Mort de Jean-Louis Hurst, journaliste à Libération et traître à son pays

islamohurleurJean-Louis Hurst, journaliste au quotidien « LIBERATION » depuis le début des années 70, et dont Il sera l’une des figures de ce journal durant quelques décennies, est mort à l’âge de 78 ans, le 13 mai 2014 à l’hôpital Paul Brousse de Villejuif.

Officier déserteur de l’armée française lors de la guerre d’Algérie, Jean-Louis HURST, a été enterré selon sa dernière volonté au cimetière chrétien d’El Medania, à Diar Essaâda où il a été drapé dans le drapeau algérien et a bénéficié de funérailles nationales en présence du représentant du premier ministre et de nombreuses figures de la révolution encore en vie.

Luc Chaulet, fils de l’autre traître Pierre Chaulet, a entonné, en cette occasion, la chanson «Le Déserteur», accompagné par un chœur de femmes scandant à l’unisson les paroles bien connues de Boris Vian.

Trompettes et roulements de tambours conféraient le caractère très solennel de cette cérémonie.

Né le 18 septembre 1935 à Nancy, Jean-Louis Hurst, alors instituteur, avait adhéré au Parti communiste par opposition à la guerre d’Indochine et il jubilera lors du désastre de Dien Bien Phu puisque l’un des objectifs du PC était de s’opposer à l’armée française sur tous les théâtres d’opérations.

Dès le début il embrasse la cause palestinienne car il assimile les israéliens aux colons d’Algérie qu’il déteste.

Il s’engage dans l’armée française pour mieux la combattre de l’intérieur.

Officier et affecté en Algérie en septembre 1958, Jean-Louis Hurst déserte et se réfugie à Bâle où il organise un réseau qui rassemble les insoumis.

Il entre en contact avec le réseau des « porteurs de valise » organisé par Francis Jeanson grâce au professeur André Mandouze.

A partir de 1958 il assurera ainsi le passage des porteurs de valise vers la Suisse, l’Allemagne et l’Italie pour le compte du FLN, effectuant lui-même des transports de fonds clandestins.

Ce financement a permis à l’ALN (Armée Nationale Algérienne) d’acquérir des armes qui ont servi à tuer des milliers de jeunes soldats français et de civils innocents sur le territoire algérien.

Hurst soutient activement la révolution algérienne contre sa patrie, la France.

Il publie aux Editions de Minuit, sous le pseudonyme « Maurienne », un livre intitulé « Le Déserteur », qui sera interdit.

Après l’indépendance Jean-Louis Hurst reste quelques temps en Algérie et deviendra l’un de ces « Pieds-rouges » qui, devant le peu d’importance que leur accordent les gouvernements successifs, reviennent en France, vers la fin des années 60, pour mieux vivre dans le pays qu’ils ont trahi.

Manuel Gomez

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