Mélenchon parle d'un peuple qu'il ne connaît pas

Si Jean-Luc Mélenchon n’existait pas, il faudrait l’inventer. Le voilà qui, à présent, se met à imiter les mahométans avant les cinq prières par jour ! Bien sûr, il a protesté contre cette photo, parue dans Libération, par un twitt vengeur dont il a le secret, accusant le quotidien de faire de belles photos de Marine, et, exprès, des clichés ridicules de lui. Encore son obsession de la présidente du FN ! Toujours autant bouffeur de curés et lécheurs de babouches, notre Méluche national faisait sa rentrée, à l’université du Mirail, quartier fortement islamisé de Toulouse. A chacun ses symboles, Carmaux, ville de Jaurès, ne doit plus faire recette.
Tout le Parti de Gauche est en émoi, convaincu, en bons politicards, que la crise qui éclate chez les Verts est une aubaine pour son groupuscule à la veille des régionales. Il se met même à rêver de régions que les duettistes pourraient diriger, rien de moins, et se voit déjà devancer les socialistes en 2017, convaincu que Hollande ne pourra se représenter.
En attendant, les choses ne sont pas aussi simples que les beaux rêves de la clique de Parti de Gauche, et ses stratèges à deux balles Corbière-Delapierre-Coquerel, ne le pensent. D’abord, bien évidemment, les communistes, comme à chaque fois, vont aller à la soupe socialiste, et glaner quelques postes de conseillers régionaux pour maintenir l’appareil en survie artificielle, grâce à la bonne volonté des socialauds.
Ensuite, chez les Verts, si on aime un peu l’écologie, on préfère de beaucoup, en général, les charmes du pouvoir et les avantages des mandats politiques : fric, maîtresses, train de vie important, et surtout plus besoin de bosser, à supposer qu’ils aient commencé un jour… Donc, il est probable que nombre d’écolos, dans la foulée des déserteurs Placé-de Rugy, iront à la gamelle, eux aussi, et que, comme d’habitude, Méluche et sa bande de baltringues seront les cocus de l’histoire.
Mais au-delà de ces affaires de tambouille politicienne, seul métier qu’il ait jamais vraiment pratiqué (Méluche, 64 ans, n’a plus bossé depuis quarante ans), il faut tout de même un culot phénoménal et un estomac en béton à Mélenchon pour oser tenir un meeting avec ce slogan : « La solution, c’est le peuple », après le camouflet qu’il a essuyé à Hénin-Beaumont. Venu y défier Marine Le Pen, le vaillant président de Parti de Gauche s’était pris une culotte mémorable, ne faisant qu’une mi-temps. Il avait promis de ne jamais abandonné la population locale, mais depuis, Steeve Briois a été élu maire de la ville, et Mélenchon y est porté disparu.
Et personne n’a oublié le courage légendaire de Mélenchon, insultant à trente contre un ce modeste commerçant, qui gardera un calme et un humour exceptionnels, qui incarne un peuple qu’il méprise, parce qu’il ose ne pas penser comme lui.
https://www.youtube.com/watch?v=S19wIZxe-C8
 
La « solution c’est le peuple », mais cela n’a pas empêché le candidat Mélenchon, le soir du premier tour des présidentielles de 2012, d’appeler à voter Hollande, complice de Sarkozy dans le viol du vote populaire de 2005 contre le Traité constitutionnel européen (TCE).
Un sondage ce 31 août, sur RTL, nous apprend que 81 % de nos compatriotes sont hostiles à l’accueil des clandestins. Bref, une fois de plus preuve est faite que, malgré l’énorme propagande moralisatrice et culpabilisatrice des médias français depuis des semaines, ainsi que de tous les sbires de Mélenchon, les Français sont ultra-majoritairement opposés à l’entrée des clandestins chez nous.
Il est utile aussi de noter que ce sondage portait sur les “migrants de pays en guerre” (et non sur les clandestins en général, ou sur ceux qui viennent chez nous pour des raisons économiques), c’est-à-dire sur ces gens dont les journalistes et dirigeants socialistes et mélenchoniens nous expliquent que nous ne pouvons pas ne pas les accueillir car ils fuient la guerre.
Rappelons que Coquerel et Simmonet, fidèles lieutenants de Mélenchon, étaient en première ligne, avec les petits bobos parisiens, pour défendre les malheureux « migrants » clandestins, qui campaient en toute illégalité dans les rues de Paris.
Rappelons que Mélenchon et ses sbires sont pour l’immigration libre, le droit de vote des étrangers, et tout ce qui affaiblit la France (dont ils osent réclamer la souveraineté, alors qu’ils ne veulent pas sortir de l’UE !), et pour l’islamisation de notre pays.
Bref, ces gens là, pour la plupart anciens trotskistes, parlent d’un peuple qu’ils ne connaissent pas. Mais, encore plus grave, eux qui osent affirmer que « la solution c’est le peuple », seront les premiers à descendre dans la rue, et à s’opposer au vote du peuple, s’il élisait Marine Le Pen en 2017.
Car n’oublions pas les propos de l’épouse Corbière, l’avocat de Méluche Raquel Garrido : « Entre le FN et nous, ce sera une lutte à mort jusqu’au dernier survivant ».
http://ripostelaique.com/raquel-garrido-lepouse-corbiere-appelle-a-la-guerre-civile-entre-francais.html
Enfin, quand Mélenchon parle du peuple, il ne connait que les élus, ce qui n’est pas tout-à-fait la même chose. Il n’a jamais mis les pieds dans un café, dans une entreprise, dans une cantine, dans un vestiaire sportif, là où les vrais gens parlent de leur quotidien, de leur sécurité, de la scolarité de leur enfant, des voisins qui foutent le bordel, des jeunes qui font des rodéos, d’un Etat qui les abandonne, bref un ensemble de faits quotidiens que les trotskistes veulent nier, parce qu’il foutrait à bas tout leur logiciel de pensée.
Le peuple de Mélenchon, ce sont les élus socialistes, les maires, les conseillers généraux, régionaux, les secrétaires de section socialistes, les étudiants gauchistes et les délégués syndicaux. Cela s’appelle la nomenklatura, ou la bureaucratie en langage trotskiste, mais ce n’est pas cela, le peuple, camarade !
Et comme ce peuple qu’il ne connaît pas pense mal, et vote mal encore plus mal, la solution Mélenchon, c’est le nouveau peuple remplaciste qu’il appelle de ses vœux, car il n’a toujours eu que mépris pour le peuple de France.
Il aura donc la sanction, en décembre. Il va se prendre une nouvelle gamelle, et il pourra préparer ses kleenex avant d’aller sur les plateaux de télévision, quand il prendra connaissance des scores du Front national, et le fort soutien populaire dont il bénéficie.
Lors du débat qui l’avait opposé à Marine Le Pen, sur BFM-TV, la présidente du FN lui avait dit : “Vous êtes un populiste sans peuple”. Elle avait touché juste, car ne lui en déplaise, le peuple, je le rencontre depuis que je milite au Front national, alors que je ne l’ai jamais rencontré durant les années que j’ai passées chez Mélenchon.
Joël Locin