’on veut sauf un homme politique digne de ce nom. Est-il d’ailleurs tout simplement un homme ? Il n’est un opposant qu’en paroles, il n’est qu’un bonimenteur. Président du groupe UMP en 2010, ce parti possédait 194 députés en 2012. LR en a aujourd’hui 61. Bravo ! Beaucoup ont rejoint le seul et unique homme politique capable de sauver la France et ce qu’il reste de son vrai peuple, s’il arrivait au pouvoir : Éric Zemmour, bien entendu ! Mais dans un pays dont les pleutres représentent un telle proportion, Éric est, momentanément, dans les oubliettes. Momentanément, c’est certain, car sa vision de la destinée de la France à moyen terme est tellement bien tracée et annoncée, si rien n’est changé, qu’une terrible réalité s’imposera d’elle-même à ce peuple désespérément aveugle. S’il le sauve, ce sera malgré cette société française devenue couarde, la France mérite cela. Je prédis un retour de Zemmour à la rentrée, éblouissant, voire fracassant car, j’en ai une absolue certitude, il est entré en politique, ni par un intérêt quelconque, ni pour jouer la comédie, mais par une conviction inébranlable et d’une totale sincérité. Sa détermination est à la hauteur de ses convictions.

Maman-chats n’en revient toujours pas d’avoir obtenu 89 députés à l’Assemblée nationale, elle a encore du mal à y croire. En tout cas, c’est bon pour les caisses de son parti. Ses reniements successifs, ses retournements de veste, cette obsession de vouloir être enfin acceptée, reconnue par le système au prix d’une trahison de son électorat, l’auront récompensée. Marine Le Pen, avec la délicatesse d’un bulldozer, a poussé le zèle, sans la moindre honte, jusqu’à parler de nazis autour de Zemmour. Il fallait oser, elle a osé ! Toutes ses palinodies ont payé bien au-delà de ses espérances. Alors, pourquoi renverser la table quand on a choisi d’être définitivement dans le confortable camp d’une opposition factice ? Le RN n’a pas voté la motion de censure “pour laisser sa chance au nouveau Premier ministre”… de Macron ! Il est vrai que la France n’est pas totalement morte, elle bouge encore un peu, alors… Il ne veut pas non plus “faire sauter la Ve République” par une motion de censure prévue… dans la Constitution de la Ve République ! Caroline Parmentier, si courageuse dans le passé sur l’islamisation de la France, n’hésitant pas à évoquer des situations et des fait sans aucune langue de bois, est devenue conseillère de tata Marine qui n’a “aucun problème avec l’islam” puisqu’il “n’y a pas de Grand Remplacement” ni en France ni en Europe.

Caroline Parmentier, maintenant élue, ne voit plus que le problème du pouvoir d’achat des Français, comme s’il n’avait aucun rapport avec les sommes astronomiques consacrées au bien-être de ces millions de “Chances pour la France” sur notre sol et même à l’étranger. Elle se réserve le droit de déposer plus tard une motion de censure… qui ne sera pas adoptée et qui ne sera qu’un enfumage de plus mais dans quel but ? Mais c’est quoi cette mascarade, cette tartufferie qui ne donne pas envie de rire mais de vomir ? C’est quoi ce mauvais film, interminable, qui est un supplice pour encore un certain nombre de Français ? Le Rassemblement National, dans son orientation mariniste, est un faire-valoir du système macroniste ; il ne veut pas du pouvoir et n’aura jamais les mains sales en décidant de n’avoir pas de mains. C’est aussi simple que cela ! Même Marion l’a quitté, c’est dire…
Il n’y a plus de démocratie en France. Les élections sont un leurre, une esbroufe, une arnaque de première, une loi du plus fort, du plus riche, du plus tordu, du plus corrompu. Une loi d’asservissement d’un peuple de France, maintenant en état de légitime défense, à qui il ne reste plus qu’une seule solution…

Jim Jeffender