Mineurs délinquants : Taubira encourage le communautarisme et l’irrespect des lois françaises

En s’opposant à la correctionnalisation des crimes et délits des mineurs récidivistes, Christiane Taubira donne raison à tous les parents  qui, non seulement n’apprennent pas à vivre en société républicaine à leurs enfants mais leur donnent toujours raison contre les autorités, qu’elles soient éducatives, institutionnelles, professionnelles, commerciales, policières ou judiciaires. L’incivisme s’apprend dès la naissance. Ainsi, lorsqu’un jeune  passe au tribunal pour crime ou délit, toute la famille et les amis, mamans en tête, sont là pour exprimer leur soutien au pauvre petit qui ne peut être coupable de rien parce que c’est leur petit. Lorsque des jeunes sont alignés contre un mur pour vérification d’identité et fouille suite à des plaintes, les amis, les mères, les soeurs, les tantes, les grands-mères, les cousines et les voisines supplient les policiers de laisser” leur” jeune tranquille parce que c’est un gentil gars, que c’est leur gars et qu’elles le connaissent, qu’il est incapable de faire du mal. Et quand il est interpellé ou condamné sur la base de preuves indiscutables et accablantes, on entend régulièrement, “Ah, elle est belle la justice française !” ou, prononcé sur un fort ton de haine et de dégoût “c’est ça, la France !” ou “c’est quoi, la France ?”

Récemment, le père de Mohamed Mérah le tueur de Toulouse, ce père qui avait abandonné femmes et enfants a osé menacer la France d’un procès parce que son fils assassin d’enfants et armé jusqu’aux dents avait été malencontreusement tué dans la tentative d’interpellation. Plus tôt dans l’année l’un des violeurs qui avaient saoulé à mort et séquestré Cécilia Gueye se voyait ainsi défendu par sa maman : “je l’ai bien élevé, il lit le Coran tous les jours”.

L’incivisme de certaines populations est responsable de la plupart des émeutes de banlieues qui éclatent à la suite du décès d’un délinquant ou d’un criminel poursuivi par la police. Une manière de rappeler que les lois de la République ne devraient pas s’appliquer à certaines populations qui administrent à leur manière des zones de non droit républicain qui sont en réalité des zones réservées de trafics en tous genres, drogue, prostitution, recyclage de voitures et motos volées, vente d’armes, recel de marchandises “tombées du camion” et autres fruits de rapines. C’est aussi dans ce type de zone qu’Ilan Halimi fut séquestré et torturé à mort avec la complicité d’une trentaine de personnes dont, pas une seule, tenue par la loi du milieu et ses menaces implicites, ne tenta quoi que ce soit pour sauver le jeune homme. C’est aussi dans ces zones qu’on entend régulièrement affirmer que “les lois d’Allah inscrites dans le Coran et constituant la charia sont supérieures à celles de la République”. Les habitants de ces zones qui ne participent pas des crimes et de la délinquance locale sont les premières victimes de l’insécurité et de la mauvaise qualité de vie qui y règnent. Ces familles sont d’ailleurs particulièrement méritantes lorsqu’elles exigent de leurs enfants respect et discipline dans une telle jungle.

Nous avons tous rencontré des enfants extrêmement mal élevés par des parents qui leur donnent toujours raison contre les usages français et les autorités françaises. Ce n’est pas pour autant que ces parents-là s’occupent de leurs enfants qui traînent dans les rues dès l’âge de trois ans sous la surveillance de “grands” de 8 ans et qui ne sont jamais rappelés à l’ordre quand ils importunent d’autres enfants ou des adultes ou lorsqu’ils dégradent des espaces publics en arrachant les plantes des massifs, en brisant les branches des arbres et en y jetant leurs détritus.

Quand les mères de ces enfants vont faire leur courses avec leurs petits, ces derniers sautent, courent et crient dans le magasin, tripotent la marchandise, jettent des papiers par terre et ne ramassent pas, bousculent la clientèle  et lorsqu’un adulte intervient, il est aussitôt couvert d’invectives autour de l’argument fatal “je vous interdis de vous adresser à mes enfants, vous n’avez pas le droit de leur parler méchamment, raciste !”. “Raciste” est le dernier argument à la mode. Certaines idéologies ont tellement mis l’accent sur les méfaits du colonialisme, sur la discrimination raciale ,et ont tellement insisté sur la responsabilité des anciennes nations colonisatrices, dont la France, que tous les anciens colonisés et les pseudos humanistes à la pensée monomaniaque ne connaissent pas d’autre cause aux malheurs du monde que le racisme. Ce racisme coupable sera donc exploité jusqu’à la moelle non seulement par les victimes réelles et imaginaires mais aussi et surtout par les politiques qui ont trouvé là une manne efficace pour rassembler leurs militants qui s’étaient égayés dans le cocooning festif égocentrique. Contrairement à ce que certains avancent, les parents qui n’éduquent pas leurs enfants dans le respect des lois et des usages en France ne sont pas “démissionnaires”, ils importent et imposent les lois et usages en vigueur dans leur pays d’origine car ils n’ont pas émigré par amour de la France mais dans le but de prendre leur revanche en la colonisant. Certains le disent clairement en réclamant le paiement de la dette coloniale : “Vous êtes venus chez nous et vous nous avez tout pris. Maintenant on vient chez vous et on vous prendra tout.” Cette revendication est souvent encouragée par les discours des dictateurs des pays d’émigration qui ont trouvé là de quoi convaincre leurs opprimés de ne pas leur réclamer le partage des richesses qu’ils entassent pour leur propre profit. Les dictateurs de nos anciennes colonies n’ont pas honte d’exhiber des richesses indécentes quand leur propre peuple vit dans une telle misère qu’il risque sa vie en s’accrochant au train d’atterrissage d’un avion ou s’entassant dans une coquille de noix pour tenter de gagner le pain de sa famille en Europe.

Tout le monde peut rencontrer chaque jour ces enfants mal élevés et encouragés à l’être, parfois pour le malheur des mères. Une élue me racontait que le phénomène des ados frappant leur mère se développait.

Sur un marché, une commerçante vend des jouets. Dans la foule, une femme sur cinq est voilée. Des petits enfants  s’arrêtent devant le stand pour tripoter les jouets sans que les mères n’interviennent. Un enfant laisse tomber à terre un objet qui se casse. La marchande demande à la mère de payer. La mère refuse, dit que son enfant ne l’a pas fait exprès et, devant l’insistance de la marchande, elle la traite de raciste et file sans payer. A partir de ce moment, chaque fois qu’un enfant s’approche, la commerçante dit d’une voix forte “on ne touche pas” et ça marche. Mais elle est observée par un groupe de  quatre femmes  accompagnées d’enfants en bas âge qui courent partout et bousculent tout le monde en criant. Un autre restera des heures attaché dans sa poussette hurlant et pleurant sans répit pendant que les mères palabrent sans lui porter attention. Notre marchande vient de manger une banane et dépose la peau à côté d’elle dans l’intention de la jeter à la poubelle. Un enfant  s’approche avec détermination, saisit la peau de banane et la jette au milieu du passage avec une joie manifeste. La commerçante le gronde en lui expliquant que les détritus vont à la poubelle et alors la mère intervient : vous n’avez pas le droit de gronder mon fils, il n’a que cinq ans, je vous observe, vous n’arrêtez pas de mal parler aux enfants, vous êtes raciste. Moi je travaille à l’hôpital et je lave le cul des blancs toute la journée.” D’ autres femmes  s’en mêlent “vous n’avez pas le droit de gronder un enfant, il ne l’a pas fait exprès, vous êtes raciste”. Elles ne savent pas ce qui s’est passé mais le réflexe communautariste prime.

La morale de l’histoire c’est que ces femmes qui laissent traîner leurs enfants, qui ne s’en occupent pas, qui ne leur donnent aucune éducation, qui ne leur apprennent pas à vivre en société -autre que la leur- n’acceptent pas que d’autres adultes leur enseignent les bonnes manières. Plus tard, ces enfants frapperont leur mère, maîtresse ou violeront leurs camarades de classe et les parents continueront à leur donner raison et viendront à leur tour agresser le personnel enseignant si leurs enfants obtiennent de mauvaises notes ou s’ils sont consignés. 

Ce n’est pas tout, les garçons sont, dès leur naissance traités comme des rois. Ils sont servis en priorité aussi bien pour la nourriture que pour les vêtements, les jouets-de préférence des armes en plastique, c’est plus viril-l’espace et les soins. Dès leur plus jeune âge ils sont servis par les fillettes, les grandes soeurs et les mères. Ils ont toujours raison, ils sont toujours parfaits, ils ont tous les droits et aucun devoir. Dans de nombreuses familles , les garçons, quel que soit leur âge prennent leur repas en priorité et assis à table, s’il y en a une, en tous cas à part. Les filles et les femmes mangent les restes assises sur le sol d’une autre pièce. Comment ces garçons pourront-ils un jour respecter les filles et les adultes ? Comment ces garçons qui se prennent tous pour des seigneurs guerriers accepteront ils plus tard des mauvaises notes à l’école et, encore plus tard des échecs professionnels ou sentimentaux ? Comment ces garçons plus tard assumeront-ils leur responsabilité de citoyen ? Nous ne savons que trop que tous ces enfants qui, dès l’âge de 12 ans commettent crime et délits ont déjà auparavant été complices des grands frères qui commettent crimes et délits.

Christiane Taubira, en refusant la correctionnalisation des mineurs donne raison à tous les parents qui refusent d’éduquer leurs enfants et leur donnent systématiquement raison quand bien même ils ne s’en occupent pas comme tous les parents responsables de France s’en occupent : apprentissage de la sociabilité, respect des lois, usages et des règles, respect de l’autorité, respect des personnes âgées, respect des biens et des personnes, respect du bien commun et des biens public, etc. Ces parents qui souvent, collectionnent des enfants mais ne prennent jamais le temps de contrôler leurs devoirs, de leur faire réciter leurs leçons, de leur raconter des histoires, de dessiner ou jouer avec eux, de les emmener dans des parcs de jeux ou des musées réservés aux enfants et de partager avec eux des jeux éducatifs.

Après ses lois mémorielles qui entérinent le racisme anti blanc tout en falsifiant l’histoire, notre ministre de la Justice, en lançant un message aux jeunes délinquants, encourage la haine du modèle français qui se porte déjà fort bien. Sera-t-elle encore en poste après les législatives quand le procès en appel de Houria Bouteldja et  ses propos racistes sera au programme ?

Rose Martin

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