Je veux dire ici l’indignation qui fut la mienne, une fois de plus lorsque, au lendemain des massacres commis par des islamistes les 7, 8 et 9 janvier, à Charlie Hebdo, à Montrouge et dans un magasin cacher de Vincennes, j’ai entendu une fois de plus affirmer : Surtout pas d’amalgame, cela n’est pas l’islam !
Qui donnait cette consigne ? C’étaient une fois de plus, avec l’aide de bien des journalistes serviles, les gouvernants de la Sarkhollandie qui, depuis des années, imposent quotidiennement comme un devoir pour tous les citoyens de pratiquer l’odieux amalgame entre l’islamophobie et la haine, entre l’islamophobie et le racisme, entre l’islamophobie et la xénophobie.
Je ne suis ni raciste ni xénophobe, j’ai ces sentiments en horreur. Je ne suis pas non plus musulmanophobe. Pour les musulmans j’ai plutôt de la compassion. Je n’oublie jamais, en effet, que dans leur grande majorité, ils n’ont jamais choisi d’être musulmans.
Il en est ainsi tout particulièrement de ces nombreux enfants qui, ici en France, sont enfermés dans l’islam dès leur naissance parce que leur papa est musulman, et même si leur maman, elle, est chrétienne ou sans religion. Je prétends que, contrairement aux gouvernants de la République laïque qui n’empêchent pas cet enfermement, je les aime, moi, ces enfants musulmans malgré eux.
Je rappelle ce qui s’est passé lors de la création du Conseil Français du Culte Musulman. Dans un premier temps le gouvernement avait demandé à ceux qui voulaient en faire partie de condamner préalablement, de manière officielle et publique, au moins la pire des lois contenues dans la charia, celle qui fait du musulman quittant sa religion en le faisant savoir un apostat méritant la mort.
Même ça, les futurs responsables du CFCM et des autres associations islamiques dites “modérées”, même ça ils ont refusé et ils refusent toujours de le condamner publiquement. Ils ont prétendu et ils prétendent que, s’ils condamnaient les odieuses lois de la charia ça reviendrait, comme ils disent en pleurnichant, à stigmatiser les pauvres musulmans déjà si mal acceptés, selon eux, par la République française.
Un monstrueux mensonge car en réalité c’est leur propre lâcheté qu’ils veulent ainsi masquer. Ils savent parfaitement, en effet, que s’ils rejettent sans ambiguïté les lois islamiques contraires à celles du pays où ils vivent ils se mettent immédiatement en situation d’apostats de l’islam, lequel affirme depuis toujours son incompatibilité fondamentale, constitutive même, dans sa théologie, avec la démocratie, l’égalité des femmes et des hommes, la liberté de penser et de s’exprimer, la liberté de changer de religion ou de ne pas en avoir et, par dessus tout, l’incompatibilité manifeste de l’islam avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à ce qu’on appellera plus tard la laïcité.
Non seulement ils n’ont pas le courage d’affirmer publiquement la primauté des lois de la République mais, en plus, ils exigent que l’article 2 de la loi de 1905 soit chaque jour violé et qu’on subventionne l’islam jusque dans les cantines des écoles. Ils y imposent le vivre séparément dès la petite enfance en exigeant la nourriture islamiquement correcte pour les petits qu’ils ont désignés musulmans. Et ils le font en ayant le culot de proclamer par ailleurs à tout moment leur prétendu attachement au vivre ensemble !
Oui, ça demande du courage, pour un musulman, qu’il ait ou non choisi de l’être, ça lui demande du courage d’affirmer clairement qu’il choisit maintenant l’humanisme contre la terrible prétendue loi de son Dieu Allah. Quand après les horribles décapitations islamiques fièrement montrées par leurs barbares auteurs, l’été dernier, dans des vidéos, notamment après celle d’Hervé Gourdel, j’ai admiré ces jeunes musulmans qui sont sortis dans la rue pour crier “Pas en notre nom !”
Oh vous n’étiez pas bien nombreux, mais vous n’en étiez que plus méritants à mes yeux, chers musulmans courageux. Seulement voilà, je vous le dis très amicalement mais sans détour : vous étiez complètement à côté de la plaque. Car depuis 14 siècles que des musulmans barbares fouettent, lapident, pendent, crucifient, égorgent, décapitent, et maintenant massacrent à la kalachnikov, jamais ils n’ont prétendu le faire au nom des musulmans pacifiques – que bien souvent, au contraire, ils massacrent en premier.
Ils pratiquent depuis toujours la barbarie islamique au nom de votre Dieu commun, ce qui n’est pas du tout la même chose.
Car il va bien vous falloir un jour le reconnaître, chers musulmans pacifiques, c’est bien le même Dieu Allah qui, dans le Coran, vous demande d’aimer et de respecter l’autre membre de votre communauté, d’aimer vos parents et vos enfants, qui vous demande de pratiquer l’altruisme et la charité, qui vous demande de venir en aide à celui qui, dans votre communauté, est malade ou miséreux… tout cela est bien réel, mais c’est bien le même Dieu qui cultive par ailleurs, dans le même Coran, la haine des juifs, des chrétiens et des athées. C’est bien votre Dieu commun qui appelle par ailleurs à de prétendues justes tueries de toutes sortes.
Vous ne trouverez jamais de solution à votre triste sort, jeunes musulmans malheureux, si vous n’acceptez pas de voir cette réalité, la plus flagrante réalité de l’islam depuis qu’il existe.
Hélas il faut le reconnaître, ici en France vous n’êtes pas aidés par les gouvernants de la République théoriquement démocratique où vous vivez, car ceux-ci ne cessent de nier cette réalité basique, constitutive de l’islam, verrouillée depuis l’origine par son créateur Mohamed et par les rédacteurs du Coran, et plus tard par ceux de la charia.
Ne vous laissez pas tromper par ces gouvernants qui, méprisant la laïcité qu’ils ont le devoir de défendre vont, après les massacres islamiques de janvier, consacrer encore plus de fonds publics à la construction de mosquées et à la formation de prétendus bons imams, chargés d’enseigner l’islam seulement tolérant et pacifique, c’est-à-dire un islam qui n’existe pas.
Soyons clair, le roman “Soumission” de Michel Houellebecq n’est pas un roman d’anticipation sur la soumission elle-même. L’auteur anticipe sur la forme que pourrait prendre la soumission de la France à l’islam dans les années qui viennent, mais la soumission elle-même est déjà bien présente, en Sarkhollandie, depuis des années, comme chacun peut le voir, avec les dramatiques conséquences que chacun peut voir aussi.
Quelques mots pour dire ce que je pense des grands gamins de Charlie Hebdo. Quel talent, oh oui, Cabu, Charb et les autres, quel immense talent !
Mais aussi, comme beaucoup d’autres humoristes, véritables ou auto-proclamés, et constamment flattés par de nombreux journalistes de la fausse Gauche, quelle puérilité, quelle sottise même, quelle tricherie si vous êtes conscients, quand vous moquez dans un même fourre-tout anti-religieux le prophète juif Jésus de Nazareth et le prophète Mohamed créateur de la religion islamique !
Jésus passa sa vie à tenter de convaincre ses co-religionnaires que le Dieu dans lequel ils croient n’appelle qu’à la fraternité universelle, à l’amour sans distinction d’origine, à la non-violence et à la paix. Il est allé jusqu’à accepter de mourir sous la torture pour faire passer ce message, que certains de ses disciples ont consigné dans les Evangiles.
Le prophète Mohamed, lui, fut dans sa vie personnelle un contre-exemple en humanité. Méprisant profondément les fillettes et les femmes, qui n’étaient pour lui que des esclaves, il pratiqua lui-même la barbarie que certains de ses lointains adeptes continuent, quatorze siècles plus tard, de pratiquer sous nos yeux.
Et ils le font parce que leur prétendu beau modèle a justifié et consigné, avec les rédacteurs du Coran, la barbarie prétendument commandée et justifiée par leur Dieu Allah, dans un livre qu’ils ont sacralisé.
Pour terminer je voudrais dire ceci : il se trouve que j’ai toujours été un militant de gauche, un militant socialiste. C’est un fait que je ne crois pas que l’économisme, et son outil capitaliste, puissent conduire à l’égalité et à la justice. Je crois qu’ils conduisent à la destruction des moyens de vivre sur la planète plutôt qu’à la juste répartition des richesses naturelles et des fruits du travail des hommes.
Je crois que le capitalisme conduit à l’exploitation des pays et des peuples pauvres par les plus riches, ceux-ci imposant avec leurs banques et leurs bombardiers, et dans la bonne conscience, le maintien du système qui les sert plutôt que de chercher à aider les peuples à exploiter eux-mêmes leurs propres richesses.
Je crois que ça conduit logiquement les plus riches à mettre leur fric dans des paradis fiscaux plutôt que de contribuer par l’impôt, eux qui devraient le faire plus que d’autres, à la constitution des biens communs de la nation, comme les écoles et les hôpitaux, comme les fonds d’aide à ceux qui ont le plus besoin d’être secourus.
Je veux dire à mes camarades intimement de gauche – ils sont encore nombreux, je le sais – de réfléchir à ceux de mon âge (j’ai 76 ans) ou de la génération précédente qui se sont tus quand ils avaient à gueuler très fort leur indignation face à la monstrueuse dérive stalinienne. Ils sont morts ou ils meurent maintenant dans une infinie tristesse, parce que dans la culpabilité, dans le déshonneur et dans la honte, parce qu’ils savent qu’ils ont passé une partie importante de leur vie à trahir le bel idéal de leur jeunesse.
Vous ferez ce que vous voudrez mes camarades, mais moi j’ai choisi. Je ne veux pas finir ma vie en trahissant ce bel idéal de notre jeunesse.
C’est pourquoi je tiens à réaffirmer haut et fort que ma phobie, ma crainte de l’islam, n’a rien à voir avec de la haine, avec du racisme ou de la xénophobie. Ça n’a rien à voir non plus avec la poltronnerie, avec la trouille, avec la couardise qui conduisent à soumettre notre pays à l’islam.
Ma crainte de cette violente religion me conduit à la résistance. C’est ma petite contribution à la nécessaire désislamisation, à ce que René Marchand qualifie fort justement d’indispensable Reconquista, si l’on ne veut pas que meure l’Europe et le meilleur de ses valeurs acquises.
Alors oui, comme j’avais affirmé ma stalinophobie quand il fallait le faire je veux réaffirmer, comme il y a 6 ou 7 ans dans un petit texte envoyé à Riposte Laïque, puis dans une lettre ouverte à l’ambassadeur des Pays-Bas à Paris (*) je veux réaffirmer une fois de plus ma très juste, ma très raisonnée et très raisonnable islamophobie.
Pierre Régnier
(*) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lettre-ouverte-a-l-ambassadeur-des-82314